Accueil > Autres rubriques > Archives > Colloques, Conférences -archives > "Signe, écriture et identité chez les Berbères ; un cycle trans-historique"
"Signe, écriture et identité chez les Berbères ; un cycle trans-historique"
Conférence de Salem Chaker dans le cadre de la journée d’étude "De l’écrit africain à l’oralité", organisée par Simon Battestini de la Société des Africanistes.
jeudi 22 mai 2003, par
"De l’écrit africain à l’oralité", journée d’étude de la Société des Africanistes, organisée par Simon Battestini.
samedi 24 mai 2003, de 9h à 17h.
Musée de l’Homme (salle de cinéma),
Palais de Chaillot,
Place du Trocadéro,
Paris XVIème.
Métro : Trocadéro.
Dans le cadre de cette journée, aura lieu une intervention de Salem Chaker sur le thème "Signe, écriture et identité chez les Berbères ; un cycle trans-historique".
à 11h 40.
Ci-après l’information diffusée par la Société des Africanistes :
"De l’écrit africain à l’oralité"
Journée d’étude 2003 de la Société des Africanistes
24 mai 2003 de 9h à 17h
Lieu : Trocadéro, Musée de l’Homme : Salle de cinéma.
En Afrique, aux Etats-Unis et en Europe se sont tenus des centaines de rencontres sur l’oralité en Afrique et sur les littératures africaines en langues coloniales. Aucune n’a cru devoir considérer l’oral en rapport avec l’écrit, sauf parfois l’imprimé contemporain en langue importée comme reflet de l’ "orature" locale. Evitant toute polémique sur les raisons possibles d’un tel parti pris, le pari singulier de cette journée d’étude repose sur la certitude qu’au moins une part du savoir endogène africain, y compris les littératures dites orales, pour être inscrit sur les écrans les plus divers et sous les formes d’une infinité de systèmes de signes, n’en constituent pas moins des types divers d’archives graphiques et autres dont la valeur ne peut être estimée qu’à l’aune des besoins qu’elles satisfont au sein de leur vie sociale d’origine.
Afin de compléter les travaux pour lesquels l’oralité distingue l’Afrique des autres continents culturels, les participants à cette journée d’étude sont invités à centrer leur information et leur réflexion sur l’originalité des rapports univoques de cet ensemble de signes à l’oralité pour chaque culture singulière. Certains tenteront de faire le point sur les relations de l’écrit, de l’image et du texte en général comme en Afrique. D’autres dresseront un bilan critique des discours sur les divers modes d’inscription du sens en Afrique, et sur la renaissance ou la pérennité de certains de ces systèmes d’écriture.
Pour la clarté des débats, on conviendra, au moins provisoirement, que le terme de script recouvre tous les modes graphiques de conservation et de communication de la parole et de la pensée organisée. L’alphabet, dans ce vaste ensemble, occupe une place privilégiée, mais au sein de la catégorie des écritures phonologiques (consonantiques, syllabiques et alphabétiques), elles-mêmes côtoyées par les écritures synthétiques et analytiques. Mais le concept de script inclut et déborde doublement ce champ traditionnel de la grammatologie et des histoires de l’écriture, puisqu’il fait une place à l’inscription du sens de l’art (objets inscrits, images, signes abstraits codés) et aux écritures non-phonologiques comme modes de production, conservation et transmission de la mémoire collective.
Programme
9H00 : Accueil
9H15 : Présentation par Simon Battestini : De l’inscription du sens en Afrique.
9H30-10H40 :
I. Des modes de lecture des scripts africains.
Modérateur : Anne-Marie Christin, Directeur Centre d’étude de l’écriture et de l’image (CEEI), université Paris 7 Denis-Diderot.
9H30-9H50 :
Anne-Marie Christin
Des supports de l’écrit aux textes.
9H50-10H10 :
Marcel Diki-Kidiri
De la graphématique africaine.
10H10-10H30 :
Calame-Griaule, Geneviève
Signes graphiques dogon et leurs commentaires.
