Accueil > Autres rubriques > Archives > Brèves -archives > Pensée
Pensée
Hommage à Ali Mécili
jeudi 10 avril 2003, par
Les amis de la famille d’Ali Mécili vous donnent rendez vous le dimanche 13 avril à 14h00 pour rendre hommage a l’avocat assassiné il y a 16 ans.
A l’occasion du 16eme anniversaire de l’assassinat d’Ali Mécili, un rassemblement aura lieu dimanche 13 avril à 14h00 au cimetière Père Lachaise (Paris). Une gerbe de fleurs sera déposée sur sa tombe.
Le rassemblement est à l’initiative des amis de la famille Mécili. Le Rendez-vous est fixé devant la porte principale du cimetière Père Lachaise (Métro Père Lachaise).
Ali Mécili, avocat, opposant du régime d’Alger, était assassiné le 7 avril 1987, devant l’entrée de son immeuble du boulevard Saint Michel à Paris, par un certain Abdelmalek Amelou, ayant agi sur ordre des services secrets algériens (Sécurité Militaire). Pour ne pas froisser Alger, Robert Pandraud, alors ministre de la sécurité du gouvernement français, a expulsé Abdelmalek Amelou alors même que des preuves matérielles furent fournies par les enquêteurs français. Parmi ces preuves, un ordre de mission délivré par la Sécurité Militaire algérienne.
Militant de la démocratie et des droits de l’homme, Mécili n’a pas hésité à rejoindre le maquis du FFS en 1963 ce qui lui valu les geôles de Ben-Bella.
Installé en France, il a toujours été le défenseur des pauvres et des causes justes. En avril 1980, il était le relais et le contact de nombre de journalistes français.
En 1985, il réussit à réunir les deux frères ennemis, Hocine Aît-Ahmed et Ahmed Ben-Bella, lors de le conférence dite de « Londres ». La plate-forme signée par ces derniers, préconisait, entre autre, la reconnaissance de Tamazight.
Le journal qu’il a fondé "Libre Algérie" a été d’une virulence à l’égard du système du parti unique. Un des articles, "La République de H’lima", allusion à la femme de Chadli serait à l’origine du "contrat" que les caciques du régime d’Alger auraient imposé a Chadli.