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L’université de Tizi-Ouzou : une mémoire mutilée, un rempart sacrifié

lundi 4 février 2008, par Masin

Le mouvement de protestation qui s’est emparé de l’Université de Tizi-Ouzou, relayé par quelques journaux de la presse algérienne et quelques médias Internet Kabyles, a remis aux devants de la scène cette université dont le nom est historiquement lié au Mouvement culturel berbère et à la fronde kabyle contemporaine.

Bastion des luttes démocratiques, cheville ouvrière du Mouvement culturel berbère (MCB) durant les années de braise, l’Université de Tizi-Ouzou avait aussi la particularité d’être en symbiose avec son environnement immédiat et les aspirations de la population kabyle. Elle était une pépinière de militants politiques où venaient recruter les divers courants politiques "bourgeois" et de "gauche".
Dans les années 80, celles de la clandestinité, elle a été un formidable outil d’éducation populaire aux droits démocratiques, avec une déclinaison selon la sensibilité et les rapports de forces politiques au sein de ses structures autonomes et indépendantes de toute allégeance au pouvoir.

Depuis le début des années 90, c’est-à-dire après la légalisation du "multipartisme", ce rôle sera fortement amoindri et ne cessera de décliner. D’avant-garde politique, l’Université de Tizi-Ouzou sera à la remorque et adoptera un profil bas devant les grandes questions auxquelles était et reste confrontée la Kabylie. Pour preuve, son "exclusion" consommée des structures du "Mouvement des archs", au lendemain du Printemps noir qui a ébranlé la Kabylie en 2001.
Aujourd’hui, en 2008, l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou est à la traîne du débat politique. Comment et Pourquoi ?

2Les comités autonomes de l’Université de Tizi-Ouzou : un acquis du MCB dilapidé par le RCD2

Pour comprendre la situation actuelle, il faut remonter aux années 1985-1990, car c’est là que résident les racines du mal.
L’appel des Messieurs Saïd Sadi, Ferhat Mehenni, feu Mustapha Bacha et Mokrane Aït Larbi, en novembre 1988, à la tenue des Assises nationales du Mouvement culturel amazigh, lesquelles ont accouché du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), sur le campus d’Ihesnawen lui-même, et ceci avant même la promulgation officielle de la nouvelle constitution de Chadli légalisant "les associations à caractère politique", a marqué un tournant irréversible dans l’histoire et la destinée de cette université.

Mustapha Bacha, même s’il n’y était pas étudiant, avait particulièrement ses entrées à l’université où il jouait un rôle important dans la formation politique des étudiants des comités autonomes. À partir de 1984-1985, il avait réussi, avec d’autres "camarades" à lui, dont Abbas Hamadene (qui fera un passage par le RCD à ses tout débuts avant de rejoindre le Front des forces socialistes, le FFS) et Sadeq Akrour (qui finira par rejoindre le Parti socialiste des travailleurs, le PST, en 2001 et actuellement maire de Barbacha dans le département de Bgayet), à constituer un groupe important d’étudiants militants de l’amazighité, souvent gauchistes.

Au même moment, un groupe de jeunes berbéristes culturalistes activait fort sur le campus de Oued-Aissi, fief du Parti de l’avant-garde socialiste, le PAGS, connu pour son opposition farouche à la revendication amazighe jugée bourgeoise et pro-impérialiste. Pour la première fois depuis des années, ce groupe va renverser la tendance et arracher le comité autonome de la cité universitaire de Oued-Aïssi (CCOA) au PAGS.

Délogé de Oued-Aïssi, le PAGS subira le même sort sur le campus de Hasnawa, grâce au trio Mustapha-Abbas-Sadeq et d’autres étudiants.
La question berbère va alors connaître son âge d’or à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Production théâtrale (troupes Imsebriden et Meghres), aide à la création d’associations culturelles dans les villages, coordinations de toutes sortes, l’université de Tizi-Ouzou va rayonner sur toute la Kabylie et même au-delà.

Même la question de l’égalité hommes-femmes fera son apparition massive à cette période, grâce à des étudiantes dont la majorité étaient issues du berbérisme.

La création officielle du RCD en février 1989 va entraîner dans son sillage toutes les forces vives des comités autonomes, en exploitant une seule et unique fibre : l’amazighité !

2Les années 90 : le rôle maffieux des partis politiques au sein de l’Université2

La promulgation de la constitution de Chadli en septembre 1989 va sonner le glas de l’unité de ces comités et inaugurer une ère de déchirements extrêmes entre les forces politiques présentes à l’université.
Le RCD, le FFS, le PAGS, l’extrême gauche (le PST de Salhi Chawki et le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune) vont se livrer une lutte féroce pour l’hégémonie sur les comités.

Dans ce climat délétère, les étudiants islamistes très présents sur les campus de l’université, manipulés discrètement jusque-là par les diverses administrations de l’université au gré de leurs intérêts, notamment par les diverses directions des cités à propos des salles de prière, vont montrer leurs dents. L’UGEL (Union générale des étudiants libres), affiliée au Hamas de Nahnah, et l’UNJA, qui était "interdite" [1] sur les campus de Tizi-Ouzou dans les années 80, vont activer au grand jour au sein de cette institution.

Les étudiants affiliés au RCD, au FFS, au PT et au PST vont s’attaquer rudement aux quelques membres des Comités autonomes restés irréductiblement opposés au processus de normalisation par le régime. Lorsque les Comités autonomes vont peser de tout leur poids pour que l’université de Tizi-Ouzou prenne publiquement position contre la Constitution de Chadli qui ne reconnaissait pas Tamazight, ils feront face à une inimitié sans précédent de la part des étudiants embrigadés dans le RCD. Ceux-ci vont user de tous les moyens, y compris de la violence physique (rôle dévolu à l’époque à un certain étudiant en première année de médecine, actuel directeur de la maison de la culture de Tizi-Ouzou, Ould Ali L’hadi), pour normaliser les structures universitaires et les rentrer dans les rangs.

La démocratisation de façade a eu des conséquences dramatiques sur le MCB, les structures autonomes de l’université et sur les ressorts politiques de la société kabyle.
C’est ainsi que le département de Tamazight de l’Université de Tizi-Ouzou, arraché dans le sillage de la grande manifestation du MCB le 25 janvier 1990, se verra confié à un professeur issu du département de langue et littérature arabes dont les allégeances au pouvoir sont un secret de Polichinelle, M. Rabah Kahlouche, actuel recteur de l’Université de Tizi-Ouzou.

Durant son passage au département de Tamazight, la première mesure qu’il a prise, sous couvert de rationalité scientifique, est d’autoriser les inscriptions au département de tamazight aux étudiants issus des lettres arabes alors que les "bataillons" de militants de tamazight étaient pour la plupart issus des facultés des sciences ! En prenant soin, bien entendu, d’offrir des places à quelques activistes MCB proches du FFS !
Les postes de responsabilités à tous les échelons universitaires, tenus jusque-là par des "cadres" de la SM (sécurité militaire algérienne, actuellement appelée DRS : Département du renseignement et des services), ont été progressivement confiés à des militants de partis politiques, au RCD surtout qui a offert des récompenses à tous les étudiants qui l’ont porté à bras-le-corps dans les douloureux moments de sa naissance et à tous les opportunistes qui vont grossir ses rangs.

L’université de Tizi-Ouzou est alors définitivement mise au pas, livrée aux marchandages des forces politiques présentes, sans aucune vision de l’intérêt commun ou à long terme, sans égard à la mémoire militante de cette université. Ce fut la politique de la terre brûlée pratiquée par ceux qui, hier, ont contribué à donner aux structures étudiantes et syndicales de cette université une assise politique de valeur, un rôle socioculturel et politique avant-gardiste et à qui la population accordait une confiance absolue ! Il fut un temps où un tract tiré sur une ronéo clandestine dans une sombre chambre du campus Ihesnawen ou Oued Aïssi était lu dans le dernier hameau de Kabylie et suivi à la lettre !

La suite, une série d’évènements aussi absurdes que douloureux dont l’université de Tizi-Ouzou se fera complice :
• Ben Bella se voit décerner un doctorat honoris causa en présence de militants amazighs aux noms illustres (dont Idir Ahmed Zayed, Tigziri),
• Bouteflika vient à Tizi-Ouzou insulter publiquement les Kabyles et proclamer son refus total de la reconnaissance officielle de tamazight avec le soutien en direct d’un ancien militant pagsiste, Madjid Benyaou, qui, par le passé, a pris part à la rédaction de tous les documents majeurs du MCB (notamment le 2e séminaire de l’été 1989),
• l’Université de Tizi-Ouzou se voit interdire toute participation aux structures des Archs lors du Printemps noir par Belaïd Abrika, lui-même enseignant dans cette université !
Sans compter toute la gestion mafieuse qui y sévit, véritable obstacle à toute espérance de sursaut de redressement.

2Les années 2000 : Ourida Kessal-Larfi, l’arbre qui cache la forêt2

En 2008, l’Université de Tizi-Ouzou revient sur la "scène médiatique".
Au cœur de cette "tempête" qui sent le retour de forces politiques désespérées, un litige avec la directrice des œuvres sociales, Madame Ourida Larfi, de son nom de jeune fille Kessal, et de son bras droit Ahmed Aïmer, surnommé par les Anciens Ahmed Aghyul à cause de son incompétence.

Ourida Kessal, longtemps associée au nom de la cité de jeunes filles M’douha, n’est pas un produit spontané.
Le nom de Ourida Kessal est intimement lié à la présence de l’UNJA et de la SM à l’université de Tizi-Ouzou depuis la fin des années 70.
Autour de la cinquantaine, Ourida connaît l’université de Tizi-Ouzou comme sa poche. Elle y a fait ses études de droit. Elle y a été embauchée alors même qu’elle était encore étudiante. Prise en charge par les barons du pouvoir très jeune, elle a participé à tous les mouvements de torpillage des structures étudiantes, notamment au niveau de la cité de jeunes filles M’douha où elle a fortement contribué à l’implantation des sœurs musulmanes.

Utilisation de l’intimidation et même de la violence physique, instrumentalisation des "sœurs musulmanes", mobilisation des étudiantes liées à la SM (dont l’une d’elle est devenue députée aux avant-dernières élections législatives, Cherifa Benamar) et souvent de "femmes étrangères à l’université" (des "obligées" des commissariats de police à cause de leurs activités illicites, en clair des prostituées), pressions multiples sur les parents des filles du comité, menaces sur leur vie privée, Ourida a même séquestré deux étudiantes pour avoir tenté d’organiser une assemblée générale à M’douha.

Ainsi, Ourida Kessal a un passé et un passif lourds de pourrie. Cela, tout le monde le savait, le sait.
Combien de fois a-t-elle été dénoncée ? Combien de fois a-t-elle changée de service ? D’innombrables fois. Mais elle est toujours là et elle y sera pour longtemps.
C’est une femme dangereuse, d’autant plus dangereuse que c’est une femme fidèle : fidèle au système !
Lorsque ses "semblables" couraillaient à gauche et à droite pour une hypothétique promotion sociale chez les nouveaux "rois" de Koukou, elle a choisi le RND !
Alors, tout ce remue-ménage la concernant, s’il est justifié, il n’en cache pas moins quelques zones d’ombre.
Dommage que l’Université de Tizi-Ouzou soit réduite encore à "ronger" l’os !
Que cache ce mouvement ? D’anciennes belles-mères sur le retour ? D’anciennes idéologies ailleurs déliquescentes qui tentent un retour en Kabylie ?
Très probablement. "Cette machination allant dans le sens à laminer l’esprit revendicatif dans notre université ne peut constituer qu’une étape préparatoire pour asseoir le lit des réformes imposées et élaborées dans l’opacité la plus totale par le Pouvoir, pour la privatisation du système universitaire algérien", affirme un membre de la CLE au magazine web Kabyle.com.

