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La voix des Amazighs de Libye retentit à Paris...

Compte-rendu du rassemblement de solidarité organisé par Tamazgha le 19 mai 2019 devant l’Assemblée nationale à Paris

mardi 21 mai 2019, par Rédaction-Tamazgha

Des Amazighs de la Région parisienne se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale à Paris le 19 mai 2019 de 15h à 18h, à l’appel de Tamazgha, pour porter la voix des Amazighs de Libye qui se battent aux côtés d’autres Libyens pour défendre Tripoli qui fait face à une offensive du va-t-en-guerre Khalifa Haftar depuis le 4 avril. Ce dernier est soutenu militairement et financièrement par les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Egypte qui ne cachent pas leurs soutiens. La France, quant à elle, adopte une position pour le moins ambiguë : d’un côté elle se dit soutenir le Gouvernement d’Entente nationale (GNL), basé à Tripoli, et reconnu par les Nations unies et de l’autre elle envoie ses experts militaires assister les Forces armées arabes libyennes de Haftar dans leur offensive sur Tripoli.





Signer la pétition "La France doit œuvrer pour la paix en Libye"


Quatorze organisations amazighes ont apporté leur soutien à l’initiative de Tamazgha et ont appelé à la solidarité avec les Amazighs de Libye. Quatorze intervenants se sont succédé à la tribune pour dénoncer l’offensive de Khalifa Haftar et le silence de la Communauté internationale devant cette attaque qui plonge la Libye dans une nouvelle guerre civile. Le parti politique libyen "LEBOU", représenté par son président Fethi n Khalifa, le Haut conseil des Amazighs de Libye (HCAL)/AMNIL, "AKAL", parti politique amazigh tunisien, l’Observatoire amazigh des droits et des libertés (OADL), basé à Rabat, le Conseil pour la décolonisation et la transitoire nationale de l’Archipel canarien (CDTN), le parti indépendantiste canarien Frepic Awanak, l’associationculturelle amazighe canarienne AZAR, l’organisation Nations et Colonies Sans États d’Afriqueet d’Europe membres du NSEC, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), le Rassemblement pour la Kabylie (RPK), le Mouvement autonomiste chaoui (MAC), TamynutFrance, la Coordination des Kabyles de France (CKF) et Izmulen pour les droits des At-Mzab.

Deux messages, sous forme vocale, sont parvenus de Libye et que le public a eu à écouter : l’un est un message du Haut conseil des Amazighs de Libye (HCAL) / AMNIL, par la voix de Hicham Ahmadi, l’autre est un message de Chawqi Mɛemmeṛ de l’Université d’At-Willul (Zouara). Six autres organisations ont adressé des déclarations lues au public : il s’agit du parti politique amazigh tunisien "AKAL", l’OADL et l’organisation Nations et Colonies Sans États d’Afrique et d’Europe membres du NSEC. Le CDTN, le parti indépendantiste canarien Frepic Awanak, et l’association culturelle amazighe canarienne AZAR ont envoyé une déclaration commune.

CDTN - Frepic - AZAR
NSEC
OADL
AKAL





A la tribune, Bob Khemici, militant du MAK, dit que le mouvement qu’il représente ne peut rester insensible à ce qui se passe en Libye et que le Mouvement indépendantiste kabyle est naturellement solidaire des Amazighs de Libye et n’accepterait jamais qu’une armée arabe prenne le contrôle de la terre amazighe. Le représentant du mouvement indépendantiste kabyle appelle l’ensemble des Amazighs à se rendre à la journée de la nation kabyle qui aura lieu dans les jours qui viennent pour exprimer leur soutien aux Amazighs de Libye.

Tamilla At Âli, de Tamazgha, a donné lecture au message de Samir Nefzi, président du parti amazigh tunisien "AKAL" qui a tenu apporter son soutien aux Amazighs de Libye et condamne "l’agression arabe sur la Libye et sa sécurité avec la complicité évidente des forces régionales qui ne veulent pas que la région se stabilise et construise un projet national moderne". Il appelle les Amazighs de Libye à être vigilants quant aux éventuelles alliances locales qu’ils sont appelés à réaliser dans leur combat contre les Forces armées arabes libyennes de Khalifa Haftar.

