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Satire

Le Chérif de Tafilalt

Entretien imaginaire avec Hassan Aourid.

mercredi 13 septembre 2006, par Masin

De passage à Mekhnès, à l’occasion de ses vacances passées à Tamazgha Occidentale, Insi a tenu a rendre visite au Wali de la région Meknès-Tafilalt fraîchement désigné à ce poste après un passage au palais de M6 en qualité de PPP ou 3 P (Porte parole du palais). Il est également l’homme des affaires berbères auprès de M6. Vous l’aurez deviné : il s’agit de Hassan Aourid....
Il a bien voulu accueillir Insi et a répondu à ses questions.

Insi : Monsieur Hassan Aourid, bonjour...

Hassan Aourid (Enervé) : Chérif Sidi Hassan Aourid !


Insi : Comme Sidi Hassan 2 et Sidi Mohamed 6.

Hassan Aourid : Exactement !


Insi : Vous avez fumé de l’herbe ou vous êtes vraiment descendant du prophète des Arabes ?

Hassan Aourid : Les deux...


Insi : Ah bon ?

Hassan Aourid : Ecoute Insi, protèges-toi de la colère de chérif !


Insi : comment ça ? Je suis venu en ami ! Je ne suis pas armé !

Hassan Aourid : Tu as vu ce qui est arrivé à Merzouga lors de mon dernier festival de la musuque de désert ?


Insi : Oui, des inondations, des morts et des sans-abri !

Hassan Aourid : Ma malédiction de chérif s’est abattue sur les sujets de sa majesté le Roi qui s’opposaient à la tenue de cette manifestation que j’ai gracieusement léguée à mon frère.


Insi : J’imagine le sort que tu réserves aux jeunes d’Imilchil qui refusent la tenue de ton autre festival des cimes...

Hassan Aourid : Je les aime les Imilchilois. Si les jeunes bougent, je me contenterai simplement de lâcher mes chiens contre eux !


Insi : A Midelt, où se tient un autre festival d’Aourid, tu leur lâcheras sûrement la neige ?

Hassan Aourid : Exactement ! Et à Al Houceima, autre festival organisé par Aourid, un autre tremblement de terre ! Ah ces Rifains ! Je les déteste !


Insi : Quel programme proposez-vous pour le développement du Sud-Est que vous gouvernez ?

Hassan Aourid : L’arabe comme unique langue officielle, un bar dans chaque village, un mokhazni pour chaque habitant et un festival pour chaque maison !


Insi : Et tamazight dans tout ça ?

Hassan Aourid : J’ai oublié, il faut absolument dékabyliser le Sud-Est.


Insi : Comment ça ?

Hassan Aourid : Il faut qu’ils cessent de penser comme des Kabyles. A Goulmima, Imtghren, Tinjdad, Boumalen n Dadès, on se croit à Tizi-zouzou !


Insi : Cherif Hassan, Tizi Wezzu ! Tizi Wezzu !

Hassan Aourid : Je suis nul en géographie !


Insi : Ce n’est pas grave ! Tous les chérifs sont nuls !

Hassan Aourid : J’ai dis qu’ils adorent les Kabyles, alors moi, j’ai invité le psychiatre devenu fou depuis des années au Sud-Est. Je lui cherche même une maison à Tinghir ! Comme ça la Kabylie sera proche des gens du Sud-Est ! Je suis un génie ! Je veux que le psychiatre rende fous tous ces jeunes militants !


Insi : Oui, un génie comme tous les chorfas alaouites !

Hassan Aourid : Merci Insi, tu es le seul à Tamazgha.fr qui me comprend ! C’est pour ça que je vais te récompenser (il appelle son mokhazni personnel) et lui dit : avant de partir, donne lui un tapis de prière, trois corans et un agrément pour la construction d’une grande mosquée à Tinejdad !


Insi : Mais, à Tinejdad, les gens n’ont pas besoin de mosquées, mais de dignité, de démocratie et de liberté...

Hassan Aourid : Que la malédiction de tous les chorfas et des alaouites te terrasse maudit Insi !


