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Point de vue
Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?
samedi 11 novembre 2006, par
Nadia Zouaoui est la réalisatrice et scénariste d’un documentaire sur la femme kabyle, Le Voyage de Nadia, projeté le 28 octobre passé à Montréal dans le cadre du Festival du monde arabe.
Nadia est une Kabyle vivant au Québec depuis 18 ans. Elle y est arrivée à l’âge de 19 ans. Elle est venue rejoindre son mari, un immigrant algérien déjà installé au Canada et qui, le moment du mariage venu, est parti au pays se chercher une "vierge". C’est du moins ce qu’elle affirme lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle, de la télévision de Radio-Canada diffusée dimanche 5 novembre 2006. Une émission qui draine environ deux millions de téléspectateurs pour une province qui compte sept millions d’habitants !
Depuis, Nadia a fait son chemin.
Documentaliste de son état, elle vient donc de réaliser un documentaire dans son village natal, à Tazmalt, en Kabylie, où elle "traite" de la condition de la femme kabyle.
Il ne s’agit pas ici de commenter le film, je ne l’ai pas encore vu. En revanche, ses propos tenus lors de ladite émission m’ont profondément interpellée et embarrassée.
Si Nadia s’était contentée de conter son expérience personnelle, je n’aurais rien trouvé à en dire. Si elle s’était contentée de rendre compte de son documentaire, en mettant en avant toute la partialité d’un tel travail, qui ne peut prétendre rendre compte d’une réalité sociale dans toute sa complexité et sa diversité, elle aurait fait preuve d’une éthique professionnelle que pareille entreprise exige. Et je n’aurais rien à en redire.
D’autant plus que, comme Nadia, je suis très sensible à la réalité de la condition de la femme kabyle. Une réalité que je peux prétendre connaître aussi bien qu’elle, si ce n’est un peu mieux. Tout comme Nadia, je viens de Kabylie. Tout comme Nadia, j’ai autour de la quarantaine. Nadia n’a pas revu la Kabylie depuis dix huit ans. Moi, j’y reviens cet été. Elle l’a quittée à 19 ans. Moi, à 35 ans.
Il n’est pas question ici d’étaler mon parcours de vie. De toutes les façons, il n’intéresserait aucunement Nadia. Il ne correspond pas à l’idée qu’elle se fait de la femme kabyle. Et les portraits de victimes ont une plus grande valeur marchande.
Ce qui est choquant dans son discours, c’est le manque d’humilité, la prétention et la malhonnêteté intellectuelle dont elle a fait preuve lors de cette émission.
L’identité est ce point aveugle du miroir, dit la psychanalyse. Nadia a la prétention de s’en saisir. Et de l’étaler en plein public, non pas dans un effort de compréhension, de dépassement de soi et de remise en cause. Ses propos sentent une revanche sur un passé auquel elle n’a pas réglé son compte. Mais cela, ne concerne que son moi profond, en espérant que les plateaux télé l’aident à s’en délester et à se sentir mieux.
Il n’est pas question non plus d’appeler à la censure. La création doit rester libre de toute considération. Encore qu’un documentaire n’en a pas totalement ce privilège.
Son documentaire interpelle, interprète le vécu des Kabyles et de la Kabylie. Il peut donc, à son tour, être soumis à une demande de reddition de comptes.
J’attends de voir si la fibre esthétique de Nadia va au-delà de la tentation voyeuriste et du frémissement sordide que provoque le viol de l’intimité, celle d’une société montagnarde, non habituée aux artifices, aux faux-semblants et aux parades de séduction.
Nadia a beaucoup parlé de virginité, d’honneur, de violence, d’enfermement et de crimes d’honneur.
Il n’est pas question de faire dans le déni de la réalité. L’obligation de virginité tourne à la névrose collective en Kabylie.
Mais Nadia, dans sa prétention à généraliser à toute la Kabylie, sait-elle qu’en Kabylie les filles ont ouvert des voies insoupçonnables pour contourner cette fatalité ?
Quant à l’enfermement, en dehors de certaines poches sociales notamment parmi les grandes familles maraboutiques ou de la bourgeoisie, l’enfermement des femmes est un "mensonge sociologique" puisqu’en Kabylie les femmes, c’est connu, travaillent à l’extérieur et ce depuis la nuit des temps. Nadia le sait-elle ?
Sur la violence, Nadia rassure qu’en Algérie les lois existent. Les femmes n’y font pas appel car elles ont peur. C’est de la faute à la culture kabyle, l’islam n’a rien à y voir, tonne-t-elle.
Le crime d’honneur, que Nadia dit se pratiquer en Kabylie plus qu’ailleurs en Algérie, a pratiquement disparu de Kabylie. Le dernier qui en a défrayé la chronique locale remonte à 2001 et concerne... une histoire de voisinage ! Rien à voir avec l’honneur des femmes !
Les Kabyles, qui ne sont pas plus suicidaires que les autres peuples, se contentent, aujourd’hui, de renier la fille fautive au pire des cas. Ou déposent l’enfant de la honte à assistance publique. Même celles qui osent garder leur enfant, la loi les empêchent de lui donner un nom, une dignité. Nadia sait-elle que cette loi est une loi algérienne, qui s’inspire de la charia ?
Il a fallu que ce soit un des invités, le chanteur Patrick Bruel, qui intervient pour rappeler l’existence de cette loi moyenâgeuse qu’est le code de la famille.
Nadia sait-elle que, au tout début du multipartisme en Algérie (1998-1990), c’est en Kabylie (à Tizi-Ouzou et à Bgayet) que les seules grandes manifestations de femmes contre le code de la famille et pour leurs droits... eurent lieu dans ce pays kabyle ?
Sait-elle qu’en Kabylie, des femmes militantes, avec des moyens dérisoires, essaient depuis plus d’une dizaine d’années à mettre en place des cellules d’écoute, de l’aide psychologique et juridique ? Que la demande dépasse de loin leurs modestes moyens ? Que l’État ne les aide pas du tout, si ce n’était quelques ONG internationales ?
Nadia sait-elle que la clinique gynécologique et obstétrique de Tizi-Ouzou porte le nom de Nabila Djahnine, militante féministe assassinée par les islamistes ?
Des femmes qui luttent en Kabylie, cela existe. Mais cela, Nadia l’a compris, ne fait pas vendre.
Il fallait frapper fort l’imagination d’un auditoire qui venait de découvrir que Kaboul c’est en Kabylie. Il fallait faire fort : la course aux financements de projets en Amérique du Nord est ardue, concurrentielle et impitoyable. Et tellement précaire !
Je ne sais pas si Nadia a gagné sa prochaine bourse ? Une chose est sûre : elle a les dents longues, acérées et la réflexion, courte ! Il n’est pas question non plus de lui dénier de se chercher les réseaux et les soutiens qu’elle estime nécessaires pour accomplir ce qui, apparemment, lui tient à cœur.
Mais quelques interrogations s’imposent d’elles-mêmes.
Se faire parrainer par le Consulat algérien est sûrement confortable. Et Nadia, ambitieuse qu’elle parait, doit sûrement savoir que certaines "liaisons" sont dangereuses !
Parader avec son documentaire dans le cadre du Festival du monde arabe risque déjà de heurter beaucoup de Kabyles. Elle doit le savoir. Mais de cela, elle doit un peu beaucoup se moquer.