Yella Houha, du Mouvement autonomiste chaoui (MAC), a tenu à apporter le soutien du peuple chaoui aux Amazighs de Libye. Il a tenu à préciser que l’ennemi des Amazighs de manière générale ce sont les frontières coloniales. Il appelle les Amazighs des Libyens à ne pas lâcher les armes, leur seule force face à l’ennemi, qui leur servent à défendre leur territoire et à continuer à défendre leur pays.

Khaled Khémira, un militant amazigh de Tunisie, a tenu à rappeler que c’est la France qui a instauré les frontières qui ont séparé les Amazighs et les éloigner les uns des autres. Il poursuit également par dire que Haftar n’est qu’un pion manipulé par la France et d’autres puissances qui œuvrent pour la déstabilisation de l’Afrique du nord.

Hamid Iflis, militant du MAK, donne lecture à la déclaration adressée au rassemblement par l’organisation Nations et Colonies Sans États d’Afrique et d’Europe membres du NSEC. Dans cette déclaration, l’organisation des Nations sans états et colonies se dit consciente de la complexité et de l’évolution de la situation de confrontation en Libye et partage sa solidarité avec le rassemblement organisé par Tamazgha et dénonce la prétendue dictature militaire de Khalifa Haftar qui met les imazighen en danger. L’organisation "exige un engagement plus important du Conseil de sécurité dans la résolution par des moyens démocratiques, sans ingérence extérieure qui fausse la pluralité et la volonté authentique de la société libyenne, qui garantisse l’intégrité de ses ressources et permet de rétablir la paix et la prospérité de la société libyenne, toute entière".

Dans leur déclaration commune, le CDTN, le FREPIC-AWANYAK et l’Association de la culture amazighe AZAR, ont souhaité exprimer leur soutien au rassemblement et à cette solidarité "avec les frères amazighs de Libye, architectes de la fin de la tyrannie de Kadhafi, qui ont gardé une dignité très élevée face à l’intransigeance arabiste".

Lagha Chegrouche, un universitaire chaoui, qui s’y connait en géopolitique nord-africaine, prend la parole pour souligne la capacité de « nos ennemis » à nous convertir. Il souligne que les deux clans en conflit sont comme bonnet blanc et blanc bonnet : l’un se présente comme arabo-islamique et l’autre comme islmo-arabiste avec son armée arabe, l’un est soutenu par les frères musulmans l’autre est par les salafistes. Il dit que la France danse sur deux pieds : n jour elle est avec Tripoli et le lendemain elle soutient Haftar. Il dit que "nous, Amazighs, portons un projet millénaire et une civilisation et appelle à la méfiance de ces machines à arabiser ou à occidentaliser es Amazighs".

Hacène Hirèche, universitaire et militant kabyle de la première heure, qui apporte sans ambiguïté sa solidarité et son soutien au Amazighs de Libye estime qu’il est temps d’étudier toutes les formes de soutien, en dehors des rassemblements et autres communiqués, et estime que le moment est bien indiqué à l’occasion des élections européennes afin d’organise des rencontres avec des responsables de partis politiques pour leur transmettre le message de nos frères Libyens. Hacène Hirèche a tenu à transmettre à dire à Emmanuel Macron que s’il est louable de dénoncer les génocides, mais prévoir les génocides et les crimes contre l’Humanité c’est encore mieux. Il dit à Emmanuel Macron que "vous ne pouvez pas ignorer le projet de Haftar décider à commettre un génocide, ce même général qui est soutenu par vos alliés notamment l’Arabie Saoudite qui, elle-même, commet les mêmes crimes aux Bahreïn et au Yémen". Il lui rappelle le cas des Kurdes qui ont aidé la coalition occidentale pour combattre l’Etat islamique et ont été abandonnés par cette coalition une fois la guerre contre l’Etat islamique est gagnée. Il estime que la France ne mérite pas une telle orientation géopolitique. Hacène Hirèche dit que "la France est connue pour être une force qui défend les droits de l’Homme, lesquels droits de l’Homme ne doivent pas être à géométrie variable ni sélectifs". Il termine par appeler le gouvernement français à redresser la barre et à défendre le peuple libyen contre les menaces qui le visent.

