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La lutte pour la langue catalane dans un état général de mobilisations
vendredi 25 avril 2025, par
Le mercredi 23 avril 2025, Sant Jordi (la saint Georges) festivité nationale catalane pour la langue qui est en même temps le jour printanier de la culture et de l’amour (quand l’on se fait cadeau d’un livre et de la rose octroyée aux femmes – couple, mère, grand-mère ... –) est aussi toujours une date de revendication de la culture catalane. Le souvenir de la figure de Georges, le chevalier qui tue le dragon, monstre qui personnifie le mal (l’oppression historique) se manifeste par un éclat de joie dans les rues des Pays Catalans. Ce mercredi 23 avril, au moyen de grandes mobilisations, surtout à Barcelone et à Gérone, pour la langue catalane. Des milliers et des milliers de personnes ont envahi les rues des villes du pays en revendiquant l’objectif de rendre à la langue catalane la qualité de langue commune à toute la population, un but nécessaire pour en garantir la pérennité.
La société des Pays Catalans est entrée dans un état d’ébullition avant, même, l’arrivée du printemps : On a déjà informé dans ce site Tamazgha.fr à propos des manifestations féministes (La révolte féministe catalane) qui a mobilisé des milliers de femmes, et hommes solidaires, dans tout le pays, et tout de suite on a vécu des mobilisations très importantes dans le Pays de Valence en conséquence des terribles inondations , et dans toute la Catalogne en dénonçant la gestion catastrophique des trains de banlieue , dans les crises profondes du logement … situations qui nous ont montré l’extension d’une oppression de caractère colonial parce qu’elles sont accompagnées toujours par un mépris éhonté vis-à-vis des populations. La mobilisation de la Saint Georges en a été, donc, la plus proche.
Dans notre pays, les gens ont perçu dans tous les domaines qu’il faut se libérer du joug de type colonial et despotique que nous subissons afin de parvenir à un pays libre de parasites et géré par un système républicain, démocratique et égalitaire. C’est le seul chemin dans un monde dominé par un pouvoir despotique qu’on devra renverser.
Carles Castellanos.
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