Des Kabyles créatifs, inventifs, qui ont en dans le ventre, il y en a. Mais ils refusent de se brader par fidélité aux leurs et à leur patrie, la Kabylie, opprimés, agressés, assassinés par le Pouvoir algérien, la tutelle du parrain de Nadia. De cela aussi, elle doit un peu beaucoup se moquer.
Que Nadia s’improvise "journaliste" ou "scénariste", elle est libre, si elle estime avoir les compétences requises. Mais qu’elle se dise une "féministe" qui a envie de libérer les femmes kabyles, elle est bien vaniteuse, puérile et "malhonnête" dans sa démarche. Et inconsistante.
Pour cela, il aurait fallu qu’elle regarde ailleurs que dans son miroir : dans l’histoire, la sociologie et la réalité politique contemporaine de la Kabylie. Lire, cela lui aurait permis de dépasser sa petite vérité au profit d’un regard distancié, et donc plus objectif.
D’ailleurs, que dit-elle, Nadia, de sa petite histoire ? Pas grand-chose, au bout du compte ! Elle ne peut même pas prétendre à l’effet de démonstration. Elle s’est juste servie des histoires des autres.
Si Nadia était de bonne foi, elle aurait compris que si les histoires personnelles font partie de l’Histoire, elles ne font pas l’Histoire. Pour le coup de la féministe qui veut libérer les femmes kabyles, Nadia a de la hauteur à prendre. Et "les hauteurs se méritent" !
Qu’elle s’improvise "analyste" de la réalité de la femme et de la culture kabyles, devant les caméras canadiennes, elle est bien prétentieuse, elle qui n’a pas remis les pieds en Kabylie depuis dix-huit longues années. La réalité kabyle ne se limite pas au seuil de la ruelle de son village. Et elle n’a pas ouvert beaucoup de livres sur la Kabylie d’aujourd’hui.
La question des droits des femmes est particulièrement importante dans la société québécoise, très attachée aux droits des femmes, où le lobby féministe est des plus puissants.
Nadia ne pouvait mieux choisir son sujet. Et le consulat d’Algérie à Montréal, aussi. Il fallait bien qu’il organise la contre-attaque.
Ferhat Mehenni vient trop souvent au Québec. Et les Kabyles du Canada peuvent avoir la mauvaise idée d’avoir des idées.
Me concernant, j’appelle mes compatriotes à aller voir le film. Il sera projeté dans les salles de cinéma à partir du 17 novembre, au cinéma du Parc (Montréal) et à la Maison du cinéma à Sherbrooke. Et d’ouvrir le débat avec la réalisatrice, en espérant qu’elle ait la délicatesse d’aller à la rencontre du public.
Nora L.
Nora.l@hotmail.com
Messages
1. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 12 novembre 2006, 21:18, par Assa
Vous dite : Nadia n’a pas revu la Kabylie depuis dix huit ans.
Et bien avec la ré-islamisation de la kabylie ces derniers temps, certaines personnes vont faire un pas de 18 ans en arriere, c’est une coutume des que lon veut pratiquer l’islam a la lettre.
1. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 18 novembre 2006, 11:01, par Abderrahmane BOUKABRINE
Loin de vouloir engager une polémique a ce sujet, je voudrais simplement rappeller à notre chère Nadia connue pourtant issue d’une famille noble aux vertus religieuses indiscuscutables, que les populations d’ath mlikeche et particliculèrement les femmes, sont connues historiquement pour être des resistantes à toute domination particulièrement la domination coloniale ; sais tu ma soeur que la région n’a été colonisée qu’à partir de 1890 (c’est la derniére région d’algérie à être occupée par les français), grace à la resistance des valeueuses populations qui ont pour arme principale leur foi en l’islam ;
Le film fait fi de cette glorieuse histoire et on ne peut admettre la libérté au seul aspect de modernité ; la femme kabyle est l’une des rares femmes libres dans le monde et ce n’est pas avec une virée au Canada qu’on apprendra à nos femmes la recette d’être libre et independante. L’analogie faite entre la kabylie et le Canada n’a d’objectif que de jeter l’amalgame sur les soit disants obstacles de l’islam pour la libérté de la femme.
La réference a Sidi el moufok dans la région, face a plusieurs tentatives de mettre fin a ses traditions, est révélatrice, autant pour les hommes que pour les femmes de la région, de porter le flambeau de l’islam haut et fort malgré les agressions permanentes de certains partis et parties dont Nadia fait partie d’une manière militante ou innocente.
Réussir un tel film au double plan technique et sémantique demande, je crois beaucoup d’argent, pour lequel il est normal de demander l’origine ; Oui de l’argent occulte déstiné evidement à combattre l’islam en utilisant les sentiments de frustration de nos femmes. Je vous assure que le film n’est pas inocent en la matière.
Abderrahmane BOUKABRINE
2. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 19 novembre 2006, 23:06, par juste de passage
<< ...notre chère Nadia connue pourtant issue d’une famille noble aux vertus religieuses indiscuscutables...>>
Ça pue le conservatisme arabo-islamo-maraboutique
<<...particliculèrement les femmes, sont connues historiquement pour être des resistantes à toute domination particulièrement la domination coloniale...>>
Si c’et vrai, alors il est temps pour elles de se libérer de la domination masculine
<< ....sais tu ma soeur ....>>
Il n’y a qu’in islamiste qui peut tenir ce genre de propos.
<<...grace à la resistance des valeueuses populations qui ont pour arme principale leur foi en l’islam...>>
Ce même islam qui nous asservit depuis 14 siècles pour le compte de tes maitres
<<...la femme kabyle est l’une des rares femmes libres dans le monde...>>
J’ai envie de dire un gros mot
<<...disants obstacles de l’islam pour la libérté de la femme...>>
L’islam est un obstacle à tout.
<<...l’argent occulte déstiné evidement à combattre l’islam ...>>
Nous y voilà.
<<...en utilisant les sentiments de frustration de nos femmes...>>
Pourquoi tu ne te demande pas pourquoi nos femmes sont frustrées au lieu de vouloir les remettre dans ta grotte islamique
3. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 20 novembre 2006, 00:58, par del.montreal
monsieur,
vous aussi vous faites de l,amalgame en ce qui vous concerne ,vous faites l,apologie de l,islam et les at-mlikech ont combattu les differents ennemis non pour l,islam mais bien pour leur culture et identite de resistance millenaire, ils avaient aussi combattu les troupes de okba, avezvous oublie ? quand Abdelkader les avaient abordes pour le soutenir au nom de l’islam ils ont refuse mais ils ont accepte de combattre avec ahaddad et fadhma nsoumer au nom de la liberte et de la kabylie, les at mlikech sont laics ils n’ acceptent ni la nudite ni le tchador.
4. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 22 novembre 2006, 07:07, par de la part d’une vraie feministe
elle n’est pas issue d’une famille noble aux vertus religieuses indiscuscutables, elle n,est pas une marabout. elles est juste kabyle .
5. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 22 novembre 2006, 07:10, par de la part d’une vraie feministe
bien dit !!!!!!!!!!
6. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 22 novembre 2006, 10:35, par BOUKABRINE
A messieurs "juste de passage" et "del.montreal".
Je suis certain que vous n’avez pas vu le film, autrement vous n’auriez pas réagi de la sorte. Moi par contre, j’ai vu le film.