Madjid Soula, artiste amazigh de Kabylie, lance un appel à Emmanuel Macron en l’implorant d’éviter d’importer le "pétrole rouge" en France. Il dit qu’il est temps de casser les frontières dressés entre nous. Il appelle à la solidarité entre les différentes composantes du peuple amazigh pour être aux côtés des Amazighs de Libye.

Irij, de Tamazgha, précise que "nous sommes toutes et tous des ambassadrices et des ambassadeurs de la lutte amazighe partout où elle se mène, et vivant en France, pour a plupart d’entre nous citoyens français, nous avons toutes et tous la possibilité de nous adresser individuellement au Président de la République, via des courriers électroniques et différents canaux de communication, pour leur faire savoir notre mécontentement quant à la politique menée par la France en Libye et ses positions qui nuisent à la paix".

Madjid Boumekla, un militant politique kabyle de longue date, émet le souhait profond que les Amazighs serrent leurs rangs pour atteindre nos objectifs puisque nous avons à faire à des systèmes qui sont tous de même nature et qui le même objectif. Qu’il soit algérien, marocain, libyen, … les systèmes auxquels nous avons à faire ont le même fond arabo-islamiste et s’inspirent tous par la même source idéologique. C’est pourquoi Madjid Boumekla estime que l’unification des forces et des efforts est plus qu’urgent pour espérer nous débarrasser de cet ennemi qui nous menacent.

Ali Hidouche, un Kabyle qui a vécu en Libye, par ailleurs militant du MAK, dit que les Amazighs de Libye sont un exemple et ont donné du courage aux autres Amazighs. Il dit que les Amazighs de Libye qui ne sont même pas un million se battent face différentes forces qui les menacent pour défendre leur territoire alors que "nous Kabyles, qui sommes quelques millions, nous avons l’air d’avoir lâcher !". Il a tenu dire quelques mots en tamazight de Libye pour exprimer sa solidarité et celle de tous les Amazighs aux Amazighs de Libye et lance un appel à aller se battre aux côtés des Amazighs de Libye.

Pour Malika Baraka, du RPK, "rien n’arrêtera la marche des peuples amazighs dans leur marche vers leur autodétermination, car l’Histoire va dans ce sens". Elle estime que les peuples auront certainement à reconfigurer les frontières et à façonner l’avenir à l’image qu’ils souhaitent. Quelles que soient les embûches, les assassinats, les arrestations, l’Histoire va dans notre sens ; le tout est de rester solidaires et tout ce qui touche un peuple amazigh doit nous toucher toutes et tous. Malika baraka dit que nous nous devons de démontrer au monde entier qu’en Afrique du nord il n’y a pas que d’un côté les dictatures militaires et de l’autres les islamistes ; il y a autre chose : l’Amazighité. A nous d’agir !

Tamilla, a tenu, au nom de Tamazgha, à remercier l’ensemble des intervenantes et intervenants ainsi que les présent(e)s au rassemblement. Elle a rappelé l’importance de signer la pétition lancée par Tamazgha et qui sera remise au Président macron qui s’apprête à accueillir Khalifa Haftar. Elle précise également que peut-être, effectivement, que l’ensemble de l’Afrique du nord souffre de cette idéologie arabo-islamique à cette différence que dans la région de Tripoli c’est tous les jours que les habitants reçoivent des bombes lancées par les milices de Haftar.