10H30-10H40 :
Questions-réponses.
10H40-11H00 : Pause
11H00-12H10 :
II. Du signe inscrit comme producteur de texte.
Modérateur : Michèle Coquet (CNRS)
11H00-11H20 :
Michèle Coquet, De l’image et sa glose
Composition iconographique et structure narrative.
11H20-11H40 :
Estelle Desombre (MNHN)
Textes et arts africains.
11H40-12H00 :
Salem Chaker (Langues’O)
Inscriptions libyco-berbères et tifinagh : leurs enseignements.
12H00-12H10 : Questions-réponses.
12H10-13H40 : Pause repas
13H40-14H50
III. Approches globales des écritures africaines
Modérateur : Jean Derive, (LLSH,Univ. de Savoie ; Président, Association internationale pour l’étude des littératures orales)
13H40-14H00 :
Cissoko Bakary (LLACAN)
Historiographie des discours sur les écritures africaines.
14H00-14H20 :
Mlaïli Condro (ENS, Lyon)
Idéologies et grammatologie africaine.
14H20-14H40 :
Jean Derive (Univ. Savoie)
Oralité et écriture dans le discours africaniste.
14.40-14H50 : Questions-réponses.
14H50-15H00 : Pause
15H00-15H50 :
IV. Modernité de l’écrit africain.
Modérateur : Jean-Loup Amselle (EHESS et CEA)
15H00-15H20 :
Jean-Loup, Amselle
L’écriture dans l’art africain contemporain.
15H20-15H40 :
Alain Ménigoz
Des scripts anciens et de l’enseignement moderne.
15H40-16H40 : Questions-réponses : atelier IV puis discussion générale.
Clôture.
17H00-18H00 :
Réunion des participants : Salle de cours, 3ème étage.
Nota Bene : Ce programme peut être modifié sans avertissement préalable.
Messages
1. "Signe, écriture et identité chez les Berbères ; un cycle trans-historique", 26 août 2007, 19:42, par AGELLID KRISSAT
Les Lybiens ou Amazighs sont les premiers habitants d’Afrique du nord.
L’Afrique du nord antique s’appelait "Lybie".
Les protoberbères sont les enfants de Pout,Fils de Cham,Fils de Noé.
Ces Hamites étaient évoqués dans l’Ancien Testament.
les protoberbères étaient des nobles et des hommes libres.
Ils étaient sédentaires,nomades et semi-nomades.
Ils étaient en trés bonne santé,trés fort en botanique et en Magie.
"Les lybiens étaient les gens les plus sains du monde" - Hérodote -
Poétes,dramaturges,savants...
Leurs fables étaient considérées comme oeuvres littéraires !!!
les premières croyances berbères étaient plutôt Animistes et Héllenistes.
Ils croyaient à la vie aprés la mort.
L’habit qui était porté par les grecs était à eux.
Ce sont les Lybiens qui ont apprit aux grecs à atteler leurs chevaux à leurs chars.
L’égide aussi était porté par les protoberbères.
Ce sont eux aussi qui ont crée les premiers Arts de combat qui ont donné naissance aux Arts martiaux.
Effectivement les Hyskos de l’Egypte ont exporté un ensemble de techniques de combat en Asie vers 1100 AV JC.
Les Asiatiques développèrent leurs techniques et créèrent
les arts martiaux : le Jujutsu,Judo,l’Aikido...
Ensuite les peuples de la mer (Nobles),
une confédération de tribus originaire d’Europe arrivèrent sur leurs
terres ainsi que sur toute la méditerranée :
les Achéens, les Troiens, les Danaéens, les Lyciens, les Sheklesh, les Philistins, les Tyrrhéniens...
les tribus lybiennes et les peuples de la mer s’allièrent contre l’Egypte.
C’est à cette période qu’on emploie le terme LYBICO-BARBARE ou berbère.
Et puis aprés les colonisations,des Tribus et des Confédérations se créerent : Kabyle,chaouia,Touareg,Rifain...