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Les militants de Boumal n Dadès écopent d’un total de 34 ans de prison
samedi 23 février 2008, par
Le tribunal de la monarchie alaouite de Ouarzazat a condamné, jeudi 21 février, dix militants de la cause amazighe à de lourdes peines de prison au terme d’un procès expéditif.
Ainsi, le lycéen Oudali Younès a été condamné à 6 ans de prison ferme, tandis que Oubali Houssein, Atil Mostafa, Elouardi Mostafa, Aït Saïd Brahim, Chaouki Mimoun et Charif Abdenacer ont écopé chacun de quatre ans de prison ferme.
Le tribunal a aussi condamné Adjik Noureddine à deux ans de prison ferme. Orouzane Brahim et Aït Hssein Moha ont écopé, pour leur part, d’une année de prison chacun.
Ces militants étaient poursuivis pour "attroupement non autorisé, désobéissance civile, atteinte et brûlage du drapeau national, obstruction de la voie publique, destruction de biens de l’Etat et humiliation de fonctionnaires". Ils étaient interpellés suite à une manifestation organisée début janvier à Boumal n Dadès pour revendiquer le désenclavement des villages de la région et l’amélioration des conditions de vie de la population.
En réaction au mépris de la monarchie alaouite, le lycée de Boumal n Dadès a été paralysé par une grève totale. Une manifestation a été également organisée au centre de la ville par la population. Devant le tribunal de Ouarzazat, plus de 200 militants amazighs ont manifesté pour dénoncer cette autre supercherie judiciaire.
La Rédaction.
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