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Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie
lundi 12 septembre 2005, par
Ethnologue qui travaille sur la Kabylie depuis plus de 40 ans, Camille Lacoste-Dujardin, aujourd’hui en retraite, vient de publier chez les éditions La Découverte un ouvrage de plus de 390 pages qui se veut un outil qui répond aux attentes de toutes celles et tous ceux qui sont avides de découvrir et de comprendre les réelles richesses du patrimoine culturel et historique de la Kabylie. L’ouvrage est destiné à un large public.
Le dictionnaire contient pas loin d’un millier d’articles qui traitent de divers domaines de la culture kabyle. Il décrit par exemple les formes d’organisation sociale en Kabylie, il énumère les différentes tribus, il décrit les étapes de la vie, il cite les grands hommes ou femmes ayant fait l’Histoire kabyle,...
395 pages, 25 €.
Messages
1. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 6 juillet 2005, 11:53, par Ali SAYAD
Le dictionnaire de Mme Lacoste est rempli d’erreurs. A titre d’exemple je citerai de mémoire l’article concernant Mouloud Mammeri où l’auteur affirme qu’il est fils de directeur d’école. Il faut dire que notre ethnologue n’a pas lu (ou n’a jamais lu) les travaux de Mammeri où il dit lui-même qu’il est fils d’un artisan armurier. Pourtant Mouloud Mammeri, alors directeur du C.R.A.P.E., l’a plusieurs fois reçue quand elle venait en mission à Tawrirt Zwaw chez les Iflissen Lebhar. C’est même lui qui lui a traduit "Les contes kabyles" d’Auguste Moulièras quand elle soutenait sa thèse de IIIe cycle, travail publié par la suite par les Langues O.
C’est grave de se déclarer spécialiste de la Kabylie et d’ignorer la paternité de Mouloud Mammeri, fils de Lhadj Salem at Maammer. Ce dernier, bien qu’il ait été jusqu’au certificat d’études primaires, qu’il peut citer de mémoire énormément de classiques français, et bien entendu et surtout kabyles, ce qui lui vaut son titre d’amusnaw de la kabylité, n’a jamais été instituteur et encore moins directeur d’école. Son métier est bien celui d’artisan-armurier. En sa qualité d’amusnaw, il est aussi artisan de la parole.
Grâce à ce père spirituel, à sa haute intellectualité, à sa forte personnalité, pourtant modeste, Mouloud Mammeri nous a rendu, enfin, MAJEURS et libres de toute attache : les Kabyles n’ont plus besoin de paternité, et ce, d’où qu’elle vienne : ils ont su libérer la patrie algérienne. Encore moins d’une maternité, si ce n’est la terre qui les a vu naître et les a nourris à la sève de la langue berbère.
Je ne recommande pas ce dictionnaire, veritable tremplin d’incorrections, de fausses informations et autres exagérations. L’auteur de ce musée d’inepties se taxe de berbérisante alors qu’elle est incapable de mener une discussion avec les locuteurs kabyles : elle a toujours besoin d’un interprète à ses côtés.
Je reviendrais plus longuement, soit sur ce site soit dans la presse écrite algérienne, pour éclairer le lecteur sur ces pseudo-spécialistes, dépassés même quand ils font oeuvre de photocopies.
Ali SAYAD.
1. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 5 septembre 2005, 12:03
La Nouvelle République 28 février 2005
L’héritage de l’Amusnaw toujours vivant
Ayant vu le jour le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoun, petit bourg perché sur les monts de la grande Kabylie, Mouloud Mammeri mènera une existence plus ou moins nantie, comparée à celle de ses petits camarades, du fait du rang social de son père qui était l’amin (maire) du village. D’ailleurs, c’est une des raisons qui feront que l’enfant grandira au contact des amusnaw (sages) de sa localité, puisant dans leur savoir et leur verbe beaucoup de sagesse et de connaissances. Mammeri dira un jour à ce sujet : « Mon père a été l’avant-dernier dans la lignée de la tamusni. Il a eu un disciple, Sidi Louenas, qui est mort aussi. Et après eux, c’est quelque chose d’autre qui commençait : ceci est reconnu par tout le groupe, ce n’est pas une vision personnelle. Moi-même, je ne pouvais pas être le successeur de mon père, j’étais à l’université, j’avais donc déjà d’autres points de référence. Mais il n’en reste pas moins qu’il a eu toute sa vie le souci de m’initier le plus qu’il pouvait. Je suis même en train de me demander si ce goût que j’ai très tôt pour la littérature, ne m’est pas venu de cette ambiance, dans laquelle je baignais sans même y penser, étant enfant. »
Article de Hassina A.
Voir en ligne : Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie
2. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 13 septembre 2005, 00:02
Mise au point à la réaction de Ali Sayad
3. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 3 février 2006, 21:49, par ravah
Est-ce parsk tu es ethnologue et ke t’as contribué à la redaction de "l’amawal" ke tu ne ns recommande pas le dictionnaire de culture berbère de Mme LACOSTE-DUJARDIN ? Au lieu de ns encourager ? tous les dico sont plus ou moins remplis d’erreurs LAROUSSE y compris... Tu me laisse penser que même l’"amawal" aussi n’est qu’une photocopie du dico "français-kabyle" des père et fils BASSET ? mais non !....franchement c’est de la pure jalousie, j’espère que tu ne dissuaderas pas un bon nombre de lecteurs et que ce dictionnaire restera la pierre angulaire de notre culture et grand merci à Mme Camille LACOSTE-DUJARDIN , qu’elle retrouve mille fois le nombre de bouteilles qu’elle avait jetées à la mer...
4. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 4 mai 2008, 02:42, par BENTAYEB Arezki
Qu’est ce qui fait progresser une cause et faire rejaillir la vérité et l’histoire des berbères ? Qu’est ce qui fait vivre les femmes et les hommes qui sont nos intéllectes si ce n’est le souci de dire plus haut ce que certains pensent plus bas.
Certains veulent étouffer cette volenté de protéger notre langue berbère en usant de tous les moyens dont ils disposent(je fais bien sûr référence au pouvoir Algérien despotique et assassin ) ?
Nous sommes tous persuadés que c’est grâce à ces femmes et à ces hommes avant-gardistes qui refusent toute affiliation ,toute appartenance et surtout boudent les intérêts personnels et les tentatives souventefois alléchantes énoncées par le pouvoir que notre langue vit aujourd’hui. Le pouvoir cherche à chaque fois soit s’approprier de quelque chose et/ou de quelqu’un quand cela collabore avec ses magouilles , sinon l’exterminer quand c’est quelque chose et/ou quelqu’un qui nuit à ses manœuvres.
Je pense que cette politique machiavélique relève des stratégies du pouvoir qui cherche à monter toujours les uns contre les autres.
si Camille Lacoste-Dujardin a réalisé un tel exploit (dictionnaire) ce n’est qu’un chemin direct pour que notre cause puisse atteindre le bonheur infini, la joie incommensurable, et surtout le triomphe(vérité) .
Je tiens personnellement à remercier madame Camille Lacoste-Dujardin, pour l’inestimable réalisation qui est sûrement le fruit d’interminables recherches minutieuses et un travail rude et pénible.
Camille Lacoste-Dujardin née en 1929, est une ethnologue française, spécialiste des Berbères de Kabylie (Algérie) et directrice de recherche émérite au CNRS dont elle a dirigé l’unité de recherche « Littérature orale, dialectologie, ethnologie du domaine arabo-berbère ».Ses domaines d’études concernent les différents aspects de la culture kabyle. Parlant couramment le berbère, elle a collecté, traduit et analysé plus de sept cents pages de contes populaires. Elle s’est intéressée à la condition des femmes (mères et filles) kabyles, en Kabylie et dans la migration en France. Durant sa carrière, elle a publié plus de 150 articles scientifiques, ainsi qu’une quinzaine d’ouvrages. En 2005, elle a publié un important Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, qui offre, avec près d’un millier d’articles une vaste synthèse de ses travaux.(références wikipédia) .