Samir Oukaci, de la Coordination des Kabyles de France, dit que ce qui arrive aujourd’hui en Libye pourrait arriver demain en pays kabyle. Pour lui, les combats en Afrique d nord sont les mêmes puisque nous souhaitons vivre libres sur notre terre, Tamazgha. Il s’est réjoui de l’avènement d’un parti politique amazigh en Tunisie dont le nom "Akal" (= Terre) est très symbolique. Il s’adresse à ces puissances qui soutiennent les ennemis des Amazighs qui veulent instaurer l’arabo-islamisme en Afrique du nord et leur dit que tôt ou tard les Amazighs sauront libéreront leurs territoires aussi bien en Kabylie, dans le Rif, le Mzab, les Aurès, Adrar n Infusen, … Notre avenir, en tant qu’Amazighs, ne saurait cohabiter avec l’arabo-islamisme, étranger à l’Afrique du nord, qui est notre véritable ennemi. Il a profité de cette la tribune pour s’adresser aux Kabyles qui s’adressent aux Algériens en langue arabe, cela en Kabylie-même. Il leur demande de ne pas engager les kabyles par leurs propos et dit que nous n’avons, depuis presque un siècle, défendu la langue kabyle pour y renoncer aujourd’hui car une agitation a gagné les esprits algériens faisant croire à un "changement". Il se dit scandalisé par certains phénomènes qui sont apparus, à l’occasion de cette agitation, en Kabylie.

Tamilla, donne, par la suite, lecture à la déclaration de l’Observatoire amazigh des droits et des libertés (OADL) qui suit les graves événements qui se produisent en Libye avec une grande inquiétude et une immense colère. L’OADL, comme l’ensemble des Amazighs, accuse le général Khalifa Haftar "de vouloir faire revivre un État militaire raciste semblable au régime de Mouammar Kadhafi, un projet discriminatoire qui continuera à marginaliser les amazighs et les maintiendra dans un statut de citoyens de seconde zone". L’OADL "condamne l’offensive militaire du général Haftar, dénonce la position passive de la communauté internationale face à cette offensive, appelle les organismes des Nations unies, en particulier le Conseil des droits de l’homme et le Conseil de sécurité, à assumer leurs responsabilités pour protéger les civils et veiller à ce que les groupes armés extrémistes en Libye ne commettent ni violations ni crimes de guerre".

Mohamed Dabouz, président d’Izmulen, a tenu à souligner que la France patrie n’a pas manqué, encore une fois, l’occasion de soutenir une dictature notamment en Afrique du nord et s’étonne du développement du terrorisme. Il a exprimé tout son soutien aux frères Amazighs de Libye qui se battent pour leur Liberté.
Il ne pouvait ne pas avoir une pensée aux détenus mozabites dont Kamaldine Fekhar et Brahim Aouf qui sont à leur cinquantième jour de grève de la faim dans les prisons algériennes et d’autres détenus politiques mozabites arbitrairement arrêtés par la dictature algérienne.

Fethi n Khalifa, homme politique amazigh de Libye, militant de longue date, aujourd’hui président du parti LEBOU, qui a fait le déplacement depuis la Libye a tenu à remercier Tamazgha pour son initiative ainsi que toutes celles et ceux qui ont répondu à son appel des canaries, de Kabylie, de Tamazgha occidentale, de Tunisie, des Aurès, de Ténéré, du Mzab,… L’infatigable militant a commencé son intervention en disant qu’il n’a pas envie de parler de Haftar car il n’est que le petit doigt de la main arabo-islamiste ; il n’a pas envie aussi de s’adresser à ce même Haftar, car la langue que cet individu comprend, c’est celle qu’Igrawliyen (révolutionnaires) de Tripoli, d’Adrar n Infusen, de Zouara, d’Oubari et de Ténéré utilisent en ce moment pour s’adresser à lui : c’est le langage des armes et du feu. C’est celle-ci la langue que comprend Haftar.
Pour illustrer l’attitude de la France, il a tenu à rappeler quelques faits. En 2007, à paris, la police française avait empêché des militants libyens venus exprimer leur hostilité à la venue de Kadhafi à Paris ; lui-même il a été arrêté par la police et il a passé une journée au commissariat de police. En 2011, la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait soutenu la révolte populaire du peuple libyen contre le despote Kadhafi, et en 2019 la France d’Emmanuel Macron soutien Haftar. Il estime alors que la position de la France est en ne peut plus claire. C’est pourquoi il estime que, nous Amazighs, devons compter sur nous-mêmes et faire en sorte de prendre nos affaires en main. La révolution doit gagner l’ensemble du pays amazigh, nous devons mener la politique qui fera en sorte qu’on saisisse notre Tamazgha entre nos mains et qu’on se donne tous les moyens à même de nous conduire à la libération de notre pays. Et il a insisté sur la nécessité de faire de la politique, de la politique amazighe.