Insi, s’enfuie de toutes jambes... le mokhazni à ses trousses !


Entretien imaginé par Insi.

Messages

  • Tt le monde déteste les rifains !! même ceux qui n’ont pu s’assoir au café, et commencer à faire l’apparence qu’après avoir aller au rif .
    Toi Insi tu les détestes aussi ??

    • Walid Mimoun chante :

      Neccin d tarwa n tmurt
      Maci d ixarriqen,

      Neccin d rebyuz
      Maci d ifidjusen

    • Hassan Aourid. Aourid dites-vous, mais cela ne fait pas trop arabe. En fait, j’ai entendu ce tocard lorsqu’il a dit qu’il est arabe. Ha ha ha ha En plus, descendant du prophète. En fait, ça lui a servi d’être cherif. Il a fait ses études, gratis, au sein du plais de ces colonialistes, ces terroristes arabes chérifiens qui ont détruit l’amazighité et le pays des Amazighs. S’il a été nommé wali du Sud-Est, c’est que le roi des colonialistes arabes ne veut plus de sa sale tronche. Car il est soupçonnée d’amazighophilie. Pour être au palais, il faut être un terroriste raciste arabe comme Belfqih, Mrini, Boutalb et toutes ces bâtards qui se prennent pour je ne sais quoi.

    • Pour être rifain, il faut d’abord le revendiquer ! Or, Monsieur se dit descendant du Prophète !

  • azul insi
    tanmmirt f tamsdsat ad lli yagh bahra isfjjijn

  • Azul

    Je dirai, tout simplement à cet imbécile et enragé des
    kabyles et de leur langue tamazighte que c’est eux qui
    Ont Préparé et font goutter le sens de la révolution et
    De L’indépendance au Maroc et dans la région.c’est
    Vraiment honteux d’avoir des responsables idiots,
    Ignorant leur histoire et sanglants.
    Il finira un jour à la prison ou être laisser tomber
    Par mohamed 5+1 comme il l’a fait avec certains
    Des anciens dirigeants de son père.
    Les kabyles et les berbères sont là, tu peux petit
    Chien de continuer à rêver de nier et de déraciner les berbères de leur culture.

    Ahlil pour ces déridants.

    A.Mohand Chérif

  • D’après la généalogie du Prophète Mahomet,( Muhammad ibn ’Abd Allâh ibn ’Abd al-Muttalib ibn Hâshim ibn ’Abdu Manâf ibn Qusayy ibn Kilâb ibn Murrah ibn Ka’h ibn Lu’ayy ibn Ghâlib ibn Firh.),
    *Chérif Sidi Hassan Aourid est descendent du Prophète Mahomet comme tout les chérifs de Tafilalt au Maroc Diverses généalogies font état d’une descendance de Mahomet par deux de ses filles : Ruqayyah et Umm Kulthûm, d’autres par une fille de ’Aïsha, 3ème épouse du Prophète. Cette assertion n’a aucun fondement, car ni Ruqayyah, ni Umm Kulthûm qui épousèrent successivement ’Uthmân (Othman) ibn ’Affân de la branche des Omeyyades, 3ème calife, ni ’Aïsha n’ont eut d’enfant. Seule Fâtima, la fille cadette du Prophète a laissé une postérité historique parfaitement connue, qui ne laisse aucune place a Hassan Aourid et ces voisins.
    Mahomet a eut de son épouse Khâdidja trois fils, tous morts en bas âge, et quatre filles : Zaynab, Ruqayyah, Umm Kulthûm (Oum Kalthoum) et Fâtimah, ainsi qu’un quatrième fils qui ne survécut pas, né de Mâriyah (Marie). Seule Fâtima, l’épouse de ’Ali, eut des enfants et une descendance : al-Hasan et al-Husayn. Celui-ci est l’ancêtre de la dynastie Hachémite (descendants d’Hâshim) qui a régnée en Irak jusqu’en 1958, encore régnante en Jordanie, ainsi que la dynastie alaouite (descendants d’Ali) régnante au Maroc.