Comment se fait-il que les comités autonomes de l’Université ne soufflent mot sur l’actualité dramatique de la Kabylie ?
Comment se fait-il que dans une manifestation d’étudiants à Tizi-Ouzou, pire sur le site de la CLE, on ne voit pas le moindre petit drapeau amazigh, après les événements de 2001 et alors que des femmes, au fin fond du Moyen-Atlas, l’exhibent fièrement ?

Si l’histoire récente du MCB a relativement intégré dans ses écrits, très rares certes, quelques pans des luttes étudiantes de l’université de Tizi-Ouzou, depuis la fin des années 80, il n’en est rien.

Les étudiantes et étudiants qui ont fait leur initiation politique l’université de Tizi-Ouzou durant ces années-là, et dont la plupart vivent aujourd’hui en exil, se doivent de prendre leur responsabilité, celle de témoigner. Sinon, d’autres le feront à leur place. Il auront ainsi à perpétuer leur habituelle et douloureuse destinée : celle d’être "racontés" par les "autres" !

La Rédaction


[1Cette organisation, qui fait partie des organisations de masse liées au FLN, ne pouvait agir en tant que telle au sein de l’Université de Tizi-Ouzou où seuls les comités autonomes élus démocratiquement par les étudiants représentent les étudiants

Messages

  • Azul,

    Merci pour ce merveilleux témoignage, commbien il est vrai ce que vous dites. Étant à ancien étudiant de Hasnawa, je déplore ce qui ce passe présentement dans cette université. Combien est désolant le site internet de cette université, comme vous le mentionnez si bien, aucun mot en Tamazight et même pas un petit Z. La situation est désolante, chaque fois j’enttends parler de Hasnawa ça me rappelle la chanson d’Akli yahiatene : Ay Axxam d acu ik yu&an ou bien celle de Cherif Hamani : A tala ass a ussi&d akem zzura&... ahlil ahlil

    La seule activité pour le 20 avril 2007 fut une marche des étudiants on brandissant le drapeau algérien et aucun drapeau de tamazgha. Vous n’avez pas citez un élément (étudaint) ayant marqué aussi ces années de brèses de Hasnawa, ce dernier n’est rien d’autre que karim che guevara et croyez moi que ce denier est retourné à l’université pour fonder un mouvent des étudiants et qui a pour idéologie, le boumdianisme et de là tous ces drapeaux de couleurs nationale à toutes les sauces dans les manifestations. (croyez-moi que c’est vrai ce que je vous dit, car j’ai rencontré ce dernier lors de mon passage en Kabylie il y de cela 3 ans). aka itsigrawliwin

    • LES KABYLES NE VEULENT PLUS ACCEPTER LE DIKTAT D’UN GOUVERNEMENT ARABE SUR LEUR TERRE BERBERE.

      Pour survivre, les Kabyles et les Berbères en général ont du faire plusieurs fois dans leur histoire des sacrifices énormes, renoncer à leur spécificité identitaire et culturelle pour pérenniser leur existence et vivre en paix et en harmonie avec tous leurs concitoyens, nouveaux ou anciens. Mais avec des envahisseurs barbares, la paix et l’égalité n’ont pas droit de cité. Ainsi en s’assimilant aux conquérants arabo-islamistes, ils ont vite fait de gonfler les rangs de leurs envahisseurs qui sont passé d’un statut de minorité à un statut de majorité sur les deux plans, numérique et idéologique. Ayant été forcé de plonger dans l’arabo-islamisme, les berbères ont quand même commis une erreur fatale, mais le propos aujourd’hui n’est pas de revenir en arrière pour corriger l’histoire, vu que c’est impossible. En effet, cela ne pouvait constituer un problème si le conquérant arabo-islamiste avait accepté de devenir l’égal de son hôte indigène berbère. Malheureusement, force est de constater que les envahisseurs arabo-islamistes ne sont pas suffisamment civilisés pour concevoir une vie dans l’égalité et la liberté une fois la paix revenue. En revisitant l’histoire, nous constatons que les arabo-islamistes, obéissant à une idéologie barbaro-fasciste, ont toujours cherché à avaler les Berbères par la terreur et la violence en vue de les assimiler ou de les exterminer.

      La question que tout les survivants berbères se posent aujourd’hui est la suivante : Ne faut-il pas récompenser les sacrifices, l’hospitalité, l’humanisme et la sagesse des Berbères en renonçant aux luttes de pouvoir et de domination et en reconsidérant la place que mérite le Berbère avec sa culture et son identité dans la vie de notre nation Algérienne ? L’Algérie est une nation où nous avons deux cultures prédominantes, la culture de l’envahisseur arabo-islamiste auquel les berbères ont, malgré eux, ouvert les bras et la culture du dominé qui n’est autre que l’hôte des envahisseurs, le Berbère. Ces deux cultures doivent bénéficier d’un même statut et de mêmes moyens. Halte au racisme et au génocide culturel antiberbère.

      Aujourd’hui, après tant de siècles de souffrance, de déchirures et de sacrifices, n’est-il pas venu le temps de songer à la véritable réconciliation entre Algériens en reconnaissant aux Berbères en général et aux Kabyles en particulier leurs droits à l’existence en officialisant leur langue et en promouvant leur héritage culturel. Le pouvoir ne doit-il pas arrêter de diviser les Algériens en favorisant et en montant une partie du peuple contre une autre ? Le racisme et la discrimination anti-Kabyle et anti-amazighe en général, qui fait partie de la politique culturel des arabo-islamistes au pouvoir, s’arrêteront-elles un jour pour aider le pays à se concentrer sur son développement et son bien-être général. La balle est dans le camp des arabo-islamistes au pouvoir.

      Un grand danger guette l’unité de la nation Algérienne, et si un mouvement de justice venait à s’enclencher à partir de la Kabylie, surtout ne montrez pas du doigt les Kabyles, car les seuls responsables seraient les tyrans arabo-islamistes au pouvoir qui font la pluie et le mauvais temps depuis l’indépendance à ce jour. Les Kabyles ne veulent pas vivre sous l’hégémonie d’un pouvoir arabo-islamo-fasciste qui leur tire dessus sans cesse. LES KABYLES NE VEULENT PLUS ACCEPTER LE DIKTAT D’UN GOUVERNEMENT ARABE SUR LEUR TERRE BERBERE.

    • Et les Arabes arrivent pour répandre leur obscurité en Afrique du Nord !

      À l’époque où l’Islam a vu le jour, nous ancêtres les Berbères, Imazighen, ont été au summum de leur gloire civilisationnelle, ayant déjà donné trois papes à l’église chrétienne, christianisé et civilisé l’Europe avec des empereurs à l’image de Septime Sévère, Caracalla, etc.

      Qui a dit que l’Afrique du Nord était sauvage à l’arrivée de l’islam ? – ce sont ceux qui l’ont envahie pour semer le désordre, la mort et la barbarie qui étaient sauvages.

      Si en Arabie on enterrait des bébés vivants et on pratiquait des viols, des massacres et le vol dans une barbarie bédouine générale, chez nous en Tamazgha, on avait déjà nos villes, nos lois, notre démocratie et le respect des valeurs sociales que nous ancêtres ont hérité de leurs ancêtres.

      Et en plus, nous avions nos rites païens, pacifiques et bienfaisants. Nous avions deux religions, juive et chrétienne, les donatistes (premiers fondateurs du protestantisme, mais l’histoire ignorante anglo-saxonne prétend que c’est en Angleterre que ce mouvement a vu le jour.) Et nous avions notre catholique : Saint-Augustin et nos écrivains dont les œuvres sont lues et étudiées jusqu’à ce jour.

      À cette époque-là, les Arabes n’existaient même pas, l’histoire n’avait pas encore entendu parler d’eux, car vivant dans l’obscurité, loin de toute civilisation.

      Et c’est cette obscurité qu’ils sont venus répandre en Tamazgha. L’Islam n’était pas le bienvenu et les Arabes non plus avec leur terreur et leur barbarie. Depuis que les Arabes ont mis les pieds en Afrique du Nord, celle-ci a été violée, arrachée à la civilisation et prise en otage pour vivre depuis, ses siècles les plus obscurs.

    • Tamazgha et l’invasion arabe

      Pour comprendre ce qui arrive aux Berbères arabo-islamisés qui tournent le dos à leur identité, revisitons l’histoire de ce roi berbère imaginaire qui part en guerre et qui, pour être obéi par son peuple, était contraint de prendre une drogue magnifiée par ses sujets, mais à la fin de la guerre, la drogue ayant fait ses effets, il se rend compte qu’il est intoxiqué comme son peuple et qu’il ne peut plus arrêter de s’adonner à leur drogue. C’est ainsi que l’arabo-islamisme a eu raison de la sagesse, du bien-être mental et de l’intelligence de nos valeureux Berbères convertis. L’arabo-islamisme qui les anéanti à petit feu, serait-il une drogue mortelle pour les Berbères ? Heureusement que parmi ces Berbères, il y a les Kabyles, sains et éveillé, qui luttent pour la récupération, la sauvegarde et la promotion de leur civilisation.


      La première apparition des Arabes dans le nord de l’Afrique date du septième siècle. On les vit arriver de l’Égypte, déjà conquise, en grandes masses de cavalerie que l’ardeur de la foi et l’amour du butin poussaient en avant. La majorité de ces guerriers apôtres n’avaient pas renoncé à l’espoir de retourner dans la péninsule arabique, où ils avaient laissé leurs familles. Ils trouvèrent le pays gouverné et protégé par les Byzantins ; les troupes qu’ils eurent à combattre se composaient, soit de soldats grecs réguliers, soit de lovées faites parmi les colonies européennes. Ces armées furent taillées en pièces ; les Arabes firent irruption dans
      les villes et dans les provinces les plus riches. Leur mission était de propager l’islamisme, leur convoitise de ramasser du butin et d’emmener des prisonniers. On ne songeait pas encore à coloniser le pays conquis et à l’annexer à l’empire musulman. Butin et prisonniers étaient emmenés vers les contrées d’où l’expédition était partie, parce qu’ils ne pouvaient être partagés entre les capteurs et l’État qu’en terre musulmane. Les villes et les districts qui se soumettaient payaient des contributions de guerre et conservaient leurs magistrats municipaux.

      A mesure que les conquérants s’avancèrent vers le couchant, ils rencontrèrent des populations indigènes (berbères) moins mélangées avec les éléments implantés en Afrique par les invasions successives des Romains, des Vandales et des Byzantins. La lutte devint plus rude ; les premiers essais d’organisation politique de la conquête datent de cette époque ; ils sont dus à Okba, puis à Naman. Les Berbères habitant les contrées ouvertes avaient embrassé depuis longtemps les différentes « hérésies » qui s’étaient produites en Afrique (donatistes, ariens, circoncellions, etc.), afin de protester à la faveur des troubles contre le joug romain, vandale ou grec. Certains adoptèrent sans difficulté l’islamisme, par suite de leur penchant aux hérésies, (correction : le Berbère n’a pas de penchant aux hérésies, il est un homme libre et laïc de nature et donc il n’a jamais accepté que la religion s’ingère dans l’administration de sa vie) et peut-être aussi pour trouver auprès des nouveaux conquérants un appui contre l’ordre politique fondé par les anciens dominateurs. Quant aux indigènes éloignée des centres de commandement, les uns suivaient la religion juive (monts Aurès) ; les autres étaient encore plongés dans l’idolâtrie (Maroc central) ; un petit nombre seulement s’était plus ou moins rapproché des diverses sectes chrétiennes.