Un forum est fait (pour les gens civilisés, bien sur), à approfondir les connaissances, à apporter la contradiction pour mieux maitriser le thème débattu, à prendre des contacts avec des personnes etc.... ; chez nous malheusement les forums doivent avoir une seule ligne drectrice à savoir le racisme à travers l’insulte, la diffamation... ; etre musulman c’est pas bien, être arabe c’est mal, être en même temps arabe et musulman c’est crimininel.
Mais là n’est pas votre faute mais celle des administrateurs du site qui peut être dépassé par le nombre de réponses reçus dans le site font passer de tels comportements.
Revenons au sujet. Oui la résistance de l’Algérie en général de la kabylie en particulier, et des ath mlikeche precisement a été au non d’allah le grand, contre le roumi c’est a dire le non musulman, que vous le vouliez ou non, car le roumi est sinonyme de mepris, d’étranger venu nous changer de religion, de domination, de pauvreté.....
Le rôle de la femme a été au centre de toutes les résistances qu’a connue la kabylie. Lisez l’histoire et ne dites pas n’importe quoi au sujet de fadhma nsoumer, cheikh ahadadh ; vous trompez votre conscience.
Nadia ZOUAOUI est innocente, elle est instrumentalisé, utilisée a des fins qu’elle ignore la pauvre.
BOUKABRINE
7. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 23 novembre 2006, 00:18
C faut elle est retourné en kabylie 4 ou 5 fois durant ces 18 ans, elle dit ça juste pour faire vendre son documentaire
8. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 24 novembre 2006, 00:53, par de passage
à monsieur boukabrine qui nous dit :
« Revenons au sujet. Oui la résistance de l’Algérie en général de la kabylie en particulier, et des ath mlikeche precisement a été au non d’allah le grand, contre le roumi c’est a dire le non musulman, que vous le vouliez ou non, car le roumi est sinonyme de mepris, d’étranger venu nous changer de religion, de domination, de pauvreté..... »
Certes tu as raison, il fallait se battre contre le roumi, ce non musulman qui est venu nous asservir, et il l’a fait durant plus d’un siècle. Mais il faut aussi ce battre contre le musulman, ennemi plus impitoyable, plus fanatique, et plus dangereux car porteur d’un microbe (je parle d’Allah ) qui va détruire notre identité. tu parles de mépris, dis-moi qui a montré plus de mépris pour la culture kabyle, les français ou tes maitres Koraïchites ?
9. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 24 novembre 2006, 22:31
elle ment sur beaucoup de choses la concernant.
10. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 25 novembre 2006, 02:00, par del.montreal
a boukabrine,
la pedagogie vous echappe,et vous ne pouvez helas m’instruire sur le sujet,moi je vous dis que la kabylie n,a jamais fait la guerre au nom de l’islam et comme vous etes jusqu au bouttiste moi aussi je vais aller jusqu’au bout, si maintenant vous pensez que l’islam est au dessus de l’identite d’ailleurs c’est le cas de tous les islamistes moi je vous dis que mon identite est plus haute que votre religion,et pensez ce que vous voulez car votre verbe ridiculeusment doux est plus tranchant que le seif de votre drapeau,et comme je connais tres bien le discour integriste j,ai le grand plaisir de vous dire que vous vous enveloppez de l’etoffe d,agneau pour cacher votre corps de loup.
11. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 25 novembre 2006, 16:35, par BOUKABRINE
Vous vous trompez enormement, je ne suis pas un islamiste mais un musulman kabyle, qui défend sa culture peut être beaucoup plus que beaucoup réunis ; Certains me rconnaitront peut être, j’ai été pourchssé pendant des années (par ceux que vous combattez et que je combats)parceque j’ai osé défendre la culture berbere durant les débats sur la charte nationale a Draa ben Khedda(si vous vous rappelez, ou bien vous etiez jeune ou encore non encoré né a cette époque), avant Said saadi, et consorts, avant abrika et consorts, bien avant Internet etcc....
Il faut admettre messieurs que la culture berbere n’est pas à ceux qui combattent l’islam, cet islam qui est partie intégrante de ladite culure.
En tant que musulman kabyle et algerien, je combat plus que vous l’intégrisme depuis son apparition dans les années 70, et croyez moi j’en ai fait les frais moi et ma famille, nous avons été touché dans notre chaire pas dans nos biens car nous n’en avons pas, nous somme pauvres. Je combat le wahabisme et le salafisme, je combats pour notre islam, l’islam des zaouiyas, tolérant, non raciste, progressiste, l’islam de sidi abderrahmane illouli, sidi ouadhriss, cheikh cherfaoui nvahloul, sidi el mansour, sidi mhemed boukabrine, cheikh el warthilani sidi el moufok et tous ces ouelemas kabyles de la montagne, connus ou inconnus.
Construisons ensemble cette kabylie chére à nos ancétres et DIEU ne fera que nous aider, j’en suis convaincu.
Je vous salue mes freres kabyles ("de passage" et "montreal") même si vous n’êtes pas musulmans.
De votre frere BOUKABRINE (même si vous me refusez) un frere : akyaffaz our kissevlaâ.
12. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 26 novembre 2006, 18:22
nadia ne peux pas exorcisé sa souffrance car elle n’a jamais souffert de sa vie. elle a vécu dans les plus beaux quartiers de montreal elle a été une privilégiée et maintenant elle dit qu’elle a souffert 12 ans je peux vous assurer que c’est faux. arretons la polémique elle veut juste gagner de l’argent sur le dos de son ex mari. ses parents y sont pour beaucoup dans sa réussite. mais qui a fait venir ses parents au canada ? si vraiment ce mariage était forcé ?
13. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 28 février 2007, 17:42, par Mohand Nath Irathen
D’aprés votre ton et la manière dont vous vous déguisez, voust êtes plus dangereux qu’un intégriste, islamiste, extrêmiste avoué.
Êtes vous peut-être "dormant" ?
Mohand
14. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 7 mars 2007, 02:22, par shamilboubaghla
je suis t’ath mlikech mon frère,
ma grand mere a commencé aprier à l’age de 9 ans .
elle m’emmener dans son dos dans le village quand j’était petit. elle a soigné des blessés lors de la guerre
et elle a éduqué ses enfants.
2. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 16 novembre 2006, 20:23, par del
madame Nora chapeau bas pour votre reponse a cette excusez moi insulte faite a tous les kabyles hommes ou femmes.et je souhaite qu’il y aurait beaucoup de femmes kabyles qui lui repondraient. del.montreal et de tazmalt.
1. Nadia Zouaoui, une femme qui parle. , 22 novembre 2006, 05:47, par Femme algérienne
Je ne suis pas étonnée par la vive réaction que suscite le documentaire de Nadia. C’est bien dommage, car elle a fait un documentaire qui décrit une réalité dans les villages, kabyles ou autres.
Il faut aborder le sujet avec calme, et non pas s’enflammer, et encore moins blâmer la réalisatrice.
A mon sens, elle a fait du bon travail, et elle a eu un grand courage.
Son documentaire doit nous faire réfléchir, et non pas nous faire braquer et refuser la critique.
