Actualité

Lorsque la monarchie marocaine peine ou refuse de répondre aux revendications légitimes de ses habitants, notamment ceux des communautés amazighes, ses tribunaux sont souvent mobilisés pour punir sévèrement toute voix dissidente. De la question d’Imider (1996-2011) aux victimes du séisme d’Adrar N’Dren, en passant par la révolte du Rif (2016-2017) et d’autres événements marquants comme Tagrest Taberkant (Tafilalet-Dra, 2008) ou ceux de l’université d’Imtghren (2008), la monarchie (…)

Ce 8 mars 2025, la révolte féministe a éclaté à nouveau dans les Pays Catalans. Comme ce fut le cas ces dernières années, des milliers de femmes ont manifesté à travers toute la nation catalane, montrant leur indignation face aux inégalités et aux injustices que le sexe féminin subit encore, jour après jour, en raison de différences visibles dans tous les domaines : différences de salaire, impositions par la force, abus sexuels... et un terrible filet de maltraitance qui, trop souvent, se (…)

Dans une déclaration rendue publique le 28 février 2025, l’organisation Tamazgha dénonce avec force la profanation du drapeau amazigh organisée à Tripoli par des individus liés au ministère de l’Intérieur et apporte sans réserve aux Amazighs de Libye mobilisés pour défendre leurs symboles et leur droits en Libye. Cette atteinte à un des symboles de l’Amazighité ne vise pas seulement les Amazighs de Libye mais l’ensemble des Amazighs. Nous publions ci-après l’intégralité de la déclaration de (…)

Lors de sa centième session qui s’est tenue à Genève du 26 au 30 août 2024, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) des Nations unies a adopté ses avis au sujet de cas de détentions arbitraires qui lui ont été soumis. Parmi ces cas, celui de Nasser Zefzafi, un militant rifain arrêté puis incarcéré arbitrairement par la monarchie marocaine. Cet avis (n° 43/2024) concernant Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation pacifique qui a secoué le Rif après la mort de Mohcin (…)

Déclaration de Hawad devant sa peinture murale à Marseille, le 6 novembre 2024, dans le cadre de l’événement "Éloge de la submersion (cosmogramme 2#*)", une proposition de Dénètem Touam Bona et la compagnie, avec Hawad, Maya Mihindou, Tiphaine Calmettes, Olivier Marboeuf, Intersexion (Arianne Leblanc & Aphelandra Siassia), Sabrina Da Silva Medeiros, Rangitea Bourgeois Tihopu, Magalie Grondin. Un évènement soutenu par le programme Art & citoyen de la Fondation Daniel et Nina Carasso. (…)

Un véritable soulagement pour le chercheur français Victor Dupont, sa famille, son laboratoire et la communauté universitaire française. Détenu par les autorités militaires tunisiennes depuis le 19 octobre, il a enfin regagné le sol français le 15 novembre.
Libéré de prison le mardi 12 novembre, il est rentré en France vendredi 15 novembre. C’est le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Christophe Lemoine, qui l’a annoncé lors du point presse du vendredi 15 novembre : (…)

Après un an d’incarcération arbitraire, Mohand Barache, connu sous le nom de Mohand Taferka, quitte la prison, ce 14 novembre 2024, pour rejoindre les siens qu’il n’aurait jamais dû quitter. Nous nous réjouissons de le savoir libre et l’assurons de toute notre solidarité.
Pour rappel, le 27 avril 2023, alors qu’il allait rejoindre son domicile et sa famille en France, Mohand Barache a été refoulé par la police des frontières au port d’Alger. Conduit au centre de police de Shaoula, il (…)

Dix jours après son arrivée en Tunisie pour effectuer des entretiens dans le cadre de sa thèse, Victor Dupont, doctorant rattaché à l’IREMAM (Aix-en-Provence), s’est fait violemment arrêté le 19 octobre. Déféré devant le tribunal militaire du Kef pour "atteinte à la sureté de l’État" le lundi 21 octobre, après une garde à vue de 48 heures, il est depuis incarcéré dans la prison politique de la Mornaguia à Tunis. Une amie du chercheur, franco-tunisienne, est également arrêtée le même jour et (…)

L’association Kal-Akal, organisation locale de la société civile dédiée à la défense des droits humains du peuple de l’Azawad, a rendu public son rapport du mois d’octobre qui fait le point de la situation des violations des droits humains commises en octobre essentiellement sur le territoire de l’Azawad, des violations commises essentiellement par les militaires maliens ainsi les mercenaires du groupe russe Wagner lorsque ce ne sont pas les groupes islamistes. Exécutions sommaires (…)