      Au moment de cette conquête militaire et religieuse, la race berbère, répandue dans les régions qui ont formé l’Algérie actuelle an seizième siècle, était divisée en quatre groupes principaux : Senahdja, Masmouda, Ghoumera et Zenata. Sa conversion à l’islamisme ne fut pas, comme on l’a dit, très sincère, et elle apostasia la religion nouvelle jusqu’à douze fois, saisissant toutes les occasions, même l’apparition des hérésies musulmanes, pour tenter de recouvrer son indépendance. Comme sous les Romains et sous les Byzantins, l’ouest se montra plus rebelle à l’obéissance. Cet état d’anarchie se prolongea jusqu’à l’invasion de l’Espagne. Les généraux arabes se hâtèrent alors de faire passer le détroit à des bandes considérables de Berbères qui, trouvant un théâtre nouveau à leur turbulence, admis aux bénéfices de la victoire, sentirent leur foi s’affermir et laissèrent un peu de repos à l’Afrique.

      Cependant les tribus indigènes n’acceptèrent jamais entièrement la domination des musulmans orientaux. Dans les querelles qui éclataient entre les conquérants, — Omeyades, Abbassides, Fatimides, — elles prenaient parti tantôt pour les uns, tantôt pour les autres. Quelques grandes familles berbères arrivèrent ainsi à une haute position ; on les vit bientôt, s’appuyant sur une réforme religieuse, fonder des dynasties qui régnèrent sur l’Afrique entière. C’est sous la domination des princes berbères zirides qu’eut lieu non plus la conquête militaire, mais la véritable invasion de l’Afrique par les Arabes. Voici à quelle occasion. Le khalife fatimide régnant au Caire, voulant se venger des gouverneurs berbères qui, après son départ, s’étaient rendus indépendants de son autorité, excita des tribus arabes, chassées du Yémen par la famine et campées dans la Haute Égypte, à faire irruption dans l’Afrique septentrionale. Ces tribus, au nombre de près d’un million d’âmes, menant avec elles les femmes, les enfants, les troupeaux, envahirent le pays sans espoir de retour, et portèrent sur leur passage la ruine et la désolation. La population berbère, refoulée par ce torrent, chercha un refuge dans les villes fermées, dans les montagnes où les chameaux ne pouvaient pénétrer ; elle marchait vers son principal berceau, l’ouest, débordant dans le sud. Ce fut un cataclysme social pour le nord de
      l’Afrique. Cependant, les envahisseurs n’ayant aucune organisation politique, ni un chef pour les diriger, la race berbère ne tarda pas à regagner la prépondérance.

      C’est après ces événements, qui s’étaient produits dans le XIe siècle de notre ère, peu avant les
      croisades, que sortirent du Maroc pour régner sur toute l’Afrique musulmane les dynasties berbères des Almoravides et des Almohades. Cette fois, le mouvement de conquête marcha de l’ouest à l’est ; il avait écrit sur son drapeau : Retour vers l’islamisme primitif. Mais les Berbères le secondèrent comme une réhabilitation et une revanche contre la première conquête. Les tribus arabes, disséminées dans le pays, ne purent lutter sérieusement. Éloignées des villes, elles purent, tout en se soumettant, conserver quelque liberté et jouer un rôle lorsque les dynasties berbères morcelées se disputaient le pouvoir.

      Au XVIe siècle, le Turc Aroudj et son frère Kheir-Eddin apparurent. Le nord de l’Afrique était en proie à de violentes dissensions : à l’est, la famille des Hafsides, divisée, s’arrachait une autorité plus nominale que réelle ; les provinces de Tunis, de Constantine et de Bougie,
      tiraillées en sens divers par les prétendants, étaient continuellement en révolte. Les dépendances de l’ancien royaume des Beni-Zian, à l’est de Tlemcen, avaient secoué le joug depuis Mostaganem jusqu’à Alger. Dans l’ouest, les Beni-Merin, fractionnés en petites souverainetés, ne pouvaient dominer les troubles qui divisaient la population berbère. De la frontière de l’Égypte jusqu’à l’Océan, nulle part on ne rencontrait une autorité vigoureuse, une société calme et assise. Les côtes avaient été attaquées par les puissances chrétiennes. Les Portugais étaient maîtres de Ceuta, d’Arzilla, de Tanger, d’Azemmour, de Safi et de toute la province de Dekhala dans le Maroc ; les Espagnols occupaient le pennon de Vilez, Mellila, Mers-el-Kebir, Oran, le pennon d’Alger, Bougie et le fort de la Goulette devant Tunis ; les Génois s’étaient établis à Djidjelli. Cette situation explique le facile triomphe des Turcs qui se présentèrent pour aider les indigènes à chasser les chrétiens du littoral et s’emparèrent du pouvoir par trahison.

      La domination turque a duré plus de trois siècles ; elle a laissé cependant peu de traces dans le
      pays. La marche du temps a certainement effacé quelques unes des causes d’antagonisme qui divisaient les Arabes et les Berbères ; mais elle n’a pas pu, sans le secours d’un gouvernement intelligent et dévoué, former une nation des débris de tant de races diverses. Les solitudes incultes du Sahara et les âpres montagnes du littoral ont préservé des fractions des tribus berbères du régime oppressif et dissolvant des Turcs ; mais les habitants des plaines, des plateaux et des vallées ouvertes ont subi tous les malheurs de la plus dure tyrannie. Les traditions nationales, les souvenirs de l’autonomie se sont perdus ; une seule chose resta commune : la foi. Les Turcs n’ont été que campés en Algérie, comme dans tous les pays où ils ont établi leur puissance. Ils semblaient avoir pris le pays à ferme, dans le seul but d’en tirer des impôts ; ils nouaient peu de relations avec les indigènes. Aussi peut-on dire qu’en 1830, il avait suffit à la France que quelques navires pour ramener en orient tout le personnel de la domination turque.

      Quand la France a envahi l’Algérie ; les races qui avaient joué un rôle dans l’histoire du pays se trouvaient groupées de la manière suivante : Dans le sud, principalement vers l’est et dans la partie centrale comprise entre Mostaganem et Alger, étaient les Arabes ; sur le plateau central, se développant de la frontière de Tunis aux montagnes de l’Ouennougha et dans les vallées les plus ouvertes, étaient les Berbères les plus arabisés ; dans l’extrême sud, principalement vers l’ouest et dans les chaînes de montagnes, les Berbères qui s’étaient le moins laissé entamer par les Arabes et par les Turcs.

      La Kabylie du Djurdjura était encore un foyer d’indépendance berbère à peu près inviolé. Les descendants des familles indigènes qui avaient exercé une autorité souveraine sur ce territoire plus ou moins étendu formaient la noblesse militaire. Les Kabyles du littoral méditerranéen méritent une mention spéciale. La plupart n’avaient jamais obéi ni aux Turcs, ni à Abd-el-Kader. Le massif montagneux du Djurdjura, entre Dellys et Bougie, fut toujours le centre de l’indépendance kabyle. Là, le gourbi, maison ou cabane de chaume (axxam) ; au lieu du douar, nous trouvons le village (Ttaddart) ; plusieurs villages composent une Takharoubt, fraction de la tribu. La population est fixée au sol ; elle est laborieuse, obligée de lutter contre de grandes difficultés pour assurer son existence ; les individualités s’accusent plus fortement ; les intérêts collectifs sont moins puissants ; la constitution politique a un caractère démocratique très tranché. Le village est la base de l’organisation ; tous les chefs sont à l’élection : ce ne sont plus des commandants militaires, mais de véritables magistrats municipaux. Le maire du village, amin, n’a que des pouvoirs limités ; il est l’agent de la djemaa qui délibère sur les affaires et décide souverainement. Elle est composée des notables et rend la justice civile, commerciale et correctionnelle, d’après des codes (Azref) particuliers pour chaque tribu. Dans les occasions solennelles, tous les hommes en état de porter les armes prennent part à la délibération. Les décisions sont rendues par acclamations. Chaque village a son autonomie, et ce n’est qu’exceptionnellement qu’il reconnaît l’autorité d’un chef de tribu, le sage (Amedyaz), élu par les amins. Lorsque la guerre éclate, on proclame un chef, sorte de dictateur, pour commander ; la guerre finie, chaque confédéré reprend sa liberté d’action. On a préconisé cette organisation comme le prototype de la démocratie républicaine.

      Les Berbères des pays ouverts sont surtout adonnés à la grande culture, à l’élève des bestiaux ;
      ceux des montagnes, à la petite culture et à l’industrie. Les Arabes sont nomades, commerçants ; ils ont des troupeaux de montons et de chameaux.

      Ce résumé fera comprendre avec quelle réserve il faut étudier les populations indigènes de notre pays pour ne pas nous tromper sur le système de gouvernance à adopter. Le système ne doit pas être le même pour des races qui ont des aptitudes si tranchées et si différentes ; elles n’arriveront pas toutes par le même chemin à cet avenir commun qu’on attend. On remarquera que le degré de ferveur religieuse tient plus au genre de vie qu’à la race ; les Berbères de l’ouest sont beaucoup plus fanatiques que les Arabes, le paysan que le voyageur, l’habitant des pays ouverts que le montagnard. Celui-ci connaît la propriété individuelle, il a des intérêts fixés au sol ; celui-là, au contraire, n’a que sa foi qui soit bien à lui. Chacun se
      bat pour ce qu’il aime le plus.

      En voyant combien des éléments essentiels sur lesquels reposent les sociétés chrétiennes manquent à cette Tamazgha islamisée, on se demande comment les musulmans ont pu autrefois atteindre un état de civilisation, et comment l’Afrique du Nord, après une décadence de plusieurs siècles, n’est pas retombée dans la barbarie. C’est peut être là que réside le génie des Berbères. L’avenir nous apprendra davantage sur la capacité de ce redoutable peuple à résister à toutes les formes d’oppression qu’il subit depuis des lustres sous la pire des colonisations qu’il a connu.

      Dihia

    • Message pour les arbo-islamistes

      Pour répondre à nos nombreux détracteurs arabo-islamistes, je crois avoir trouvé deux articles intéressants :
      1- [ http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1044 ] . 2- [ http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1038 ] . Sans rancunes, juste pour échanger nos visions du monde et pour remettre les choses à leur place. Faut-il vous rappeler aussi qu’en Algérie, il y a ceux qui ont une vision occidentale et ce ceux qui ont une vision orientale du monde.

      Signalons au passage, au cas vous l’auriez oublié, que l’Algérie est géographiquement un pays d’Occident et que dans le passé, avant que la supercherie arabo-islamiste ravage les esprits, la vision Berbère était afro-occidentale. On ne doit tricher avec la nature des choses. Pour le problème de croyance, chacun doit être libre de croire à ce qu’il veut. L’Homme doit primer sur tout. Rien ne doit être plus sacré que la liberté, la dignité, et l’identité d’un homme. Je termine en vous assurant que je ne favorise aucune religion, mais étant donné que les Juifs, les Chrétiens, le Judaïsme et le Christianisme sont constamment ciblés et par l’islam et par les islamistes et étant donné que nous sommes des citoyens du monde qui respectent toute l’humanité, il va de soi que nous prenions la défense des victimes et non des bourreaux. Nous sommes pour l’instant les avocats des victimes, sachant que nous sommes aussi vos victimes. Le jour où vous aurez appris à être aussi tolérants que les Juifs, les Chrétiens et tous les autres êtres humains, nous vous ouvrirons les bras. A bon entendeur salut. Tanemmirt & Artufat

    • Arrêtez vos délires.

      Cet article, monsieur le "journaliste’’ ne vous honore guère car Madame Kessal Larfi Ourida qui a tant donné à toute la Kabylie est un exemple de force et de réussite pour toutes les filles de la région écrasées les oppressions de toutes formes ...