Cependant, j’ai connu monsieur Ali SAYAD c’est un homme modeste et juste qui ne pourra pas à ma connaissance tenir des propos aussi hostiles à l’égard de madame Camille Lacoste-Dujardin !
C’est une personne qui est sympathique, généreuse et dévouée.
Je vous jure que je dis cela avec un peu d’amertume parce que je respecte les femmes et les hommes avant-gardistes .C’est de notre devoir de les interpeller en cas de dérive car ils ne sont enfin ,que des femmes et des hommes comme nous tous.
NUL N’EST INFAILLIBLE.
RESPECT .
2. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 11 septembre 2005, 15:21, par Camille Lacoste-Dujardin
Je suis peinée de trouver, sur votre site, dans votre forum que vous voudriez "modéré", une contribution (de Ali Sayad), si scandaleusement diffamatoire envers moi, et vous réclame un droit de réponse.
Camille Lacoste-Dujardin
3. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 13 septembre 2005, 17:45, par mohend
En attendant le votre, de dictionnaire, on devra bien se consoler avec cette sobre contribution à la culture Kabyle.
Je vous admire monsieur Sayad !
Oui je vous admire, vous et vos comparses qui ont fait de nous les Kabyles que nous sommes aujourd’hui.
Des Kabyles digne de leurs ancêtres, cultivés depuis toujours par des esprits comme le votre.
Les Kabyles vous doivent tout !
Oui c’est des « gens » tels que vous, toujours aux à l’affût et à saisir la moindre petite occasion pour étaler du bla-bla dément en jouant des mécaniques qui ont fait de nous ce que nous sommes :
Un peuple sans Patrie, sans Histoire et bientôt sans Culture.
Vous jugez et démantelez tout ce qui n’est pas de vous, mais comme rien ne naît de vous…
Impatient de lire vos exploits militants dans la presse Algérienne à défaut de presse Kabyle !!
Alors à vous lire, choisir entre un dico « photocopié » et le « néant » que vous nous proposez, en bon kabyle je devrai choisir bien évidemment le néant…
4. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 4 décembre 2005, 20:38
A tajeğigt iregmikem lehcic
La Kabylie et la culture Kabyle ont besoin de bâtisseurs et non de démolisseurs. Je préfére rendre hommage aux premiers, les seconds seront tôt ou tard rattrapés par l’histoire.
Mme Camille Lacoste-Dujardin est justement l’une de ces bâtisseuses, elle a consacré 40 ans de son existence à parcourir inlassablement la Kabylie pour la faire sortir de l’oubli, la "déguettoïser" et la faire connaître d’abord aux Kabyles et à ceux que notre culture intéresse.
Décidément, les faits sont têtus. A chaque fois qu’une tête dépasse, le nivellement opère, et par le bas, pardi ! Le nombrilisme ne dresse pas de limite au ridicule. Le négativisme non plus. Cette attitude, qui consiste à s’opposer contre vents et marées et systématiquement à toute idée émanant de l’autre, si généreuse et si pertinente soit-elle, devient franchement exaspérante. Si ce travail, auquel nous rendons un grand hommage, souffrait de quelque imprécision ou oubli, chose somme toute irréprochable dans tout travail, il serait plus glorieux que l’auteur de ce qui pourrait ressembler plus à un règlement de compte personnel qu’à une contribution retroussât les manches "ata u qabub, ata lqed" (je devrais dire "ata lkaγed, ata u stilu") et élaborât un dictionnaire de meilleure qualité. Il est vrai que la critique est aisée, et l’art est difficile. A ce propos, si Dda lmulud était encore de ce monde, il ne ferait aucun doute qu’il serait le premier, dans son humilité et sa grandeur, à féliciter Mme Lacoste. Expliquez-moi en quoi une mégarde sur la profession du père de Dda lmulud serait de nature à remettre en cause le contenu de ce travail. Dda lmulud essaierait certainement de trouver plutôt un lien entre un artisan-armurier et un instituteur que ce qui les sépare. Après tout, l’instituteur est aussi un artisan car il cisèle le verbe. Maintenant, c’est dans l’air du temps de s’autoproclamer fils spirituel de Dda lmulud… yuγal u qelmun sidaren. Inutile de s’y appesantir plus que de raison, ça ne fera vraiment pas avancer d’un seul iota le schmilblik.
