Tirs de roquettes par des islamistes à Kidal.

Dans notre article du 1er mars sur Kidal, nous disions qu’"il n’est pas exclu également que les services algériens réactivent leurs réseaux de terroristes dans l’Azawad ; il n’est pas exclu même qu’ils y envoient de nouveaux contingents." Car la résistance de la population de l’Azawad aux manipulations de la Communauté internationale et de l’Etat algérien est vécu comme un affront notamment par les services algériens qui, fidèles à leurs lâches méthodes, n’hésiteraient pas à user de la violence et du terrorisme pour faire plier les Touaregs. Aussi, semer la confusion par le retour des actions terroristes qui justifieraient une intervention militaire internationale et qui, par la même occasion, tenterait une réinstallation de l’armée malienne - comme cela a été le cas lors de la fameuse opération Serval -, n’est pas exclu.

En tous cas, le retour des attentats dans l’Azawad n’a pas tardé puisque des tirs d’une quarantaine de roquettes sur le camp de la MINUSMA par des islamistes près de Kidal ont eu lieu le matin de ce dimanche 8 mars. Des tirs qui ont fait trois morts et onze blessés parmi les civils et les éléments de la MINUSMA. Deux civils tués (deux enfants âgés de huit et dix ans) et trois blessés sont des nomades qui se trouvaient à Etamber, près du camp de la MINUSMA.

La Rédaction.

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