      Les milliers de filles Kabyles auxquelles elle a assurée sécurité et services durant les années de terreur et de folie en témoignent chaque jour ...

      Par sa force, sa determination, son courage elle a servi les filles les plus démunies de la Kabylie profonde ... elle a rassuré ces mères et pères descendus la voir dans son bureau pour se renseigner ...

      Elle a fait tout cela car elle avait de QUI tenir.

      Vous a t-elle refusé une entrevue pour lui faire un bûcher virtuel sur ce site !?

      Lamentable article !

      Arezki Kessal, fier de toi cousine et Dame de fer !

    • La religion de la mort

      « Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu’à ce qu’ils payent le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient soumis » - Coran :IX, 29.

      Lire la suite : http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1053

    • Réponse aux menaces du Haut Conseil islamique algérien

      18 février 2008

      On vient de me faire part de menaces proférées à mon encontre par le Haut Conseil islamique algérien.* [1]

      J’en ai pris connaissance et dois avouer ma tristesse à l’égard de cette prédisposition typiquement musulmane à céder aux tentations de l’intolérance. N’étant mû par aucune haine, seul un vague sentiment de pitié à l’égard de ces misérables vigiles érigés en gardiens de la conscience collective est venu m’effleurer.

      Je dois dire que j’appréhende sérieusement ce qui est susceptible de se produire dans un avenir proche. Pourquoi ? Parce que ces dévots salariés, à travers leurs calomnies, menaces et intimidations, veulent mutiler la nation en la privant de toute libre-pensée. Ils cherchent à étouffer toute voix discordante pour pouvoir jouir tranquillement des effets désastreux de la cécité collective qu’ils ont instaurée. Pour sauver leur grosse galette, ils ont mis en faction un Imam en treillis à la porte de chaque conscience pour régenter jusqu’à notre profonde intimité.

      Qui oserait encore écrire, réfléchir et suggérer sans risque de se faire égorger au coin d’une sombre ruelle ? Qui oserait dire haut et fort tout le mal qu’il pense des imposteurs corrompus sans être vilipendé, poursuivi et condamné ? Et encore, qui oserait embrasser une religion autre que l’Islam sans être excommunié, lynché ou tué ?

      Ainsi donc, le fait de critiquer un membre du clergé musulman se prenant pour une divinité nous voue de facto aux gémonies de cette institution allergique à tout esprit critique. Que ces tâcherons enturbannés soient rassurés : je ne verserai pas dans le mensonge et l’exagération. Je leur abandonne volontiers cette vile tâche dont ils ont l’art et le secret.

      Dites-moi, de grâce, comment croire à l’intégrité du ministre des « AFFAIRES » religieuses qui se ballade à bord d’un 4x4 financé par le Fonds destiné à la gestion et l’entretien des lieux de culte ? Je ne m’étalerais pas sur les cas de corruption à laquelle se livrent les poilus qui gèrent l’Islam d’Algérie, l’ex-chargé de communication de ce département s’en est bien chargé. Il a cité 37 dossiers compromettants.

      Les Algériens sourient quand ils entendent les tartufes du HCI parler de rectitude et de loyauté. Vous voulez la preuve de ce que j’avance ? Je vous la livre en l’état. Durant l’année 2005, alors que je dirigeais la rubrique locale d’El Watan, un entrepreneur s’est déplacé à notre rédaction pour dénoncer la corruption à grande échelle pratiquée au Haut Conseil islamique. Cet entrepreneur, ancien maquisard de surcroît, avait effectué des travaux de réfection au siège national du HCI. La tâche accomplie, des hauts fonctionnaires de cette « auguste » institution lui auraient exigé des dessous-de-table, en contrepartie de la signature diligente de la facture.

      L’entrepreneur, un dur à cuir, a refusé sagement l’offre des fonctionnaires. En guise de sanction, il a vu sa facture de 170 millions de centimes bloquée pendant plus de 2 ans !

      Mensonges me diriez-vous ? J’ai consacré deux articles à cette affaire et publiés dans la page 23 du quotidien El Watan, entre 2005 et 2006. À ces tartufes qui volent au non d’Allah en récitant des versets et des hadiths certifiés entre deux méfaits, de me contredire. Revenons maintenant à l’appel au lynchage dont je suis l’objet. Dans cette diatribe, il est dit que Sa Majesté, Abderrahmane Chibane fut « un pionnier de notre renaissance ». Mais de quelle renaissance parlent ces oulémas qui croient détenir la science infuse ? Qu’ont-ils donc inventé d’autre que l’exclusion, la haine et l’intolérance ? Ils ont même l’outrecuidance d’instituer le 16 avril « Journée de la science », alors qu’ils sont à la traîne de l’humanité. Quant à leur participation à la guerre de libération, ces patriotes de la 25e heure l’ont faite dans les salons feutrés du Caire.

      Dans quelle hauteur siège donc cette tolérance quand les chrétiens, citoyens de seconde zone et objets d’une loi scélérate sont persécutés et emprisonnés au nom d’une religion que l’on ne cesse de présenter comme compatissante et miséricordieuse ? Mais où est cette Renaissance quand les vautours tiennent le haut du pavé dans une Algérie reléguée au rang des pays les plus corrompus de la planète ? N’est-il pas du reste, suicidaire de contredire des inquisiteurs de cette engeance ? De nombreux intellectuels et opposants ne sont plus de ce monde pour avoir bravé ces vigiles de la foi.

      Quant à cet obscur Renouveau dont on parle, il s’exprime parfaitement par les balles explosives de vos gendarmes qui ôtent quotidiennement la vie aux Kabyles récalcitrants.

      Le HCI pousse le ridicule jusqu’à nier la persécution des chrétiens d’Algérie. Comment peut-on interpréter la condamnation de trois jeunes Kabyles à trois ans de prison ferme pour avoir embrassé le christianisme ? Et ce directeur d’école licencié ? Et la promulgation de la loi régissant les cultes non-musulmans ?

      Faites un tour du côté de Bir Khadem et racontez-moi le sort réservé à l’ancienne église. Ce lieu de recueillement, construit dans un style néo-gothique en 1843, abrite aujourd’hui le siège d’un parti politique. L’église d’El Biar, la connaissez-vous ? Elle est transformée en bibliothèque municipale. Contemplez votre tolérance, chers Messieurs… Vous souvenez-vous de Mgr Duval et de son combat pour une Algérie indépendante ? Il fut un bon chrétien, tolérant et amoureux de cette Algérie que vous avez vouée à la grégarité et au fanatisme.

      Je ne m’étalerai pas sur les confusions d’ordre historique contenues dans votre « lettre de menaces ». En revanche, je voudrais clarifier un point essentiel. Les tribus hilaliennes qui ont dévasté l’Afrique du Nord au XIe siècle ne furent point des pasteurs comme vous le dites, mais des pillards, dont l’Algérie, porte aujourd’hui encore les stigmates. Pour vous en convaincre, je vous invite à lire Ibn Khaldoun.

      Vous dites aussi que les Arabes, dans leur conquête de l’Afrique du Nord, « étaient accompagnés d’éducateurs et d’hommes de grande spiritualité qui ont répandu le message de l’Islam ». C’est vrai, ils ont répandu le message coranique en même temps que le sang des Berbères ! Par ailleurs, il aurait fallu que ces hordes barbares soient elles-mêmes civilisées pour prétendre civiliser autrui. Je vous rappelle que la France coloniale nous a déjà servi ce discours.

      Quant à la pureté des races, je conviendrais qu’il n’y a pas de race pure, mais je ne me revendique pas de la même origine que la vôtre de peur d’endosser une part du désastre moral et spirituel que vous avez provoqué à l’échelle planétaire.

      Et je profite de cette occasion pour inciter les Kabyles à refuser cette idiote soumission aux dogmes fanatiques en revenant à leurs valeurs ancestrales de laïcité et du respect de la vie.

      Enfin, je vous invite à faire l’expérience de ce sentiment divin qu’est l’amour du prochain en libérant vos brebis de la culture de l’exclusion et de la haine dans lesquelles vous les avez enfermées depuis si longtemps.

      Ahmed Benchabane

      [1] Réplique à un pamphlet de A. Benchabane, journaliste à Montréal, Canada.

      Un de nos compatriotes algériens, journaliste au Canada, vient de s’adonner à un réquisitoire digne d’un procès de l’inquisition à l’encontre du cheikh Abderrahmane Chibane, ancien député à l’Assemblée algérienne, ancien ministre des affaires religieuses et actuel Président de l’Association des oulémas algériens. Pourquoi cela ? Le Professeur Chibane a eu le tort de répondre à un missionnaire évangéliste qui a agressé l’Islâm à Tizi Ouzou ces derniers jours, et a fini par quitter le pays. Le journaliste du nom de A. Benchabane a pris la défense de ce missionnaire en invectivant le Pr Chibane à l’aide d’une série d’injures...........

      Or, le Pr Chibane est loin de tout cela. Homme de culture, ouvert, il a toujours été respectueux de ceux qui ne partagent pas ses convictions ; disciple du cheikh Ibn Badîs, pionnier de notre renaissance, il préconise le dialogue et la coexistence pacifique avec les autres religions à condition qu’elles respectent l’Islâm, surtout dans notre pays.

      Par ailleurs, le journaliste avance dans son pamphlet des contre vérités qui n’ont aucun fondement. En effet, s’il est vrai que le Christianisme est plus ancien d’un point de vue historique que l’Islâm, il n’y a pas d’opposition irréductible entre eux, puisque l’Islâm complète le Christianisme tout comme ce dernier a complété le Judaïsme. L’Islâm fait preuve de tolérance en laissant chacun suivre sa foi, en déclarant : « Il n’y a nulle contrainte en matière de religion ». (S2, v256). Il précise même que « celui qui veut croire qu’il croit, et celui qui ne veut pas croire qu’il ne croit pas ». (S18, v29). Il est inutile d’essayer d’intenter un faux procès à l’Islâm.

      L’auteur du pamphlet prétend d’autre part que seule la région de Kabylie serait concernée par l’activité missionnaire. Cela est inexact il va sans dire puisque cette activité s’exerce aussi dans d’autres lieux comme Oran, Ouargla… Nos compatriotes de Kabylie qui ne sont pas les seuls visés par cette nouvelle croisade, pratiquent sereinement l’Islâm de leurs ancêtres, dans leur grande majorité, mais ils ne peuvent accepter que l’Islâm soit l’objet d’un dénigrement sectaire de la part des néo conservateurs évangélistes. Il prétend aussi que les chrétiens sont persécutés en Algérie, parce que, selon lui, les cloches ne retentissent pas à la Basilique de notre Dame d’Afrique ! Devons-nous lui rappeler que le muezzin aussi ne retentit pas dans les mosquées occidentales et que les filles n’ont pas le droit de porter le foulard ! Les pays occidentaux disent que cela fait partie de leur souveraineté et du respect de la laïcité qui régit leurs Etats. Nous aussi nous avons le droit de faire appliquer notre souveraineté chez nous.

      Dans notre pays, nous respectons les minorités religieuses qui vivent parmi nous. C’est l’Islâm lui-même qui nous l’ordonne. La loi récente sur l’organisation des cultes non musulmans n’a pas pour objet de les persécuter, loin s’en faut. Ils sont libres de pratiquer leurs cultes, mais elles n’ont aucun droit de porter atteinte à la religion musulmane qui est la foi de la majorité du peuple algérien.