  • tanmmirt xf twuri dgh ;han cer d wafa na stinin imazighen adagh tisuten .mk yan tarwa n nebi nkeni hat tarwa n rebbi d yurun wadgh .mk ran ad nmen urin iziren mani tekan ............

  • Aourid se sert de nous !

    Il faudrait, à mon humble avis, situer cette nouvelle tantative de récupération makhzanienne dans son contexte politique. En effet, le Makhzen, à travers son relais régional, en l’occurence le Centre Tariq Ibn Zyad, adopte depuis quelques temps déjà une stratégie de récupération envers les élites régionales, et surtout celles qui avaient été, à des moments passés, classées "subversives et radicales". Dans ce cadre, le Centre de Hassan Aourid, l’actuel Porte Parole du Palais ( pour les mauvaises langues : le P3 de M6 ), a d’abords proccédé au lancement d’un Festival des Musiques du Désert à Merzouga en Juin 2003, lequel festival qui s’est soldé par un échec flagrant. Les participants ayant assisté à ce carnaval se souviennent encore du désastre écologique qu’ont laissé derriére eux la bande des truands invités par Aourid. La rencontre de Merzouga fût pour ces truands l’occasion de gifler la mémoire des résistants des confédérations des Ayt Atta et des Ayt Yafelman ; Aourid et ses invités s’étaient livrés durant les trois jours du carnaval aux diverses cérémonies de l’inceste : alcools, prostitution de "classe", sales réunions de remises de permis d’investissement aux escrocs impliqués dans des affaires de détournement de déniers publiques, calculs politiciens de soumission et de servitude .. etc.
    Deux mois plutard, le même Centre du même Aourid lance le Festival des Musiques de Cîmes à Imilchil, c’était en Septembre 2003. Jamais les tribus des Ayt Hdiddou n’ont été insultés, humiliés et traînés dans la boue comme l’a fait Aourid et ses satellites. Même au temps de Moulay Ahmed Alaoui, le fondateur de la politique des "moussems" et autres carnavals folkloriques, le Makhzén n’avait osé nuir à la dignité des autochtones ; par contre, Moulay Hassan Aourid, celui à qui le Monarque Alaouite à confié le dossier de "ses sujets berbérophones" a dépassé toutes les limites de la "hogra"et de l’humiliation. Toujours le même scénario : alcool, prostitution, folklorisation et récupération des élites locales facilement makhzanésables. partir de ce moment là, le Sud-Est est sous la main-mise de Mly Hassan Aourid ; une main-mise qui sera affichée officiellement à Midelt, une autre contrée du Sud-Est qui ne tardera pas, elle aussi, à tomber sous "l’occupation" Aouridienne quelques mois plutard ; c’était lors du Festival du Midelt auquel l’on a choisi le titre de Tiwan, organisé au Mois d’Avril 2004. Presque les mêmes invités pour presque les mêmes pratiques du dénaturalisation du patrimoine culturel et civilisationnel du Sud-Est marocain. Sauf que cette fois-ci, le Porte parole du palais est allé plus loin : lors d’une réunion de l’Union des écrivains "panarabistes" du Maroc, quelques semaines plutôt à Beni Mellal, Aourid déclara que Tamazight ne sera jamais constitutionnellement reconue langue officielle au Maroc et appela le Mouvement Amazighe au Maroc à "dékabylliser" son discours et sa lutte, une déclaration qui secoua toutes les composantes de l’échiquier amazighe. La réponse ne tarda pas à venir de la part des militants du MCA à l’université qui dénoncérent le rapt politique auquel jouait Moulay Hassan Aourid et ses "imazighens du services" et appelérent le Mouvement Amazighe à un soulévement total contre la politique makhzaniénne.
    Mais Aourid et ses satellites, surtout au sein de l’Ircam, continuérent à mener la même politique qui consiste à défoirer tous les symboles de l’Amazighité du Maroc et s’apprétent maintenant, selon des sources de Rabat, à déclencher une offensive de grande envérgure contre les derniéres pôches de résistance au Sud-est. De la musique folklorique au sport-opium-du-peuple, de l’alcool à la prostitution, du commerce des articles artisanaux au trafic des autorisations et autres permis d’investissement, de l’occupation des locaux publiques ( Rabat, Midelt, Rissani et trés prochainement à Goulmima ..) au rapt flagrant du patrimoine culturel de la région ( les bibliothéques de Abou Salem Alâyyachi et de Sidi Hamza).. le centre Tariq est devenu l’arme éfficace de "la pacification" makhzaniénne dans le Sud-est, dernier bastion de la résistance amazighe au Maroc.
    Le centre Tariq sait absolument que le noyau dûr de cette résistance se trouve à Tizi n-Imnayen ( Goulmima ), et c’est pour cela qu’il a engagé des merçennaires locaux pour faire exploser sa force de résistance et son immunité de l’intérieur. Des Mounir Kejji, des Aaddi Lihi, des Omar Taous et des Moha Moukhlis essayent d’implanter les germes de l’arrivisme au sein des militants qu’ils essayent d’acheter au moindre prix. Leur patron bienveillant Aourid paye énormément pour cela : Omar Taous à une réservation permanente dans tous les festivals du centre Tariq ( pour chaque miniscule "poéme" lu, Omar est payé minimum 7 000 DHS ) ; quand à Aaddi Lihi, il sait pertinément que le centre lui réserve une belle carriére au sein de son équipe. Moukhlis quand à lui s’est reconvertis en vulgaire proxénéte au service de tous ceux qui payent plus, et son petit commerce avec tamazight lui rapporte beaucoup. Pour Mounir, le Makhzén en a fait un vrai petit prince qui se tape toutes les plaisirs des canivaux de Rabat et d’ailleurs, surtout quand ce palaisir rime avec des prostituées, celles de l’Ircam où bien celles qui sont issues des villages pauvres de l’Atlas. On s’appréte à lui proccurer un bel appart. et même une voiture, et pourquoi pas ? N’est-il pas le bon serviteur de son maître ? N’a-t-il pas droit, le pauvre, à la bienveillance de l’auguste sérail des Alaouites ?
    Certes, le Sud-est est dans le collimateur des énérguménes du Makhzén, mais la grande vigilance de nos militants, descendants des grands guérriers amazighes, réussira à faire échouer toutes les politiques diaboliques des complotteurs.. n’en déplaise aux Aourid et autres Aherdan, traîtres serviteurs des Alaouites ! Aux Imazighens de services et autres imazdaren, nous disons que vous êtes démasqués ; il ne vous reste plus, aprés avoir vendu l’âme au diable, quà vendre vos soeurs et vos mamans, et que celles-ci veuillent bien m’éxcuser !