2. oui mais.........., 17 mai 2007, 21:14
je connais bien zouaoui nadia ,sa famille ,ses freres et soeurs,je suis moi meme originaire du même village ,Tazmalt(qui manque tellement bien que j’y vais 2 fois par an)elle a le droit de commenter sa vie comme elle le veut ,vendre son histoire et l’utiliser comme tremplin pour booster se carrière c de bonne guerre,meme si elle change les faits mais elle n’a pas le droit de travestir la verité en profitant de la nativité des femmes qui etaient heureuse de voire revenir au village la belle prodige et l’on reçue à bras ouverts
on peut promener sa camera et la pointer la ou on veut !
j’ai entendu parler de ce reportage avant sa réalisation ,je pensais vraiment que nadia allait faire un reportage plein d’humilité ,un genre de retrouvail avec le village lointain,je pense que c ce qu’elle aurait voulu faire ,mais elle n’aurait attiré l’attention de personne,
si ton pere ....et ta mere t’on mariée de force tu dois les détester ans ce cas ? et leur en vouloir ? je n’ai pas l’impression que ce soit le cas sauf si tu as un grand coeur et que tu pardonne ,si c le cas ,Madame Zouaoui veuillez pardonner aux pauvres montagnards que nous somme de t’avoir gâché la vie
je te souhaite vraiment du courage pour ce qui te reste à vivre,car tu as perdus l’essentiel qui fait une personne "l’humilité" attention au retour de la manivelle
NB:le pere qui a marié sa fille de force a lui meme servis de guide pour l’equipe du repportage en kabylie pour s’insurger sur la situation de la femme kabyle !! il a eu un remod de conscience ou koi ? voila un bon sujet pour vous Monsieur Zouaoui
3. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 22 novembre 2006, 06:43, par mohand abdelli - Montreal
Nora L.
Je reviens tout juste du cinema du Parc ou j’ai vu le film de Nadia Zouaoui. J’ai entendu parler de la presence de Nadia Zouaoui a l’emission tout le monde en parle, et je retiens vos commentaires dans le meme sens que ceux de certains compatriotes. Je n’ai pas vu l’emission, donc je n’emettrai pas de commentaire la-dessus. Je reviens au film sur lequel vous avez etale une panoplie d’adjectifs tout aussi acerbes les uns que les autres et ce avant meme de l’avoir vu ! A premiere vue, si Nadia avait un compte a regler avec son passe, vous en avez un a regler avec Nadia. Le film que j’ai vu ce soir est demuni de toute pretention. La camera se promene, on questionne et on ecoute les reponses. Les reponses sont dures et crues comme la misere dans laquelle vivotent encore un grand nombre de femmes kabyles. Si les reponses font mal jusque dans notre fibre la plus profonde c’est qu’il y a certainement une part de verite. Sans doute que toute la kabylie -ni toutes les femmes kabyles- ne sont pas representees dans ce film. Je ne pense pas que le film y prette allusion. Peut-on dire cependant que ce que les femmes , jeunes et moins jeunes, et les hommes racontaient dans le film est fruit de fabulation ?
A quand le jour ou nous nous regarderons finalement dans le mirroir et reconnaitrons que le vrai coupable de nos problemes c’est NOUS ? Ce jour la, s’il vient, commencera veritablement le processus de guerison. Et comme dirait mon ami Krimo, Y men aach !
1. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 25 novembre 2006, 00:21, par le Numide
Ton commentaire est aussi ridicule que la mascarade de Nadia.
Quel est son objectif d’étaler notre linge sale à la société québecoise ? Argent et réputaion.
Pourquoi n’a t-elle pas montrer les bonnes traditions de la société Kabyle, j’espère que vous conviendrez qu’il en a une ?
Depuis quand on parle du bien d’un pays musulman dans les médias occidentals.
Êtes-vous d’accord si je vous dis qu’il y a des femmes Kabyles qui vivent mieux que les femmes occidentales ?
Je pense comme même il y a des femmes medecins, ingénieurs, chefes d’entreprise...A moins que je me trompe de société !
2. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 20 décembre 2006, 09:04, par Mabrouk
Merci Mohand
Voici un entretien que j’ai realisé avec Nadia :
LA DOMINATION MASCULINE :
Synopsis :
A 19 ans, la Kabyle Nadia Zouaoui a été arrachée de force à son village de Tazmalt et mariée à un compatriote émigré au Québec. Des années plus tard, elle revient en Kabylie afin de comprendre ce qui, dans sa contrée, freine l’émancipation des femmes.
Mabrouk Rabahi : Le Voyage de Nadia c’est le votre, de quelle expérience personnelle êtes-vous partie pour porter à l’écran ce regard critique en parlant des souffrances des femmes dans cette région de l’Algérie-la Kabylie- d’où vous êtes originaire ?
Nadia Zouaoui :L’idée originale du film n’avait rien à voir avec mon histoire personnelle. Je voulais faire un film sur les difficultés que rencontrent les femmes féministes dans les pays musulmans. Des femmes comme Chirine Ebadi, le prix Nobel de la paix, me fascinent car je sais combien il est pénible et frustrant de se battre dans des sociétés où les mentalités sont machistes et rétrogrades .Malheureusement ou peut -être heureusement, je n’ai pas pu avoir de financement pour un tel projet, il y avait par contre une ouverture pour faire un documentaire avec un contenu canadien. Je suis donc devenue le contenu canadien pour mon projet et c’est de là qu’est née l’idée du Voyage de Nadia. Donc c’est moi qui retourne dans mon pays d’origine pour parler des femmes de mon enfance à travers mon histoire. Je me suis dit que dans mon village il y a tous les ingrédients pour un tel film.
Toute petite, je ressentais déjà les injustices que vivaient les femmes autour de moi. Le mariage forcé de mes cousines, l’impossibilité de sortir dehors, les taches ménagères qui n’incombaient qu’aux filles. Les professeurs du lycée de filles que j’ai fréquenté, nous appelaient « le genre faible » au lieu de prononcer le mot « femmes », ce mépris pour la femme je l’ai remarqué à un très jeune age et même si tout le monde autour de moi trouvait cela normal, je savais que c’était injuste et je me suis donnée la mission de le dénoncer un jour.
M.R : D’entrée de jeu l’œil de la camera pointe sur l’aspect carcéral, la répartition de l’espace entre femmes et hommes, en un mot l’agora ou l’espace publique c’est du masculin pluriel ?!
N.Z :Très jeune déjà j’ai été marquée par cet enfermement des femmes, je n’ai jamais vu mes voisines ou ma mère marcher dans les rues de mon village, c’est comme si elles appartenaient naturellement au décor de leurs cuisines, c’est comme si elles faisaient partie des meubles de la maison, cette servitude intériorisé me déconcertait . Nous étions des prisonnières dans nos propres maisons non parce que nous avions commis des crimes comme de vrais prisonniers mais parce que nous étions des femmes. Je me souviens que vers l’age de dix ans, j’envoyais des bouts de papiers aux femmes du voisinage ou je les invitais à sortir pour faire une manifestation dans les rues de Tazmalt pour demander le droit de sortir. Personne n’osait mettre le nez dehors le jour venu. Elles me trouvaient bien mignonne avec mes petits bouts de papier et mes rêves de liberté et je ne comprenais pas pourquoi elles ne se joignaient pas à moi. Elles m’ont expliqué plus tard que si elles se joignaient à une telle manifestation leurs maris les divorceraient et leurs pères les battraient. Je me suis donc rendu compte très jeune que les choses ne sont pas si faciles à changer et que mon tour pour l’enfermement viendrait dés le début de mon adolescence.
M.R : Les conséquences de cette incarcération se lisent sur tous les visages des femmes qui ont témoigné et qui appartiennent aux différentes générations, il y a quelque chose de pathétique qui se dégage : frustrations, dépressions et mélancolie. Quelles sont les difficultés rencontrées pour arracher ces témoignages ?