      L’auteur du pamphlet n’hésite pas à utiliser des mensonges gratuits et des accusations fallacieuses. Premièrement, Le cheikh Chibane n’a jamais demandé de trancher la tête des convertis. C’est là une vue de l’esprit du journaliste. Deuxièmement, que vient faire El-Qâida ici ? Il s’agit d’amalgame et de confusion politique qui n’a pas de sens, alors que le débat porte sur le prosélytisme agressif. Troisièmement, l’auteur prétend que Nous étions chrétiens, avant même l’arrivée des Arabes. Il s’agit là d’une contre vérité historique. L’empire romain a imposé le Christianisme, religion étrangère à l’époque à la Numidie et a réprimé la résistance des patriotes donatistes qui n’acceptaient pas la domination romaine. Avant l’arrivée des Arabes, le Christianisme a été détruit par les Vandales. Nous avons le témoignage du biographe de Saint Augustin évêque d’Hippone, gravement malade au moment où les Vandales assiégeaient sa ville : « En 430, il ne restait dans le pays que deux basiliques ». Cf Iosidius, évêque de Calama, Guelma. Vie de saint Augustin, pXIX, in Confessions, 9ème édition, Gaume et Cie, Paris.

      Quant aux Arabes qu’il veut assimiler à des envahisseurs, ils étaient accompagnés d’éducateurs et d’hommes de grande spiritualité qui ont répandu le message de l’Islâm, adopté rapidement par la majorité des habitants de l’Afrique du Nord. Les Banoû Hilâl, eux, étaient des pasteurs, et ils se sont bien intégrés aux habitants autochtones, si bien que nous sommes aujourd’hui des berbéro-Arabes ou des Arabo-Berbères. M. Benchabane croit-il à la pureté des races ? Il se trompe, car le brassage des habitants est une réalité scientifique incontestable.

      Le journaliste Ahmed Benchabane dirige aujourd’hui Le Nord Africain, journal communautaire libre, à Montréal (Canada). Il est là-bas, momentanément, à l’abri de poursuites judiciaires. Il devrait réviser ses positions et renoncer au chauvinisme et à la diffamation, savoir raison garder, s’armer d’objectivité et de courtoisie et se mettre à l’étude de l’histoire exacte, d’une part, et de l’actualité réelle, d’autre part.

      Alger le 1/02/2008.

      La cellule de Communication du Haut Conseil Islamique

      http://www.hci.dz/Djadid11.htm

    • A VOUS ENTENDRE ON DIRAIT QUE TOUT LE MaL DE L’ALGERIE VIENT DU RCD ? JE SUIS EX ETUDIANT A TIZI OUZOU ET JE SUIS SIDERé PaR VOTRE HAINE ENVERS UN PARTIS QUI NOUS A TELLEMENT APPORTES / UN PARTIS QUI EST A L’AVANT GARDE DE TOUTE LES LUTTES DEMOCRATIQUES SANS OUBLIER LE FFS BIEN SUR DONT JE REND HOMMAGE
      CHER MONSIEuR LE REDACTEUR, LA DIVERSITE ET UNE RICHESSE ,CESSONS LA PENSEE UNIQUE
      SOYONS UN PEU REALISTE,
      1/ la seule universite elgerienne qui dispose de comite autonome est bel et bien l’universite mouloud mammeri tandis qu’a alger on y trouve des association et non des comites elues par l’ensemble des residants donc elle ont une legitimité
      2/le regime algerien a toujours essayer de s’accaparer de la CLE NOTTAMENT AVEC LES ISLAMISTES ET LES OPPORTUNISTES DE FLN ET COMPANIE.
      MALGRE LES QUERRELE, GLOBALEMENTLES MILITANTS RCD ET FFS ONT SU PRESERVER CES COMITES ET IL SON RESTER AUTONOMES VIS A VIS DU POUVOIR
      ET POUR FINIR MON CHER TOUTE ORGANISATION DANS LE MONDE A UNE SENSIBILITE POLITIQUE TEL qu’elle SOIT Y COMPRIS VOTRE SITE
      AMICALEMENT

    • Salut,

      J’ai trouvé un texte super !!!

      Dour biha ya Chibani dour biha !
      (entretien imaginaire avec Abderrahmane Chibane)

      Le reporter de Riposte Kabyle, pressé par un besoin naturel, s’est rendu, toutes affaires cessantes, dans la zaouïa la plus proche. C’est là qu’à sa grande surprise, il se retrouva nez à nez avec le grand « savon à linge », Abderrahmane Chibane. Cette rencontre du 3e type a débouché sur l’entretien suivant :
      TNT : Azul a ya Chivane, a-wid a-d-chumagh.

      Chibane : cheikh Abderrahmane Chibane min fadhlik. D’abourd, je ne choume pas. Ensuite, ne chôme pas, ipi j’ai toujours ma fiche de paie du DRS. Wama baâd, si tu veux un joint oui.

      TNT : non, M’siou Chibane, je ne veux pas me joindre à toi, tu chlingues trop El mesk oua laâmbar.

      Chibane : Appelle-moi cheikh…

      TNT : Comme cheikh El-Hasnaoui ?

      Chibane : ta Barak Obama fik !

      TNT : vous chantez aussi ?

      Chibane : de temps en temps. Dour biha ya chibani !

      TNT : dour biha qui ?

      Chibane : dour b l’Algérie, voyons !

      TNT : vous êtes donc nationaliste…

      Chibane : non ! je suis d’abord moimiste, khobziste, djihadiste, islamiste, extremiste, oulamiste, ghoulamiste, terroriste, équilibriste, salairiste, mouhouchiste, mohamadiste, izzaniste, sunniste, salafiste, chafîiste, madhabiste, chkoupiste, masochiste, DRSiste, imamiste, zaitouniste.

      TNT : Ouf ! À quelle guerre avez-vous
      participé ?

      Chibane : on dit djihad ay-aghyoul.

      TNT : ak yaâfes ghaf umegardh a l’mirda !

      Chibane : j’ai fait le dernier djihad seulement.

      TNT : en novembre 1954 ?

      Chibane : jamais, tu me prends pour qui ?

      TNT : pourquoi n’avez-vous pas pris part à la lutte de libération ?

      Chibane : les Kabyles se battaient pour nous, ha ha ha ! Et puis, nous étions trop occupés à préparer la future république islamo-totalitaro-socialisto-militaro-soldato-pesto-pisto-pétrolo-imamo-khoroto-nabotefliko-faqou.

      TNT : vous êtes sado ya cheikh…

      Chibane : non, je suis sodo !

      TNT : ainsi, vous êtes recto verso.

      Chibane : avec les Kabyles de ton espèce.

      TNT : mais vous êtes Kabyle aussi ya cheikh…

      Chibane : même plus kabyle que Ahmed Ouyahia.

      TNT : Kabyle des services quoi…

      Chibane : Ouyahia n’est plus en service !

      TNT : de quel dernier djihad parlez-vous ?

      Chibane : le djihad antikabyle, bien sûr.

      TNT : mais les Kabyles sont musulmans depuis plus de 14 siècles…

      Chibane : c’est ça le hic. Maintenant, ils veulent être plus islamistes que nous. Ne vois-tu pas que c’est notre gâteau qui est en jeu ?

      TNT : qu’attendez-vous pour prendre votre retraite ?

      Chibane : cheikh Toufik et cheikh Noureddine ont besoin de mes services dans leur propagande antikabyle.

      TNT : cheikh Nourreddine est décédé ya cheikh…

      Chibane : cheikh Noureddine Zerhouni, idiot.

      TNT : pourquoi avez-vous relancé l’Association des oulémas algériens ? Manquez-vous de savons ?

      Chibane : parce que les Kabyles commencent à se sentir chez eux. Ça sent mauvais !

      TNT : qu’avez-vous donc inventé pour mériter le titre de savant ?

      Chibane : el-djelbab, el-hidjab, el-niqab, el-عiqab, el-wiqab, el-hissab… Pas assez ? Citons aussi errimah, el-nikah, essilah, wal-kifah.

      TNT : impressionnant, en effet ! Quel palmarès ! Dans quelle revue scientifique avez-vous publié ces araberies ?

      Chibane : Dans El Bassaĩr naturellement.

      TNT : parlez-nous un peu de vos études à El-Zeitouna…

      Chibane : on a étudié comment gagner la guerre sans tirer une balle.

      TNT : comment ça ?

      Chibane : en attendant le bon moment, le cul et le turban bien au chaud, pendant que la chair à canon kabyle va au casse-pipe.

      TNT : on dit que vous aimez la boukha ?

      Chibane : ah, cette eau-de-vie ! Elle me rappelle le bon vieux temps à El-Zeitouna !

      TNT : ce n’est pas une eau-de-vie cheikh, c’est un whisky à base de figues ! ça donne la doukha quand on en abuse.

      Chibane : peu importe, j’ai goûté à tous les pinards, vinasses et piquettes. J’en suis moi-même une comme vous le constatez. Je me demande pourquoi ces satanés Kabyles ne s’occupent pas de leurs figuiers au lieu de se casser le cul avec des histoires de culture et d’identité. Ils nous auraient gâtés, de temps en temps, avec une pétillante bouteille de boukha.

      TNT : comment les Kabyles le pourraient-ils ? Tes maîtres ont brûlé tous les figuiers ? Comme dirait Ibn khaldun a y assardun, là où les Arabes passent, l’herbe trépasse.

      Chibane : ah ! Je me régalerais bien avec une liqueur made in Kabylia après, bien sûr, une prière dans le village de Khalida. On se croirait dans la patrie de notre ami Bourguiba !

      TNT : Punaise que vous ête champion pour éluder les questions gênantes, mais bon ! Bourguiba... celui qui a chié dans son froc au stade du 5 juillet ?

      Chibane : je t’interdis d’insulter ce Tounsi, sinon j’appelle son cousin Ali Tounsi, vu tcaskite

      TNT : vu tcaskite enni ? Au fait, avez-vous entendu parler de la nouvelle fatwa émise à partir d’Al Azhar ?

      Chibane : laquelle ?

      TNT : pour qu’une femme puisse travailler avec un homme dans un bureau, elle doit lui donner le sein cinq fois.

      Chibane : le faqih Izzat Al Aâttiyah est une sommité et ses dires sont sacrés. Je t’interdis de les remettre en cause. D’ailleurs, je profite de cette occasion pour émettre une fatwa, moi aussi.

      TNT : allez-y, roule laaziv wlach. !

      Chibane : pour que l’Islam de Kabylie soit agréé, l’Imam doit se faire sucer cinq fois par jour.

      TNT : mais les Kabyles observent cette sunna depuis 14 siècles, cheikh.

      Chibane : pas assez pour expier leurs pêchés et se faire pardonner leur insoumission. Il faut le faire encore pendant 14 siècles prochains.

      TNT : quelle cauchemardesque éternité !

      Chibane : j’ai oublié de vous préciser le mode d’emploi de cette nouvelle fatwa. Pour avoir plus de hassanat, cette prescription doit être observée entre les ablutions et la prière.

      TNT : quelle précision oulémique et ghoulamique !

      Chibane : si tu veux devenir un parfait musulman toi aussi, et vu que je suis atteint d’andropause, je te recommande à mon ami Abdellah Ghellamalah. Il peut satisfaire le désir religieux de toute une tribu.

      TNT : mais, je suis déjà imam cheikh !

      Chibane : et tu prêches où ?

      TNT : A Bouira, cheikh.

      Chibane : je t’interdis de t’approcher des miens, espèce d’hérétique. Casse-toi, sinon je ferais intervenir l’artillerie génitale de mon ami Abdellah Ghellamllah.

      TNT : est-ce pour cela qu’il tient de l’âne ?

      Chibane : on a les attributs qu’on mérite. khalaq allahou ma yachaeu.

