Jeudi 10 avril 1980.
– Troisième jour d’occupation.
A Alger, il apparaîtrait que le mouvement s’essouffle et même se divise (entre grévistes et non grévistes, Kabyles et Arabes etc.).
La tentative de pétition chez les enseignants d’Alger connaît une réussite très variable, suivant les instituts. En Sciences Eco, c’est assez faible, avec 10 ou 12 signatures, mais de nombreux instituts sont impliqués, si bien qu’on arrive peut-être à 70-80 signatures, y compris des chercheurs de (…)
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Chronologie des évènements d’avril 1980 en Kabylie
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Jeudi 10 avril 1980
10 avril 2004, par Masin -
Mercredi 9 avril 1980
9 avril 2004, par MasinMercredi 9 avril.
– Deuxième jour d’occupation.
A Tizi-Ouzou, plusieurs tentatives de manifestations, notamment celles des stagiaires du centre de formation professionnelle des adultes, sont stoppés par intervention des délégations d’étudiants et d’enseignants. La présence d’importants renforts de forces de l’ordre ayant pour consigne de réprimer durement laisse en effet prévoir le pire.
Des informations commencent à circuler en provenance de Aïn El Hammam, à propos d’un mot d’ordre (…) -
Mardi 8 avril 1980
8 avril 2004, par MasinMardi 8 avril 1980.
– Premier jour de l’occupation de l’Université de Tizi-Ouzou.
A Tizi-Ouzou, une assemblée générale, très dense (plus de 1000 étudiants étaient présents) décide à l’unanimité la grève générale illimitée avec occupation des locaux jusqu’à satisfaction de leur programme de revendication (enseignement du berbère...) et la libération de tous les détenus (à cette heure on notait encore un enseignant et 4 ou 5 étudiants de Tizi-Ouzou parmi les 20 détenus d’Alger).
L’AG (…) -
Lundi 7 avril 1980
7 avril 2004, par MasinDès la veille au soir, et surtout très tôt le matin, toutes les voies de communication entre Tizi-Ouzou et Alger sont soigneusement filtrées.
Cars, trains, voitures particulières sont contrôlés et tous les jeunes porteurs de pièces d’idéntité de Tizi-Ouzou sont intimidés, stoppés, ou même refoulés. Le train au départ de Boumersès est bloqué par les gendarmes. Un véritable barrage est installé à Si Mustapha (limite de la wilaya d’Alger). En Kabylie, c’est à Draa El Mizan qu’une (…) -
Dimanche 6 avril 1980
6 avril 2004, par MasinDimanche 6 avril 1980.
AG des étudiants de Tizi-Ouzou qui décident de se mettre en grève afin de participer massivement à la manifestation du lendemain 7 avril à Alger.
A 17 heures, une pré-réunion constitutive du comité antirépression se tient avec une douzaine d’enseignants et d’étudiants. Rendez-vous est pris pour le lendemain 18 heures afin de faire le bilan de l’éventuelle répression d’Alger.
On apprend par ailleurs qu’au village des "Aghribs" près d’Azazga un ancien camp (…) -
5 avril 1980
5 avril 2004, par MasinSamedi 5 avril 1980.
Les étudiants envahissent un des centres de tirage de l’université (face au refus de l’administration) et tirent à des milliers d’exemplaires la lettre "réponse à El Moudjahid" faite par Mammeri. Celle-ci sera diffusée massivement partout à Alger, Tizi, etc., elle sera même publiée (contre la volonté de son auteur) par le Matin de Paris.
– 4 avril 1980
– Du 26 mars au 1er avril 1980
– Du 9 au 25 mars 1980 -
4 avril 1980
4 avril 2004, par MasinVendredi 4 avril 1980.
Face aux risques sérieux de répression qui se dessinent à l’approche de la manifestation du 7 avril à Alger, prévue à 10 heures place du 1er-Mai, un groupe d’enseignants ainsi que quelques étudiants, étudient la possibilité de mettre sur pied un comité antirépression. Rendez-vous est pris pour le dimanche 6 avril à 17 heures. La semaine précédente, on a même assisté à une tentative d’agression à l’égard d’un enseignant syndicaliste.
Chronologie du 9 mars au 1er (…) -
Du 9 mars au 1er avril 1980
3 avril 2004, par Masin– Dimanche 9 mars 1980.
En deux années et demie d’existence, le Centre universitaire de Tizi-Ouzou a déjà connu trois grandes grèves dont la dernière en date, très dure, s’est déroulée du 17 octobre au 13 novembre 79 ; elle posait le problème de la représentation authentique des étudiants dans l’instance universitaire. Le FLN avait accusé les meneurs d’être des berbéristes, voire des bébéro-marxistes (ou plus prosaïquement des Bougiots).
On avait alors supprimé la venue des étudiants (…)