N.Z : Pour trouver des candidates pour le documentaire j’ai essuyé beaucoup de refus ; les femmes voulaient parler et me racontaient toutes leurs histoires aussi tristes les unes que les autres mais la difficulté se pointait quand je demandais la permission aux hommes de la famille. Ce qu’il faut comprendre, c’est que dans ces société, les femmes n’ont pas leurs identités propres en tant que sujets autonomes, elles sont la femme d’untel, la fille d’untel, la sœur d’untel ,et donc pour les interviewer il faut s’assurer d’avoir les permissions des hommes de la famille.
Cependant, dés que j’ai ouvert la caméra ces femmes se sont livrées à cœur ouvert comme des volcans à qui on donnait la parole pour la première fois. Je n’ai eu aucune difficulté à les faire parler. Il y’a effectivement une frustration, le sentiment de s’être fait avoir par des coutumes ancestrales qui n’ont plus de sens.
M.R : Les hommes qui ont répondu à vos questions semblent mis au pied du mur ou démasqués, est-ce l’effet de la camera ou effectivement hommes et femmes convergent à expliquer par la fatalité le poids de toute cette tradition patriarcale comme impersonnelle et dépassant les sujets sociaux, plus accentuée à la campagne ?
N.Z : Non, je n’ai pas mis les hommes au pied du mur et ce n’était pas mon intention. Je voulais donner la parole aux hommes mais à des hommes qui soient assez honnêtes pour expliquer le poids des traditions et comment ils sont pris dans ce carcan insoulevable. J’étais avec une équipe de tournage composée de femmes québécoises et les hommes algériens deviennent particulièrement galants devant des occidentales mais étant algérienne et connaissant bien la mentalité j’ai fait attention de ne tomber ni dans le discours féministe à l’occidentale qui veut dénoncer ces hommes qui ne donnent aucune liberté à leurs femmes ni dans le discours galant qui embellie la réalité. Je suis très contente des hommes qui ont témoigné dans le documentaire et je les trouve très courageux car ils rendent aussi justice à la souffrance des hommes pris dans cette mentalité complexe et ancestrale.
M.R : Vous montrez en même temps des femmes qui jouissent d’une certaine liberté comme l’exemple de cette femme vétérinaire, ne pensez-vous pas que la société Kabyle ou Algérienne en général fonctionne à double vitesse malgré l’islamisation d’en haut du pouvoir et l’islamisation d’en bas des islamistes ?
N.Z : Il est vrai qu’on ne peut pas décrire la situation de la femme d’une façon homogène dans toute l’Algérie qui est un vaste pays plein de contradictions. D’un village à un autre les réalités sont différentes ; c’est pour cela que j’ai choisi Linda, la vétérinaire du village pour illustrer ces contradictions. Linda a un père très ouvert qui a donné toute la liberté à ses sept filles. Alors Linda se déplace seule, sillonne les fermes de la région pour offrir ses services de vétérinaire mais Linda a travaillé très fort pour se faire accepter dans sa société et elle s’est imposée grâce à son ingéniosité et sa façon d’être comme elle le dit dans le film : « ...je suis comme un homme... »
Alors chaque famille est différente. Il y a des familles qui laissent les filles étudier un peu, celles qui les laissent finir leurs études mais ne les laissent pas travailler de peur que les hommes ne les demandent pas en mariage et des familles, comme celle de Linda, où la femme est libre de travailler. Une fois encore, on parle d’études et de travail, vivre sa féminité est une autre histoire !
M.R : Dans ce documentaire certaines femmes semblent reproduire les rapports de la domination masculine consciemment ou inconsciemment. Dans une étude précédente menée par Bourdieu (1) en Kabylie exactement, cette reproduction des rapports de domination est attribuée au fait que l’« habitus sexué » (devenir homme ou femme) est déterminé par un inconscient foncièrement phallocentrique d’où le pouvoir auto- hypnotique du masculin. Est-ce que vous confirmez la thèse de Bourdieu, contestée déjà par beaucoup de féministes ?
N.Z : Je suis tout à fait d’accord avec cette thèse. Je crois qu’il y a un grand travail à faire sur les femmes car elles sont souvent, sans qu’elles se rendent compte, formatées par la domination masculine. Dans la façon d’élever les enfants par exemple, les femmes vont souvent donner des taches ménagères aux filles et pas aux garçons, elles vont responsabiliser les filles plus que les garçons, elles sont beaucoup plus exigeantes avec les filles plus qu’avec les garçons, toutes ces choses qui ne semblent pas si importantes ont un grand impact sur les enfants et sur leur conceptions des deux genres. Je crois que les femmes du monde entier n’ont pas fini de se débarrasser de la domination masculine.
M.R : Selon vous c’est quoi la part du legs arabo-islamique, qui s’est déjà sédimenté sur une tradition méditerranéenne connue pour son machisme, dans la perpétuation de la domination masculine en sachant que le Code de la Famille (2) est inspiré à 100% de la charia ?
N.Z : Je crois que la monté de l’islamisme dans nos société est un véritable pas en arrière pour les femmes car il ne s’agit pas d’un islam de la foi mais d’un islam politisé qui veut soumettre la femme à l’homme et le plus triste de tout cela c’est que ça marche. Dés qu’on brandit le drapeau de l’islam, les femmes acceptent tout. On y peut rien, c’est notre religion ! Cette nouvelle façon de penser renforce nos traditions patriarcales et maintient les femmes dans un statut de petites filles qui dépendent de l’homme.
Heureusement qu’il y a un mouvement de musulmanes féministes à travers le monde qui font un véritable travail de relecture du Coran et rejettent l’interprétation patriarcale du livre saint. Elles acceptent d’être soumises à Dieu mais pas aux hommes et je crois que c’est un mouvement qui deviendra aussi important que les mouvements féministes d’ici.
M.R : La domination masculine n’est pas éternelle, avez-vous perçu un brin d’espoir chez les jeunes générations pour imposer une égalité de fait et en action ou des tentatives pour se frayer des lignes de fuite par-ci par-la ?
N.Z : J’ai remarqué que la jeune génération de filles ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elles réussissent mieux à l’école que les garçons, elles sont de plus en plus nombreuses dans le monde du travail et occupent de plus en plus des postes souvent réservés aux hommes. Ces réussites, elles les payent chères car il y a un mépris ou une frustration des hommes qui ne réussissent pas autant et qui leur mènent la vie dure dans le milieu du travail surtout.
J’ai moins peur pour les générations plus jeunes car avec l’Internet et les moyens de communication, la planète devient de plus en plus petite et donc l’influence des idées de plus en plus facile .
M.R : Pensez-vous qu’il peut y avoir émancipation dans ces sociétés où la paupérisation et la précarité sont galopantes comme le montre implicitement votre documentaire, en un mot sans accès au travail, au logement peut-on s’émanciper même étant scolarisées ?
N.Z : On croit souvent que l’émancipation des femmes est plus facile dans les pays plus riches mais personnellement je crois que la situation économique favorable d’un pays n’est jamais une garantie de l’émancipation, le problème est souvent une question de volonté politique. Prenons l’exemple de l’Arabie Saoudite qui est un pays riche mais ou les femmes ont le moins de droits au monde, elles n’ont même pas le droit de conduire une voiture et il n y’a aucune volonté politique de changer cela. Par contre, Il y’a des pays arabo -musulmans comme la Tunisie, pourtant beaucoup moins riche, ou les femmes ont tout leurs droits.