    • je suis un jeune écrivain. je suis originaire de Ouadhias, mais j’ai habité à Draa El Mizan.

      mon site web : www.ali-bouaziz.com

      mon e-mail : plume-4791@hotmail.fr

      je vis maintenant en Allemagne

      Édition : Publibook de paris (France)

      « Il est aussi facile de rêver un livre qu’il est difficile de le faire »

      Honoré de Balzac

      Roman intitulé :" Aussi loin de Kaboul"

      Auteur : Ali Bouaziz

      Résumé : Mériem est une beauté fatale. L’innocence perdue personnifiée. Une entraîneuse. C’est dans son bar qu’elle rencontre Ramo, un journaliste. C’est lui qu’elle choisit. Il sera son amant. Son témoin. Celui de la déliquescence d’un pays désabusé en proie au terrorisme islamiste. A l’image de cette Alger privée de morale, plongée dans le brouillard des narco-trafiquants et des politiques corrompus. Entre la gâchette et le gâchis, la mort. Et entre les souvenirs qui écorchent et un avenir qui n’existe pas, la vengeance…

      Critique : Rongé par le désespoir, hanté par l’horreur, condamné à l’échec. C’est le tableau noir de l’Algérie auquel Ali Bouaziz nous confronte dès la première page. D’une plume belle et enragée comme son héroïne, il dépeint une société qui étouffe, où personnages détruits par l’Histoire et destins perdus d’avance font mine de survivre. Edifiant.

      Le jeune romancier algérien ne se contente pas seulement de décrire sa société, plus loin encore il met en exergue le conflit arabo-berbère dans ce pays qui croule sous le Nassérisme légué par le premier dictateur algérien boumediéne. Tout en faisant la comparaison entre l’Afghanistan et l’Algérie, il critique par des anecdote le président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika, les militaires, l’écrivain Yasmina Khadra, les pétroliers arabes et les USA qui traite avec tous les mots. Il appelle les palestiniens et les juifs à un compromis de paix, pour que cette guerre qui ne finira peut-être jamais aura fin. Il accuse les arabes et les turcs d’avoir freiner ce pays dans les siècles obscurs.

      Pour éterniser les intellectuels de ce pays, il rendra hommage à Tahar Djaout, Matoub Lounés, Slimane Azem, Ait Menguellet, Fatma N’Soumer, kateb yacine, Boudiaf, les enfants du printemps ou d’avril 1980 et 2001, les démocrates assassinés, les disparus, les rebelles de 1963 du FFS, les victimes de l’intrigue pendant la guerre de libération 1954/1962 faisant allusion à Abane Ramdhan, Krim Belkacem et les autres… un style enragé pour exprimer l’éternel désespoir de ces jeunes qui regrettent l’indépendance même et qui cherche inlassablement a s’embarqué pour une chance en europe.

    • Cri d’un écrivain algérien exilé en Allemagne. Ali Bouaziz.

      Salon du livre de Paris : l’inutile boycottage.

      Les européens n’arrêtent pas de classer l’Algérie – ce pays situant en Afrique du nord- entre les pays arabes confinés en Asie mineure. Cela me donne même a penser que les européens sont les plus ignorants peuples qu’ont connus les temps modernes.
      Je sais bien ce que signifie la raison d’état. Je sais que les arabes ont beaucoup de pétrole. Je sais qu’un arabe saoudien, avant d’arriver à son hôtel, en le réservant, il exige l’emplacement d’une ligne téléphonique aux toilettes. Mais je sais aussi, que moi, algérien de ma naissance et de ma nationalité que je ne suis pas arabe et le boycottage du salon du livre de Paris- du 14 au 19 mars 2008- n’engage que la personnalité du noceur-diplomate Abdelaziz Bouteflika, frustré et taraudé par son propre passé sans tenir compte du présent des algériens, compte par cette action séduire et impressionner les cochons arabes.
      Ce n’est pas nouveau pour les algériens. Alger, cette ville africaine berbère, porte actuellement et pendant presque une année l’appellation d’« Alger capitale du monde arabe » et Tripoli, la capitale berbère de Libye est actuellement « la capitale du monde musulman ».
      Que les écrivains juifs et israéliens mettent dans leurs têtes que les algériens - en tant que peuple - n’ont pas boycottés l’événement littéraire. Quant à la position du directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Mohamed Moulessehoul, alias Yasmina khadra, qu’il sache que quoiqu’il est a la tête d’une institution étatique algérienne, et payé par les dictateurs et les militaires d’Alger a leurs tête Abdelaziz bouteflika, son boycott du salon de livre n’engage que sa personne et son groupe de corrompus qui ne cessent de mentir aux algériens. Pour moi en tant qu’écrivain algérien, le boycott de Yasmina khadra de cet événement ne traduit qu’une obéissance aux ordres venus d’Alger. Pourtant au 07/03/2008 l’or d’une rencontre à Cologne (Allemagne) cet écrivain me disait qu’il est libre. Je me demande maintenant est-ce que Yasmina khadra est écrivain ou ambassadeur d’Algérie en France ?
      Je ne dis pas cela parce que je suis pour le massacre des palestiniens, au contraire, je suis contre cet acharnement de violence contre les palestiniens, non parce qu’ils sont arabes ou autres, mais c’est une question de justice et d’humanité. Les palestiniens ont le droit de jouir de leur indépendance.
      Revenant un peu en arrière, récemment le gouvernement palestinien avait des problèmes financiers suite à l’intrigue saoudienne et des USA. Les porcs de l’Arabie saoudite n’ont rien avoir avec la Palestine je pense.
      Et puis il y a les égyptiens, ce virus qui a contaminé l’Afrique du nord, au moment du blocus de gaza, je pense que les égyptiens ont fermés les frontières aux palestiniens pour les voir mourir de fin. Donc ça signifie quoi ce boycottage. Ils se foutent de qui enfin par cette action ?
      Revenant a l’Algérie. Le fou de Abdelaziz Bouteflika en diplomate d’exhibition, avec sa diplomatie de paille oublie qu’il a emprisonné des journalistes, des écrivains, opprimé toutes oppositions « affaire Mohammed Benchicou », « interdiction de nouveau partis politiques », amnistie des terroristes, les 123 jeunes tués en Kabylie en 2001 sous le règne du président Abdelaziz Bouteflika.
      Dans cette sorte de prison-hôpital psychiatrique appelée Algérie, le mal se fait chaque jour et rien ne peut réparer le mal qui a été fait. Le pays a été disloqué par l’idéologie arabe, comme un corps qui, touché aux organes sérieusement par une maladie, ne peut guérir tout de suite. Il faut du temps. Quelquefois, le corps ne retrouve pas sa forme. C’est le cas aujourd’hui de notre société encore en proie à des maladies et à des malades à la tête de l’état.
      Quel rapport a-t-il ce tortionnaire, ce pervers de Abdelaziz Bouteflika avec la démocratie, avec le livre ?
      Je dis cela simplement car le pouvoir algérien qui boycotte avec le clan des arabes le salon de livre de Paris, n’est qu’un groupe de militaro- politique corrompu, qui colonise les berbères en interdisant la langue tamazight, à l’instar de Shimon Pérès qui massacre les palestiniens.
      Sachez mes concitoyens –algériens- que les écrivains hébreux ; Amos Oz, David Grossman, Avraham B.Yehoshua, Ron Leshem, Ron Barkai, Orly Castel-Bloom, Lizzie Doron, Israel Eliraz, Haim Gouri, Michal Govrin, Amir Gutfreund, Alon Hilu, Shifra Horn, Aharon Appelfeld et la liste des 39 autres invités d’honneur de ce salon du livre n’ont rien avoir avec la politique de Sharon ou de Pérès, quoiqu’ils défendent la culture hébreu – chose légitime pour chacun de nous- en les lisant, on comprend que se sont des gens qui sont d’abord contre la guerre et les tueries.
      Mohammed Dib, - mort en exil- écrivain algérien qui a quitté l’Algérie au temps ou l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika était ministre des affaires étrangères, dit ; « l’écriture est une forme de saisie du monde, mais cette saisie s’effectue dans un mouvement de recul ».
      Dites-moi messieurs ! Un écrivain peut-il tuer en se reculant dans son isolement ?

      Pour mes amis intellectuels israéliens.

      Par l’écrivain Ali Bouaziz.

      Ca ne me surprend pas. Je suis un jeune écrivain algérien. J’ai déjà écris « loin est notre chemin, Monsieur le président ! », « aussi loin de Kaboul » et « la république des imbéciles ». Je ne suis pas arabe. Je suis berbère et mon Algérie est colonisée par les arabes qui ne font pas la différence entre un écrivain – homme libre et humain qui essaye de réorganiser le monde et le politique.
      La décision de boycottage n’engage que la personne de Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement. Le peuple n’à rien avoir avec ce qui se passe en Israël. Car l’Algérie est un pays musulman, mais non un pays arabe.
      Les seuls perdants donc par ce boycott sont les berbères de l’Afrique du nord, Tunisie, Algérie, Maroc et Libye car les vrais arabes, ceux d’Asie mineure (saoudiens, yéménites, et autres) sont insensibles aux insultes. Un cochon ne sent pas les insultes.
      Bouteflika, encore une fois prive les algériens de la communication et la connaissance en boycottant le salon du livre, en tous cas il est très connu pour cela. Ceux qui ont lus le livre de Mohammed Benchicou intitulé « Bouteflika : une imposture algérienne » sauront que ce président inculte qui vit par l’intrigue et le mensonge n’est qu’un vieux tortionnaire irresponsable.
      On vit à l’exil pour fuir la police, les geôles, les balles assassines de Abdelaziz Bouteflika. Eh oui, les arabes protestent contre la valorisation d’Israël pour une semaine et oublient qu’ils colonisent l’Afrique du nord pendant 14 siècles.

      Mon site Web : www.ali-bouaziz.com
      E-mail : plume-4791@hotmail.fr
      Algérien vivant en Allemagne

      Première abdication de Yasmina khadra.

      Yasmina Khadra : « Le discours de Shimon Peres est inacceptable et je ne m’inclinerai jamais ».
      Dans un entretien accordé à El Khabar, le directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Mohamed Moulessehoul, plus connu sous le nom de Yasmina Khadra, confirme, avec un grand courage, le boycott du salon du livre de Paris, évoquant les principales raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision.
      El Khabar : Confirmez-vous le boycott du salon du livre de Paris ?
      Mohamed Moulessehoul : Effectivement, j’ai pris la décision de boycotter le salon du livre de Paris, et cela reste une décision personnelle qui n’a rien à voir avec la vague de boycotts de tous les écrivains arabes et algériens.
      El Khabar : Quelles sont les raisons de ce boycott alors ?
      Mohamed Moulessehoul :Je ne veux pas participer à ce salon car ma conscience ne me le permet pas, et je crois que le discours prononcé par le président israélien a renforcer ma décision, car il a qualifié les boycotteurs d’ignorants et d’autres termes qui ne l’honorent pas. Par ailleurs, je ne peux pas participer à un salon destiné, en réalité, à défendre une cause politique, et qui demeure très éloigné du domaine culturel pour lequel il a été créé à l’origine.
      El Khabar :Devons-nous comprendre, de vos propos, que vous soutenez tous ceux qui ont boycotté ce salon ?
      Mohamed Moulessehoul :Je ne les soutiens pas car je ne les connais pas. Chacun est responsable de ses décisions, car il est motivé par ses propres raisons. J’ai appris, dans ma vie, à sauvegarder mon honneur, car même si mon parcours littéraire allait prendre une autre trajectoire à Paris, j’ai préféré autre chose. Je ne veux pas m’incliner, je crois à la paix, et cela n’est pas le chemin de la paix, à mon avis.
      El Khabar :Ne craignez-vous pas un acharnement des médias français à votre encontre, ce qui pourrait avoir une incidence sur votre parcours littéraire ici en France ?
      Mohamed Moulessehoul : Non mon frère, je suis ici en France depuis un certain temps, et je ne cèderai jamais aux pressions. Je n’ai peur de personne, et je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est sûr que je ne retournerai pas en arrière.