Merci Madame Lacoste pour votre immense travail, et j’espère que ce dictionnaire en appellera d’autres. La Kabylie qui avance vous lira toujours avec grand intérêt et saura honorer les siens.
Bon courage ! Taγbest tameggazt !
Yiwen uyaniw ihemlen taqbaylitis
1. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 28 septembre 2006, 23:40, par mmis nafussa
azul tidet d lqedic ifazen amawal n tantala taqbaylit nek d amazigh n libya tripoli izurane adrar nafussa ssaramegh ad afegh imedukal imazighen hemmlen tamusni n tamazight ayuz bayssi@hotmail.com
5. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 3 janvier 2006, 14:55, par le révolutionnaire
je trouve formidable de trouver des femmme est des homme qui dipenseront tous leur ennérgie uniquement pour satisfére le reste du monde , je vous félicite c’est une bonne réussite mes frére lounes matoub va se réjouire de cette instant est tout le reste des berbere de tamazgha est suortout nous frére qui sont mort pour la cause berbere, vous ette parmis les grand personne qui a représenté tamazgha il ya déja quelqe siecle passé bonne courage pour la suite, par contre j’aimerie avoir quelqeue informtion concerrnent madame lacoste que je connait pas , (si si possible )merci vous pouver m écrire sur ce site si vous avez la réponse pour l’information
1. > Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 4 mai 2008, 01:10, par BENTAYEB Arezki
Camille Lacoste-Dujardin, née en 1929, est une ethnologue française, spécialiste des Berbères de Kabylie (Algérie) et directrice de recherche émérite au CNRS dont elle a dirigé l’unité de recherche « Littérature orale, dialectologie, ethnologie du domaine arabo-berbère ».Anthropologue, ethnologue, spécialiste du monde berbère et Kabyle.
Elle a publié, aux éditions La Découverte : Le conte kabyle. Etude ethnologique (nouv. éd., 4003) ; Dialogue de femmes en ethnologie (nouv. éd., 4004) ; Des mères contre les femmes. Maternité et patriarcat au Maghreb (nouv. éd. 1996) ; Opération oiseau bleu. Des Kabyles, des ethnologues et la guerre d’Algérie (1997) et, en collaboration avec Yves Lacoste, Maghreb, peuples et
Ses domaines d’études concernent les différents aspects de la culture kabyle. Parlant couramment le berbère, elle a collecté, traduit et analysé plus de sept cents pages de contes populaires. Elle s’est intéressée à la condition des femmes (mères et filles) kabyles, en Kabylie et dans la migration en France. Durant sa carrière, elle a publié plus de 150 articles scientifiques, ainsi qu’une quinzaine d’ouvrages. En 2005, elle a publié un important Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, qui offre, avec près d’un millier d’articles une vaste synthèse de ses travaux.
6. Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, 19 novembre 2007, 12:25, par Josiane SAVOUREUX
Article très intéressant.
L’ouvrage permettrait-il de comprendre comment un homme jeune-38 ans- kabyle- vivant maritalement à Paris depuis 5 ans ne peut s’empécher de se marier au détour d’un voyage au bled, avec une jeunette, pour satisfaire aux exigences de la culture tribale locale ?
J’aimerais beaucoup rencontrer Mme LACOSTE DUJARDIN por comprendre... Quelqu’un aurait-il ses coordonnées ? Merci à tous.