Je crois qu’au delà de la situation économique, ce qui favorise l’émancipation de la femme c’est plutôt la démocratie. Cette volonté politique de faire participer la moitié de la population (les femmes) comme des citoyennes à part entière.
Ce qui est triste à constater cependant, c’est que de tout les pays arabo musulman, il n y’a aucun pays démocratique. Cela nous laisse imaginer l’énormité du travail qui reste à faire pour les femmes de ces pays !
M.R : Comment a été reçu votre documentaire ici au Québec surtout par la communauté Kabyle ou Algérienne en général ?
N.Z : Le Voyage de Nadia a été très bien reçu ici, il a d’ailleurs gagné le prix Caméra au Poing octroyé par Droit et Démocratie et Courrier International pour les films engagés dans le cadre des Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal. Les gens sont très touché par les témoignages de ces femmes magnifiques, par la beauté de la nature en Kabylie, la belle musique et le coté poétique et profond du documentaire. Cependant, beaucoup de gens de la communauté algérienne, surtout des hommes, ont rejeté ce film, souvent sans l’avoir vu. Ils se sentent directement attaqués par le documentaire. Je comprends tout à fait ce malaise car c’est la première fois qu’on parle de sujets aussi tabous dans un documentaire. Beaucoup de films Kabyle, comme Machahu, La Montagne de Baya ou La Citadelle, ont parlé du « nif », ce code de l’honneur qui rend fou et des traditions violentes, mais c’était des films de fiction joué par des acteurs et actrices donc c’est plus acceptable Le documentaire est réel, les témoignages de femmes qui souffrent encore aujourd’hui en 2006 d’enfermement sont réels et donc il y a une dénonciation qui met beaucoup d’hommes et de femmes mal à l’aise. Des hommes qui ont des choses à se reprocher, le documentaire les met devant une réalité qu’ils n’aiment pas regarder de face ; souvent aussi, une souffrance qu’ils ignoraient car ils ne se sont jamais mis à la place des femmes.
M.R : Qu’est ce qu’on peut faire à partir d’ici pour aider ces femmes en détresse comme Tounsia qui vit juste sous la lumière du jour ! et qui n’a même pas les moyens de soigner une dépression qui ne dit pas son nom ?
N.Z : Malheureusement, pas grand-chose, car on ne peut pas envoyer des ONG pour travailler avec les femmes de ces villages puisqu’elles sont de toute façon enfermées, de plus, comme dans la plus part des pays musulmans, le concept de féminisme à l’occidental est automatiquement diabolisé et perçu comme prélude vers la débauche. Le changement viendra de l’intérieur avec le grand nombre de filles éduquées mais les lois doivent changer le plus tôt possible pour permettre plus d’équilibre dans les relations entre les hommes et les femmes.
Je crois aussi que les pays qui font affaire avec des pays qui donnent très peu de droits aux femmes comme l’Algérie ou l’Arabie Saoudite doivent exiger que les femmes aient plus de droits, comme ils le font avec la Chine pour les Droits humain. Il y’a beaucoup de conditions pour qu’un pays adhère à des organisations onusiennes, je crois que l’ONU devra aussi exiger que les pays qui postulent pour adhérer à de tels organismes prennent leurs responsabilités en ce qui concerne les droits des femmes.
M.R : Quels sont vos futurs projets ?
N.Z : Toutes les injustices du monde me touchent, je suis très sensible à la situation des femmes et des enfants dans le monde mais présentement les problèmes d’intégration des immigrants me touchent beaucoup donc j’ai des projets dans ce sens mais rien de concret pour le moment.
Entretien réalisé par Rabahi Mabrouk
1-Pierre Bourdieu, La domination masculine, Paris, Seuil, 1998, coll. Liber.
2-Le code de la famille est le texte législatif imposé par le pouvoir algérien en 1984 sous la pression de l’islamisme montant, légiférant en matière de mariage, de divorce et d’héritage. Des articles de ce code consacrent explicitement le statut mineure de la femme , la polygamie, le droit restreint pour les femmes au divorce et à l’héritage...etc. Son abrogation constitue la principale revendication des associations de femmes depuis les années 80.En Tunisie la polygamie fut abolie en 1956 avec l’arrivée de Habib Bourguiba au pouvoir
3. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 27 décembre 2006, 16:18
La situation des enfants te touchent alors commence par t’occuper de Tes enfants au lieu de les délaisser !!!!!
4. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 1er mai 2007, 00:28, par amllikech amazigh
azul
dire que situation de la femme kabyle est allarmante est un monsonge , car actuellement la femme kabyle se trouve partout comme enseignante , ètudiante ,medecin juge ,avocate , payasane et elle est toujours très rèspèctèe, .
je suis de la ville de tazmalt et NADIA ZAOUAOUI doit revoir sa terre natale avant de faire ce pseudo documentaire que j’appellerai " navet" .
madame zouaoui ayez le courage de damander pardon aux femmes kabyles .
La femme kabyle ou amazigh " berbère" est toujours le porte drapeau de la revendication identitaire , depuis kahina jusqua fatma nsoumeur nabila djahnine , nouara , hanifa bahia farah ....etc la liste est très longue .
Cher NADIA je me souvenais de toi quand tu etais au college tu etais très belle et ton père te cherissait beaucoup et a une certaine pèdiode tu l’aidais meme dans le magasin " vente d e chaussures" tu n’as jamais ètè voilè ni ta mère d’ailleurs .
Viens te ressourcer au pays " tamourth" .
5. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 11 juillet 2008, 01:53, par syphax
azul felawen
Je suis de tazmalt natif de tazmalt donc sa explique tt .madame NORA L la vérité c bien de demander a son EX mari pour tt exorcisé pr comprendre le MOI de nadia voila. personnellement j’ai des informations dessus même avant de s’avoir sur se film ( en 2002 j travaillai au sud de l’algerie au sahara qlq un part hasard ma parler d’un mariage de 2 personne l’une c Nadia qui es de ma ville l’autre c son mari qui es de son village et en même temps d 1 divorce drôle d’histoire qd même bref ) donc a l’époque j connaissait la famille mais pas les personnes donc j classé tt dans mes archive .et Voila ici un film sur les valeurs ancestrale d’une société. J pas vus le film j’aimerais bien le voir pour confirmer mon analyse dessus. j refuse d’avoir une sale image sur les femmes kabyle malgrè que ya des cas c’est comme partout dans le monde j blame pas notre sociètè je dois la comprendre d’abord aurevoir .
sfx
4. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 22 novembre 2006, 07:03, par de la part d’une vraie feministe
azul !
J’ai vu le documentaire et je suis vraiment deçue , elle s’est contenté de prendre des cas isolés, qui peuvent exister dans n’importe quelle societé. et ce qui m,a vraiment deçu le plus c , elle n,a meme pas pris la peine de faire un peu de recherche pour contacter des associations, des VRAIES feministes qui sont la bas et sur le terrain, elle n’a pas montré qu’il y a des femmes medecins , des femmes ingenieurs, des femmes architectes, des femmes qui participent à la vie economique et sociale.au lieu de cela elle s’est contenté de prendre quelque vielles pour illustrer la situation de la femme kabyle, c vrai que les vielles ont beaucoup souffere, mais je crois que c le cas de toutes les vielles dans le monde,(si on prend une vielle quebecoise, elle vous racontera la meme chose, c’etait comme ça à leur epoque)
Bon en ce qui concerne son absence de la kabylie, je pense qu’elle ment, car elle dit que ça fait 18 ans qu’elle n’a pas mis les pieds en algerie, c faut parce qu’elle est reparti en algeri 4 ou 5 fois durant ses 18 année, si ce n’est plus, je ne sais pas se qu’elle cherche, ni ce qu’elle veut se prouver et prouver aux membres de sa famille, elle joue les fiministes, et croit qu’elle va liberer les femmes kabyles, je pense qu’elle a fais ce reportage pour se venger de ses parents , de son pere surtout et de son ex, aussi je crois qu’elle pense qu’elle merite mieux.