    • Cri d’un écrivain algérien exilé en Allemagne. Ali Bouaziz.

      Salon du livre de Paris : l’inutile boycottage.

      Les européens n’arrêtent pas de classer l’Algérie – ce pays situant en Afrique du nord- entre les pays arabes confinés en Asie mineure. Cela me donne même a penser que les européens sont les plus ignorants peuples qu’ont connus les temps modernes.
      Je sais bien ce que signifie la raison d’état. Je sais que les arabes ont beaucoup de pétrole. Je sais qu’un arabe saoudien, avant d’arriver à son hôtel, en le réservant, il exige l’emplacement d’une ligne téléphonique aux toilettes. Mais je sais aussi, que moi, algérien de ma naissance et de ma nationalité que je ne suis pas arabe et le boycottage du salon du livre de Paris- du 14 au 19 mars 2008- n’engage que la personnalité du noceur-diplomate Abdelaziz Bouteflika, frustré et taraudé par son propre passé sans tenir compte du présent des algériens, compte par cette action séduire et impressionner les cochons arabes.
      Ce n’est pas nouveau pour les algériens. Alger, cette ville africaine berbère, porte actuellement et pendant presque une année l’appellation d’« Alger capitale du monde arabe » et Tripoli, la capitale berbère de Libye est actuellement « la capitale du monde musulman ».
      Que les écrivains juifs et israéliens mettent dans leurs têtes que les algériens - en tant que peuple - n’ont pas boycottés l’événement littéraire. Quant à la position du directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Mohamed Moulessehoul, alias Yasmina khadra, qu’il sache que quoiqu’il est a la tête d’une institution étatique algérienne, et payé par les dictateurs et les militaires d’Alger a leurs tête Abdelaziz bouteflika, son boycott du salon de livre n’engage que sa personne et son groupe de corrompus qui ne cessent de mentir aux algériens. Pour moi en tant qu’écrivain algérien, le boycott de Yasmina khadra de cet événement ne traduit qu’une obéissance aux ordres venus d’Alger. Pourtant au 07/03/2008 l’or d’une rencontre à Cologne (Allemagne) cet écrivain me disait qu’il est libre. Je me demande maintenant est-ce que Yasmina khadra est écrivain ou ambassadeur d’Algérie en France ?
      Je ne dis pas cela parce que je suis pour le massacre des palestiniens, au contraire, je suis contre cet acharnement de violence contre les palestiniens, non parce qu’ils sont arabes ou autres, mais c’est une question de justice et d’humanité. Les palestiniens ont le droit de jouir de leur indépendance.
      Revenant un peu en arrière, récemment le gouvernement palestinien avait des problèmes financiers suite à l’intrigue saoudienne et des USA. Les porcs de l’Arabie saoudite n’ont rien avoir avec la Palestine je pense.
      Et puis il y a les égyptiens, ce virus qui a contaminé l’Afrique du nord, au moment du blocus de gaza, je pense que les égyptiens ont fermés les frontières aux palestiniens pour les voir mourir de fin. Donc ça signifie quoi ce boycottage. Ils se foutent de qui enfin par cette action ?
      Revenant a l’Algérie. Le fou de Abdelaziz Bouteflika en diplomate d’exhibition, avec sa diplomatie de paille oublie qu’il a emprisonné des journalistes, des écrivains, opprimé toutes oppositions « affaire Mohammed Benchicou », « interdiction de nouveau partis politiques », amnistie des terroristes, les 123 jeunes tués en Kabylie en 2001 sous le règne du président Abdelaziz Bouteflika.
      Dans cette sorte de prison-hôpital psychiatrique appelée Algérie, le mal se fait chaque jour et rien ne peut réparer le mal qui a été fait. Le pays a été disloqué par l’idéologie arabe, comme un corps qui, touché aux organes sérieusement par une maladie, ne peut guérir tout de suite. Il faut du temps. Quelquefois, le corps ne retrouve pas sa forme. C’est le cas aujourd’hui de notre société encore en proie à des maladies et à des malades à la tête de l’état.
      Quel rapport a-t-il ce tortionnaire, ce pervers de Abdelaziz Bouteflika avec la démocratie, avec le livre ?
      Je dis cela simplement car le pouvoir algérien qui boycotte avec le clan des arabes le salon de livre de Paris, n’est qu’un groupe de militaro- politique corrompu, qui colonise les berbères en interdisant la langue tamazight, à l’instar de Shimon Pérès qui massacre les palestiniens.
      Sachez mes concitoyens –algériens- que les écrivains hébreux ; Amos Oz, David Grossman, Avraham B.Yehoshua, Ron Leshem, Ron Barkai, Orly Castel-Bloom, Lizzie Doron, Israel Eliraz, Haim Gouri, Michal Govrin, Amir Gutfreund, Alon Hilu, Shifra Horn, Aharon Appelfeld et la liste des 39 autres invités d’honneur de ce salon du livre n’ont rien avoir avec la politique de Sharon ou de Pérès, quoiqu’ils défendent la culture hébreu – chose légitime pour chacun de nous- en les lisant, on comprend que se sont des gens qui sont d’abord contre la guerre et les tueries.
      Mohammed Dib, - mort en exil- écrivain algérien qui a quitté l’Algérie au temps ou l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika était ministre des affaires étrangères, dit ; « l’écriture est une forme de saisie du monde, mais cette saisie s’effectue dans un mouvement de recul ».
      Dites-moi messieurs ! Un écrivain peut-il tuer en se reculant dans son isolement ?

      Pour mes amis intellectuels israéliens.

      Par l’écrivain Ali Bouaziz.

      Ca ne me surprend pas. Je suis un jeune écrivain algérien. J’ai déjà écris « loin est notre chemin, Monsieur le président ! », « aussi loin de Kaboul » et « la république des imbéciles ». Je ne suis pas arabe. Je suis berbère et mon Algérie est colonisée par les arabes qui ne font pas la différence entre un écrivain – homme libre et humain qui essaye de réorganiser le monde et le politique.
      La décision de boycottage n’engage que la personne de Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement. Le peuple n’à rien avoir avec ce qui se passe en Israël. Car l’Algérie est un pays musulman, mais non un pays arabe.
      Les seuls perdants donc par ce boycott sont les berbères de l’Afrique du nord, Tunisie, Algérie, Maroc et Libye car les vrais arabes, ceux d’Asie mineure (saoudiens, yéménites, et autres) sont insensibles aux insultes. Un cochon ne sent pas les insultes.
      Bouteflika, encore une fois prive les algériens de la communication et la connaissance en boycottant le salon du livre, en tous cas il est très connu pour cela. Ceux qui ont lus le livre de Mohammed Benchicou intitulé « Bouteflika : une imposture algérienne » sauront que ce président inculte qui vit par l’intrigue et le mensonge n’est qu’un vieux tortionnaire irresponsable.
      On vit à l’exil pour fuir la police, les geôles, les balles assassines de Abdelaziz Bouteflika. Eh oui, les arabes protestent contre la valorisation d’Israël pour une semaine et oublient qu’ils colonisent l’Afrique du nord pendant 14 siècles.

      Mon site Web : www.ali-bouaziz.com
      E-mail : plume-4791@hotmail.fr
      Algérien vivant en Allemagne

      Première abdication de Yasmina khadra.

      Yasmina Khadra : « Le discours de Shimon Peres est inacceptable et je ne m’inclinerai jamais ».
      Dans un entretien accordé à El Khabar, le directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Mohamed Moulessehoul, plus connu sous le nom de Yasmina Khadra, confirme, avec un grand courage, le boycott du salon du livre de Paris, évoquant les principales raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision.
      El Khabar : Confirmez-vous le boycott du salon du livre de Paris ?
      Mohamed Moulessehoul : Effectivement, j’ai pris la décision de boycotter le salon du livre de Paris, et cela reste une décision personnelle qui n’a rien à voir avec la vague de boycotts de tous les écrivains arabes et algériens.
      El Khabar : Quelles sont les raisons de ce boycott alors ?
      Mohamed Moulessehoul :Je ne veux pas participer à ce salon car ma conscience ne me le permet pas, et je crois que le discours prononcé par le président israélien a renforcer ma décision, car il a qualifié les boycotteurs d’ignorants et d’autres termes qui ne l’honorent pas. Par ailleurs, je ne peux pas participer à un salon destiné, en réalité, à défendre une cause politique, et qui demeure très éloigné du domaine culturel pour lequel il a été créé à l’origine.
      El Khabar :Devons-nous comprendre, de vos propos, que vous soutenez tous ceux qui ont boycotté ce salon ?
      Mohamed Moulessehoul :Je ne les soutiens pas car je ne les connais pas. Chacun est responsable de ses décisions, car il est motivé par ses propres raisons. J’ai appris, dans ma vie, à sauvegarder mon honneur, car même si mon parcours littéraire allait prendre une autre trajectoire à Paris, j’ai préféré autre chose. Je ne veux pas m’incliner, je crois à la paix, et cela n’est pas le chemin de la paix, à mon avis.
      El Khabar :Ne craignez-vous pas un acharnement des médias français à votre encontre, ce qui pourrait avoir une incidence sur votre parcours littéraire ici en France ?
      Mohamed Moulessehoul : Non mon frère, je suis ici en France depuis un certain temps, et je ne cèderai jamais aux pressions. Je n’ai peur de personne, et je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est sûr que je ne retournerai pas en arrière.

    • La Foire du Livre de Leipzig de mars 2008 ouvre ses portes.
      L’écrivain anglais Ken Folett et Charlotte Roche Primés.

      Leipzig s’est transformé depuis presque cinq jours en une gigantesque librairie. La Foire du livre de la ville saxonne ouvre ses portes sur les amoureux de la plume. Elle espère accueillir jusqu’à dimanche plus de 100 000 amateurs de livres, de littérature sur CD et de rencontres littéraires de tous les âges.
      La Foire du Livre de Leipzig se veut traditionnellement un lieu de rencontres chaleureuses entre le public et les auteurs. Parmi les grands rendez-vous de la Foire, le festival de lecture "Leipzig liest" (Leipzig lit") s’est taillé un programme des plus riche que jamais, avec 1800 manifestations et 1500 acteurs répartis en 250 endroits différents de la ville. Nombre d’écrivains étrangers comme le français Frédéric Beigbeder, comptent parmi les participants.
      Sous le feu des projecteurs, se trouvèrent cette année les jeunes auteurs allemands et les littératures des pays d’Europe centrale et orientale. Quarante jeunes auteurs de langue allemande transformeront la deuxième "Nuit blanche de la lecture à Leipzig" en véritable forum de la nouvelle génération d’écrivains. De grands espaces sont, par ailleurs, consacrés à la littérature sur CD et à la littérature de jeunesse, y compris la BD.
      Au total, plus de 2160 exposants de 36 pays ont investi cette année les 53 000 mètres carrés que compte la Foire du livre. Ces chiffres sont en hausse, et les professionnels du livre sont relativement confiants pour l’année 2006. Un récent sondage de l’Association des éditeurs et libraires allemands a montré que près de 60 % des libraires qui s’attendaient à une bonne année sont déjà contents de la manifestation.
      La Foire du livre s’est ouverte avec la remise à l’écrivain et traducteur ukrainien Juri Andruchowytsch du Prix du livre pour l’entente européenne, doté de 15 000 euros. Quelque vingt récompenses différentes seront distribuées au total au cours de la Foire du livre. Le Prix de la Foire du livre de Leipzig sera remis cette année pour la deuxième fois. Doté de 45 000 euros au total, il récompense de nouvelles parutions dans différentes catégories (littérature, essais et traduction), mais le géant de la littérature anglaise notamment « Ken folett » défie la chronique avec son style Shakespearien moderne. Et l’ex-modératrice allemande « Charlotte roche » fraîchement découverte, fait la une des magazines et des émissions télévisées.