Masin Ferkal, de Tamazgha, prend la parole pour clôturer le rassemblement. Il a tenu à remercier Fathi n Khalifa qui est venu de Libye. Il a précisé que l’initiative de Tamazgha est naturelle puisque son combat contre l’arabisme et tout ce qui menace l’Amazighité ne date pas d’aujourd’hui ; il remonte à sa naissance. Il dit qu’aujourd’hui Tamazgha ne peut pas ne pas être aux côtés des Amazighs de Libye qui sont menacés par Khalifa Haftar qui est la tête des Forces armées arabes libyennes, un va-t-en-guerre qui est sur les pas de Kadhafi et qui entend mettre en place un nouveau régime despotique en Libye. Et c’est ce prétendant au despotisme que la France soutient aujourd’hui. La France qui soutient celui qui s’attaque à l’instance que les nations unies reconnaissent.
Il dit aussi que les Amazighs de Libye n’accepteront jamais que ce criminel prenne Tripoli, et combien même il prendrait Tripoli, ils se battront avec toutes leurs forces, comme ils l’ont fait en 2011 et plus encore, pour protéger Adrar n Infusen et At-Willul. Une telle situation mènera à une guerre aux conséquences dramatiques et qui peut conduire à une opération d’épuration ethnique puisque les soutiens salafistes de Haftar ne cachent pas leur volonté d’éradiquer les mécréants ibadhites de l’Adrar n Infusen.
Il a tenu à dénoncer la France qui a de tous temps été du côté des ennemis des Amazighs. Il a rappelé le silence de la France en 2001 lorsque l’armée de l’Etat algérien a tiré avec des armes de guerre sur des manifestants pacifiques en Kabylie ayant fait plus de 130 victimes ; en 2012 cette même France a tout fait, en collaboration avec l’Etat algérien, pour faire échouer le projet de libération de l’Azawad ; cette patrie des droits de l’Homme a fermé les yeux sur une barbarie qui s’est abattue sur les Mozabites, et aujourd’hui elle assiste militairement un militaire pour le porter au pouvoir au risque de commettre une épuration ethnique en pays amazigh.
Il réitère le soutien et l’engagement de Tamazgha aux côtés des Amazighs de Libye et en profite de lancer un appel à l’ensemble des Amazighs là où ils sont pour apporter leur soutien, chacune et chacun selon ses possibilités, aux Amazighs de Libye qui se battent pour défendre leur Terre, Adrar n Infusen et At-Willul. Mais en défendant Adrar n Infusen et At-Willul, les Amazighs de Libye défendent une parcelle de Tamazgha, et cette parcelle de Tamazgha nous nous devons toutes et tous la défendre, car si nous laissons Haftar, ou d’autres encore, prendre Adrar n Infusen et At-Willul ou encore Ténéré , c’est une parcelle de Tamazgha qui nous sera arracher et c’est l’ensemble de Tamazgha qui sera menacée. Il estimealors qu’il est de "notre devoir d’aller à Adrar n Infusen et à At-Willul pour défendre notre Terre ; oui car Adrar n Infusen est notre terre à nous toutes et tous, et nous avons le devoir d’y aller". Et estime que l’ensemble du territoire de Tamazgha doit être libéré des mains de ceux qui veulent le plonger dans l’obscurantisme.

Tamazgha tient à remercier toutes celles et tous ceux qui ont répondu à son appel et qui ont fait le déplacement devant l’Assemblée nationale pour apporter leur soutien aux Amazighs de Libye et par la même poser leur voix sur la place parisienne. Elle tient à remercier celles et ceux qui participé à l’organisation du rassemblement. Elle tient à remercier particulièrement Hamid Iflis, militant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qui a participé activement et efficacement à l’organisation du rassemblement. Elle remercie les jeunes Taninna et Ufrin venus en soutien aux militants de Tamazgha. Enfin, un grand merci à Azrou Magoura qui a couvert l’événement et qui a réalisé la vidéo de l’événement diffusée par Tamazgha TV.

La Rédaction.



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