Elle joue les femmes musulmane moderne(elle reve en couleurs)comme si elle avait compri tout ce qui se passe, elle croit qu,elle connait tout.
je trouve que se qu,elle a fais est tres bete, et qu’une vraie kabyle n’oserai jamais humilié son pere publiquement copmme ça, il faut avoir un peu de NIF quand meme, meme si son pere a commis une erreur irreparable dans le passé, je crois qu’elle devrais passer l’eponge car c’est son pere apres tout, j’aurais honte à sa place, et il faut vraiment etre oportuniste, et egoiste pour faire ça à ses parents et à sa famille.
et puis c une femme qui ne connait rien sur la realité de la femme kabylie, elle a passé toute sa jeunesse renfermé dans la maison (d’apres son documentaire), elle n,a pas cotoyé les gens, pour savoir ce qu’ils pensesnt et puis il y a eu beaucoup de changements en kabylie par rapport à ce que les femmes de la generation de sa mere et de sa generation ont vecu.Elle manque de culture et elle devrais se documentée un peu plus, au lieu de se comporter comme une victime eternelle, (car à mon avis elle pense qu’elle est la victime de son pere, de sa famille, de son village, de la kabylie....il faut aller voir un psy pour ça !!!!!!!!!!!!)
Honte à toi nadia !!!!!!!!!!!!!!!!!
5. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 1er décembre 2006, 19:54
Je ne comprends pas cette femme elle dit que le mariage est forcé, mais elle a eu deux enfants avec un homme qu’elle n’aime pas, elle dit qu’elle a souffert, alors qu’elle a eu une tres belle vie, elle a eu tout,son ex est tres riche, elle faisait tout, elle voyageait partout, meme ces enfants c pas elle qui les a elevé, elle avait une nourrisse, d’ailleurs ils ne parlent pas un mot de kabyle, et c qui qui lui a payé ses etudes, (c pas son ex mari ?), c’est pas lui qui a fait venir toute sa famille au quebec,et tout ses freres et toutes ses soeurs travaillaient chez luui à leur arrivée au quebec, elle dit qu’elle eleve toute seule ses enfants, c comme ça parce que c elle qui en a la garde totale. et puis c l’ex qui paye encore tout, ne reçoit elle pas une pension alimentaire de son ex, n’habite elle pas dans la maison de son ex, ça à mon avis c pas digne d’une feministe.
Et puis dans son entrevue à radio canada, elle a dit à la journaliste qu’il y avait beaucoup de gens qui la demandaient en mariage, quelle pretentieuse, un peu de modestie et de retenue nadia !
Arretes de faire croire au gens que t’es la victime dans cette histoire, à mon avis les seules sont tes enfants, t’es vraiment une ingrate.
Tu fais tout ça parce que tu pense que tu merites mieux que ce que t’as eu. quelle pretention !!!!!!!
6. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 5 décembre 2006, 20:15, par amghar
Je n’aimerais pas etre à la place de ses deux enfants, les pauvres !, maintenant toute la ville de montreal sait qu’ ils sont le fruit d’un mariage forcé sans amour, et qui n’ont jamais été desiré par personne,. Ce sont eux les vraies victimes dans cette histoire et non pas toi nadia !!! as tu pensé à eux , à ce qu’ils vont resentir à leur position dans tout ça, je crois que de ça tu t’enfiche pas mal puisque tout ce qui t’interesses c’est ta petite personne, egoiste et narcissique comme tu es ça ne m’etonne pas !!!
en tout cas bon courage dans ta vie et bonne chance aussi car tu en a vraiment besoin.
7. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 10 mars 2007, 04:32, par M.Sebaa
Bravo, et merci à (Nora L) une très bonne réplique, pour Nadia qu’a l’air surprise d’être a Québec. Je ne nommerais pas son nom-de-famille car c’est la translation de Kabyle, à qui j’ai beaucoup de respect et d’attachement
1. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 1er mai 2007, 00:46, par amllikech amazigh
bonjour
je tiens a vous dire que NADIA ZAOUAOUI na jamais ètè forcè pour se marier car son père etait un enseignant et il l’aimait beaucoup aussi depuis qu’elle etait petite , je me souviens d’elle .
je ne pense pas qu’un père attentionnè comme son père puisse la forcer a se marier , si c vrai qu’il l’avait fait comment se fait il que toute sa famille" son père sa mère et ses frères et soeures" puissent la rejoindre au canada ? .
viens te ressourceren kabylie et spèciallement a tazmalt ath mellikech Takerbouste" dont tu es originnaire" .
la blessure creuse et guèrrit, mauvaise parole creuse et creuse encore ; " proverbe kabyle"
8. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 17 mars 2007, 21:58, par Muhend I.
Voici une intervention juste et équitable, je tiens sincèrement à en remercier l’auteure (Nora L.), j’ajouteriais à cela, du moins ce qui ma touché en regardant le reportage de madame zouaoui, le manque flagrant de son immaturité et sa maladresse de mettre en oeuvre son opportunisme, en utilisant de pauvres gens innocents pour se faire un peut de cash et se bâtir tout un Nom.
Lors d’une entrevue, on lui posa la question sur l’avenir de ces femmes-là et de quelle manière pourra-t-elle les aider...Vous devinez sans doute la réponse de madame zouaoui : MALHEURESEMENT RIEN....
Des opportunistes qui placent leurs intérêts immédiats au-dessus des principes comme madame zouaoui, il vas toujours y en avoir, mais nous en souviendrons sûrement.
Muhend I.
imuhend@gmail.com
9. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 15 avril 2007, 19:08, par A. . Moussi
‘’CE QUI EST GRAVE, C’EST QUE VOUS MENTEZ ET QUE VOUS ETES CONSCIENTE QUE TOUT CE QUE VOUS DITES EST FAUX’’
Je vis au Canada avec ma femme et mes 2 enfants, depuis déja 10 ans. Je suis de Kabylie et marié a une Kabyle. J’avais aussi longtemps vécu a Alger avant d’arriver a Montreal.
J’ai connu les vertes et les pas müres tout au long de ma vie et j’ai une grande expérience dans ce qui est, et s’appelle la culture Amazigh en général et Kabyle en particulier.
Au mëme titre que beaucoup de mes concitoyens, j’ai drolement souffert pour éclairer le monde par rapport a cette grande culture. J’ai été humilié, tabassé, mis en cellule ... par ces ennemis et ce parceque je m’efforcais de dire vrai de cette culture, son histoire, sa souffrance, son environnement, sa femme etc...
Madame Zouaoui, vous ne vous trompez pas dans votre film, car se tromper est une action involontaire, je dirai naturelle mëme. Mais malheureusement ‘’Ce qui est grave, c’est que vous mentez et que vous êtes consciente que tout ce que vous dites est faux.’’. Et c’est la raison de ma critique.