  • Azul à toutes et à tous

    Cet entretien imaginaire m’a bien fait rire mais et surtout incite à méditer sur un phénomène psycho-psychique qui plonge des milliers d’individus, si ce n’est plus, à s’arabiser soi-même !

    Cette tendance, en effet, à vouloir être chérif, arabe pur ou encore arabesque est pathétique !

    Notre cher PPP emploie le terme " chérif " à mille et une reprises ce qui paraît assez médiocre de la part d’un homme soi-disant chargé des affaires berbères de notre pays. Je ne dirais qu’un seul mot sur ce traître : " Pitoyable " !

    Cette conversation est certes imaginaire mais j’aimerais malheureusement souligner son caractère réaliste. Cette manie à se dire " Chérif " en fait rêver plus d’un. " Je suis chérif alors respecte-moi" , " Je suis descendant du Prophète alors obéis-moi ". C’est vraiment décevant d’instrumentaliser une si belle religion universelle par nature, pour imposer sa supériorité virtuelle à l’égard de berbero-maniaques comme nous...Limite hillarant ...

  • tous ce que vous avez ecrit dans cet article est faux parce que m.aourid aime bcp les amazighs,il n’est pas igoiiste comme vous pensez.lui il fais l’impossible pour faire de tamazgha une langue essentiel au maroc:c’est pour cela que je vous en prie de changer votre avis sur lui

    Voir en ligne : pourquoi vous penser comme ça à AOURID ?