      L’écrivain Ali Bouaziz

    • Cher Ali,

      Je vous félicite pour tant d’engagement et de conviction. Vous avez raison, la cause berbère est totalement ignorée des occidentaux, et moi, fils de colons français, ces infâmes "pieds-noirs", j’ai du éduquer ma mère en lui disant de ne pas dire "les arabes" en parlant des algériens car ils n’étaient pas arabes, mais berbères ou kabils, selon la région ... Toute ma famille a vécu dans le sud, mon père est né dans un hameau dénommé Arthur et ma grand-mère maternelle à Blida. Mon père a fait ses études à Notre Dame d’Afrique, chez les jésuites, à Alger, avant de prendre les armes contre vos frères ; il est mort à l’heure actuelle, Allah a donc du lui expliquer son méfait, enfin si Dieu existe, ce que je doute fort ...
      Vous avez en mains un défi immense : informer l’Occident des méfaits de l’islamisation que les wahabites ont semé de part les contrées qu’ils ont colonisé, vous avez à redonner force, vie et espoir en votre culture identitaire berbère ... mais de grâce, n’associez pas les "intellectuels" d’opérette sionistes à vos méfaits ; on ne peut accepter que pour le 60ème anniversaire de la Nakba, on reçoive Israël et des écrivains qui ont signé un contrat avec l’ambassade d’Israël en France comme quoi ils seraient, aussi, des VRP du gouvernement ; c’est pour cela que deux ont refusé ... Ensuite, pourquoi seulement des écrivains en langue hébraïque ? Quid de ceux qui écrivent en anglais, en arabe, en russe voire en français ? Enfin, si Maïmonide vivait il n’aurait pas été invité puisqu’il écrivait ... en arabe, lui le plus grand penseur et écrivain juif de tous les temps ... C’est absurde ...

      Bon courage pour projets.

      Bien à vous.

      François XAVIER
      http://www.francoisxavier.net

      La réponse de XAVIER est une réaction à mon message suivant :

      Cher François XAVIER.

      Merci pour vos articles. C’est vraiment intéressant.

      Je viens du pays d’Albert camus. Celui qui a écrit « l’étranger, la peste et Caligula ». Peut-être je ne maîtrise pas comme vous la littérature juive, parce que chez moi en Algérie, les écrits des juifs sont interdits. J’ai lu « les versets sataniques » de Salman Rushdie en cachette. Chez moi au pays des berbères, en Afrique du nord, beaucoup d’écrivains ont changés de monde sans avoir le droit au media algérien. Pourtant, ils sont algériens. Il écrivent bien, et sont très connus dans le monde, notamment Tahar Djaout, Mouloud mammeri. Ils ont écrits en français et en berbère, ils se retrouvent en quarantaine et des personnes non grata. Plusieurs autres intellectuels qui se battaient pour notre culture berbère ont été assassinés.

      Et depuis 1962 a nos jours des politiques d’arabisation et de son renforcement ravagent ma culture berbère. Au nom de la religion musulman les arabes nous empoisonnent la vie. En Palestine, du moins les palestiniens luttent, mais chez moi en Algérie, le pouvoir repend a chaque manifestation pacifique des berbère par des balles assassines. Au printemps noir de 2001, 123 jeunes désarmés étaient tués, rien que pour avoir demander des mesures démocratiques et la constitutionnalisation de la langue « Tamazight ; langue de l’Afrique du nord du Maroc jusqu’à les frontières égyptiennes). Ma réaction est des plus légitimes, car mon pays est aussi colonisé par les arabes depuis 665 après jésus chris.

      Connaissez-vous ce que veut dire le totalitarisme politique ?

      Je vous comprends bien, moi aussi je suis un fou du poète Mahmoud Darwich. Je vous comprends. Mais qui va me comprendre ?

      Croyez-vous que j’ignore « le chemin de retour » de ce poète ? Moi aussi j’attends ce retour. Le retour à une Algérie berbère. Pas arabe comme disent les européens en parlant d’Algérie.

      Retenez bien Monsieur mon nom. ALI BOUAZIZ. Je suis jeune, mais un jour je serrais à la tête d’une Révolution en Afrique du nord contre l’occupant arabe.

      Mon 1er roman intitulé « Aussi loin de Kaboul » verra le jour prochainement à Paris.

      Poste face de l’édition :

      « Il est aussi facile de rêver un livre qu’il est difficile de le faire » Honoré de Balzac.

      Roman intitulé :" Aussi loin de Kaboul".

      Auteur : Ali Bouaziz.

      Résumé : Mériem est une beauté fatale. L’innocence perdue personnifiée. Une entraîneuse. C’est dans son bar qu’elle rencontre Ramo, un journaliste. C’est lui qu’elle choisit. Il sera son amant. Son témoin. Celui de la déliquescence d’un pays désabusé en proie au terrorisme islamiste. A l’image de cette Alger privée de morale, plongée dans le brouillard des narco-trafiquants et des politiques corrompus. Entre la gâchette et le gâchis, la mort. Et entre les souvenirs qui écorchent et un avenir qui n’existe pas, la vengeance ».

      Critique : « Rongé par le désespoir, hanté par l’horreur, condamné à l’échec. C’est le tableau noir de l’Algérie auquel Ali Bouaziz nous confronte dès la première page. D’une plume belle et enragée comme son héroïne, il dépeint une société qui étouffe, où personnages détruits par l’Histoire et destins perdus d’avance font mine de survivre. Edifiant. Le jeune romancier algérien ne se contente pas seulement de décrire sa société, plus loin encore il met en exergue le conflit arabo-berbère dans ce pays qui croule sous le Nassérisme légué par le premier dictateur algérien notamment le colonel Houari Boumediene. Tout en faisant la comparaison entre l’Afghanistan et l’Algérie, il critique par des anecdotes le président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika, les militaires, l’écrivain Yasmina Khadra, les pétroliers arabes et les USA qui traite avec tous les mots. Il appelle les palestiniens et les juifs à un compromis de paix, pour que cette guerre qui ne finira peut-être jamais aura fin. Il accuse les arabes et les turcs d’avoir freiner ce pays dans les siècles obscurs. Pour éterniser les intellectuels de ce pays, il rendra hommage à Tahar Djaout, Matoub Lounés, Slimane Azem, Ait Menguellet, Fatma N’Soumer, kateb yacine, Boudiaf, les enfants du printemps ou d’avril 1980 et 2001, les démocrates assassinés, les disparus, les révoltés de 1963 du FFS, les victimes de l’intrigue pendant la guerre de libération 1954/1962 faisant allusion à Abane Ramdhan, Krim Belkacem et les autres… un style enragé pour exprimer l’éternel désespoir de ces jeunes qui regrettent l’indépendance même et qui cherchent inlassablement une chance en Europe ».

      Mes futurs romans : en attendant l’édition de « Aussi loin de Kaboul » à Paris, j’ai déjà terminé d’écrire d’autres romans intitulés « Les bâtards de la république », « Les enfants de la Charia », « Moisson du sang ». Mes romans politiques, dénoncent la mafia du régime algérien et appellent à la démocratisation de l’Algérie. En d’autres termes mes romans qui vont apparaître prochainement, sont des regards pertinents et intelligents. Dans mon analyse et ma critique sur la brûlante actualité algérienne. Mes romans « décrivent au vitriol » la dramatique situation vécue par la population prise en otage entre la violence policière de l’Etat et la violence terroristes des islamistes. de ce fait le pouvoir justifie sa répression aux populations par la lutte anti-terroriste et les islamistes armés justifient leurs crimes quotidiens par la nécessité de combattre par les armes un régime corrompu et aliéné aux occidentaux chrétiens, tout en refusant les solutions politiques. MOI, Ali bouaziz, par mon analyse, je démontre que les islamistes et le pouvoir se sont deux faces d’une même pièce « l’idéologie islamo-conservatrice » qui souille le pays des berbères qui sont a l’origine des gens démocrates et ouverts.

      Par mes écrits (romans) je rejette les deux belligérants qui sont au fait des complices dans leurs visions égoïstes et hégémonistes, anti-libertaires et réactionnaires.

      Mon site Internet : www.ali-bouaziz.com

    • Les écrivains algériens entre la censure et la mort.

      Les algériens n’arrêtent pas d’évoquer le nom de Boualem Sensal ces derniers jours. « Les haragas, poste restante Alger »censuré par le gouvernement algérien », c’est bien, c’est un écrivain, et cela atteste une vraie solidarité. Mais pourquoi uniquement l’écrivain Boualem Sensal.
      Mohammed Dib a écrit algérien ; la mort 90 roman, mais il est mort en France sans voir son roman réédité en algérie.
      L’écrivain anthropologue Mouloud Mammeri est mort sans être reconnu.
      Kateb Yacine, l’auteur de « Nedjma » a été boudé par le pouvoir algérien qui le considérait comme athée parce qu’il avait écrit « Mohammed prend ta valise ».

      Revenant à nos jeunes écrivains. L’écrivain ALI BOUAZIZ actuellement est le plus jeune écrivain algérien qui écrit dans le roman politique et qui a écrit contre le pouvoir dictatorial algérien avec ces deux romans intitulés « long est notre chemin, Monsieur le président » et « les bâtards de la république ». Les algériens ne mesurent pas le risque que les écrivains opposants au régime mafieux algérien encourent. Tout le monde s’en fout de leurs situations. Mais il y a lieu de rappeler que quand un écrivain algérien est assassiné par le pouvoir, c’est l’Algérie qui en perd. Lui, l’écrivain il est déjà mort, puisque s’il écrit car il est malheureux et souffrant de la situation de son pays.
      Revenant au boycotte du salon de livre de paris en mars 2008. Les arabes parlent de l’Israël et la palestine. Qu’ils sont ces arabes ? L’Algérie ? L’Algérie n’est pas un pays arabe. C’est un pays berbère.
      Même pendant la domination de la civilisation dite musulmane « ou arabe » les arabes n’ont pas contribués a cette civilisation c’était les musulmans étranger a cette race qui ont donnés cette valeur a la civilisation musulmane.
      Donc il est demandé au pouvoir algérien de respecter ces écrivains qui ont fuis l’Algérie pour ne pas mourir avant de boycotter les israéliens. L’Algérie est la star du non respect des droits de l’homme.

      Vous savez pourquoi l’intellectuel Mahfoud BOUSSEBSSI a été tué ? Parce qu l’ambassade de France a qui il a demandé un visa. Ne lui a pas donné le visa a temps. Il devint de ce fait la proie des égorgeurs du pouvoir.
      Donc arrêtez vos bêtises, « pays arabes » regardez une fois clairement les écrivains algériens et d’autres pays qui vous censurez et vous assassinez parce que vous ne faites pas la différence entre l’intellectuel ; source de lumière et les militaires sources de tous les malheurs que vivent les intellectuels.

      Yacine Mekiss ALGER

    • Vous écrivez : "je dois avouer ma tristesse à l’égard de cette prédisposition typiquement musulmane à céder aux tentations de l’intolérance."

      L’INTOLERANCE QUE VOUS DENONCEZ N’A D’EGALE QUE VOTRE PROPRE INTOLERANCE.
      ET LA VIE CONTINUE