La femme en Kabylie a de tout temps été respectée par l’homme ; qu’il soit son mari, son pére ou encore son voisin.
De nature et par courtoisie, l’homme amazigh baisse la tëte a chaque fois qu’il croise une femme sur son chemin. Son niveau de respectabilité est tellement important envers la femme qu’il n’ose mëme pas la regarder en face en la croisant ; il crie son bonjour "Azoul" en direction de cette dernière sans toutefois la regarder. Quelle pudeur !!
La femme Kabyle est fiere de son mari. Elle va aux champs, elle cultive le jardin, elle ramasse les olives, elle décide et participe aux projets a lancer au même titre que son mari, son pere etc...
Depuis 1980, la femme Kabyle est médecin, directrice d’ecole, chef de service dans une administration, vendeuse, commercante et j’en passe....
Alors Madame ZOUAOUI, TABARNAK dites moi que vous avez trouvé un crénau qui plait au québecois, cette société que je respecte mais qui malheureusement fait de la femme un homme au sens propre du mot, et d’un couple des partenaires commerciaux dont toua les sens du terme.
Vous avez trouvé un crénau lucratif et vous l’avez exploité, advient qui pourra, sur le dos de vos soeurs Kabyles ... Hélas.
Puisque votre mariage est forcé, pourquoi aviez vous alors suivi de votre propre gré votre mari jusqu’au canada ; et comment ce fait il que votre divorce n’avait eu lieu que trois années apres votre arrivée dans ce pays ? Assimilation oblige !!! Il est facile de faire le 911 c’est ca ...
Eh oui ! l’opportunisme quand tu me tiens.
Non, moi ma femme a pris elle seule sa décision de m’épouser ; elle n’est pas soumise, elle n’est pas non plus opportuniste. C’est une Kabyle, comme vous, a peine 10 km de distance de votre village. Je l’aime plus que tout au monde et la respecte surtout.
Elle ouvre grande les fenëtre de notre maison, aussi bien de Kabylie que d’ici, elle travaille, elle participe a tout ce que nous faisons, on rigole bien, on s’amuse bien...
Hélas, elle ne se reconnait pas dans votre film. Elle n’est pas jalouse, croyez moi, mais elle vous en veut, par rapport a votre commentaire, lors de votre intervention a la television.
Ma femme conduit sa petite voiture, me dépose a l’usine ou je travaille et continue un peu plus loin pour arriver a son lieu de travail a elle.
Sa mere ne lui a jamais conseillée de ramener un mari de son université quand on était en algérie.
Je m’en souviens aussi de mon pere qui sortait en mëme moment que ma mere pour aller faire la cueillette des olives...
Sincèrement Mme Zouaoui si vous avez besoin de publicité, de vous faire un nom ou encore du CASH, ne le fait pas sur le dos de nos soeurs et freres Kabyles. C’est dégradant et amoral...
Quant a la critique de Nora L. je la trouve naturelle et pleine de sens. Je lui enverrai un sympatique courriel. Personnellement j’y adhere totalement.
Il se trouve que j’ai malheureusement vu ton film avant ton passage a l’emission "tout le monde on parle" ou vous avez été ridiculisée par Monsieur G.L.P. autrement j’aurai économisé 25$ (prix du billet) pour en acheter deux bouteilles d’huile d’olives portant la marque de M’CHEDALLAH, mon adorable village ; olives ramassées par mes soeurs que je respecte beaucoup car, honnetement elles sont toujours a l’ouvrage et aux études, mais rarement a la maison.
Sans rancune, et a un de ses jours lors d’un débat, je serai en face pour en parler...
A.Moussi (aghrivavarani@yahoo.ca)
Voir en ligne : Sans rancune
1. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 15 juillet 2008, 20:33, par syphax
bravo moussi c vrais ce que tu ecris vien sdu fin fond de kabylie jadis on dis ’’ laanaya tmetuth" je serai ravi que qlq un de vosu me l’explique si vous connaissez bien les valeurs de la société kabyle en tt cas je me souviens tres biens jadis dans les village qd la foule de femmes passai le s hommes qui se trouvent a la rive de la rue baissent les yeux signe de respect je rends hommage a nos méres ici elles sont autant souffert que nos parents car nos parent ils avaient pas de temps pr eux a l’epoque c’etait bien les guérres faudrais q’ils les protegaient .bien s’ils avaient pas le temps pr leurs dir quil les aiment c parceque c’est l’expoprier qui etait ingrat, faudrais que les société oxidental viennent expliquer a nos femmes maintenant c koi la vrais leberté alore que ya 40 ans dejas leurs ancètre nous repriment et nous tuent moi personnellement j’en mérde tt ce qui marche sur les pat des oxidentaux et loin de ttes les religions je respect ceux qui cretiquent notre sociètè et tradition objectivement sans haine si ya qlq chose qui et tjrs debout en ma ptit personne c bien enif comme vous ts. arthoufath
sfx
2. Nadia Zouaoui. Regard simpliste ou entreprise revancharde ?, 9 juin 2011, 09:01, par Fatia de la ville de Québec
Je viens de voir le film de Nadia et déjà auparavant j ’avais entendu toutes les critiques dont elle a fait l’objet.Je suis attristée de voir que Nadia a subi un scanner et sa vie est passée au peigne fin,je ne parle pas des insultes et des quolibets !On la traite de vendue et de marraine du consulat et on triture pour voir d’où elle a l ’argent .Demandez-vous à un cinéaste quelconque d’où lui viennent les fonds. Pourquoi ce déballage sur sa vie perso.
Elle a choisi de faire ce documentaire et elle a pris des risques.Elle a été dans son village et les femmes ont parlé ,les hommes et même les petits garçons et les petites filles.Elle n’a mis le couteau à la gorge de personne et tout le monde s’est exprimé.Au niveau de l’analyse peut être y a-t -il des manques à gagner mais elle a opté pour ce genre d’interviews ,elle est libre.Nous ne voilerons pas la réalité si les femmes sortent pour travailler aller au champs,la chape de plomb de la tradition existe en Kabylie surtout sur les femmes car le "nif" est en jeu comme l ’expliquait l’ ancien émigré mari de kouka.Certains de nos kabyles se sentent gêné que l’on puisse montrer l ’intimité de certaines maisons car ils se disent "civilisé" et ce n’est pas le cas.Il y a des maisons de riches mais bcp sont pauvres.
C’est vrai les femmes servent les hommes depuis leur enfance et même les mères reproduisent ce système en l’inculquant à leurs filles et que les grand-mères étaient souvent battues par le passé,répudiées.Je vivais à Alger et quand mon père entrait je baissais la radio et aussi la voix au cas où je parlais fort. C’est notre éducation !
La gente féminine n’hérite pas et la société est patriarcale.Ce sont des réalités :la tradition est mêlée à la religion pour cela lire P Bourdieu et M Mammeri.
C’est mal vu pour une femmes d’aller au marché dans certains villages sinon on les traite de "thimsouiqth".
Je reproche l ’amalgame que certains font en parlant des figures historiques féminines pour dire que la femme a tous ses droits ,ces femmes restent des exceptions mais maintenant de plus en plus de filles étudient pour s’en sortir car depuis toujours nous le savions on avait le choix" entre les études ou le bidon pour faire le parterre"
Soyez magnanime avec Nadia,l’incursion elle la faite dans son propre village et les gens ont parlé elle n a rien inventé.