Tout d’abord, merci à Tamazgha d’avoir honoré la mémoire du poète Mohya en lui rendant un hommage.
Je suis touché par sa disparition, par la perte de l’homme de combat et l’humaniste qu’il était. Mohya était un homme de conviction, intègre.
J’ai eu la chance de faire mes premiers pas dans le théâtre kabyle avec lui dans les années 1980, à l’ ACB de Paris. J’étais son metteur en scène et cela pendant deux ans.
Il m’a beaucoup apporté, moi qui pratiquait un théâtre des plus (…)
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Hommages à Mohya
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Le Moh’ Lière de chez nous. A win i ttr’ağun r’ebbi
23 décembre 2004, par webmestre -
Hommage à Muhend U Yahia
21 décembre 2004, par webmestreMon cher Mohya, que la paix soit sur ton âme !
Mes sincères condoléances à ton fils, à tes proches, à tes admirateurs,
À tous les disciples du narrateur...
Légende de ton vivant, mythique pour toujours,
Ton langage s’est déteint sur la génération et continue son cours...
Ta sensibilité et ton génie ont su explorer l’imaginaire
D’un peuple plusieurs fois millénaire.
La justesse de tes mots n’a d’égale que la rigueur mathématique
qui est la tienne.
Ils sont d’une force que (…) -
Les poètes apatrides
20 décembre 2004, par webmestrePour que tu ne trembles plus
Main lasse des nécrologies
Pour que tu ne sanglotes plus
Plume échancrée
Désormais je dessinerai le soleil
Quand dans les abysses de la fin
Tombera une énième étoile
Du firmament des apatrides
De là-bas ou d’ici
Affres de l’exil
Celui des hommes vrais
Qui vomissent sur la servitude
Celle des renégats
Et celle des mesquins appétits
Pour que tu ne trembles plus
Plume trop endeuillée
A l’idée que la mort et l’oubli
Prennent à l’âme
Une à une nos (…) -
Mohand ou Yahia (Mohia), dramaturge et poète
20 décembre 2004, par webmestre« Nous ne sommes pas sortis de l’auberge »
Dicton populaire
Auteur prolifique, militant déterminé, humaniste à une culture immense, Mohand Ouyahia (de son vrai nom Abdellah Mohia ) est méconnu du public algérien. Même son auditoire naturel, le public kabyle dans son écrasante majorité, ne le connaît pas.
Sa perception des choses de la vie a fait qu’il évitait les journalistes. Avant sa disparition, le 7 décembre dernier, dans un hôpital parisien, il n’avait accordé qu’un seul entretien (…) -
Décès de Mohya et recueillement à Tizi-Ouzou
19 décembre 2004, par webmestreTizi-Ouzou, le 17 décembre 2004.
Mohya a eu droit à un recueillement populaire des siens qui contraste avec le personnage bosseur dans son coin qu’il était de son vivant. Ils sont venus par centaines ce lundi matin à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou pour jeter un dernier regard sur l’artiste, l’auteur de théâtre de langue kabyle qui a su le plus traduire, dans un répertoire unique, les contradictions, les frustrations mais surtout les faiblesses de sa communauté d’ici (…) -
L’illustre Mohya nous a quitté.
16 décembre 2004, par webmestreIl m’est très dur de parler de Mohya au passé, mais la vie a choisi de le reprendre très tôt. Nous espérons qu’il repose, désormais, en paix.
Mohya représentait un être de cœur, il suffisait d’une rencontre pour s’attacher à lui, à ses mots qui sont souvent emprunts de poésie. Même spontanément, il surprenait par sa maîtrise du verbe et de la langue Kabyle.
Sur le plan humain, c’était un homme modeste, plein de générosité, toujours souriant. Son sourire restera gravé dans toutes les (…) -
"La nation amazighe perd l’un de ses grands créateurs..."
14 décembre 2004, par webmestreCommuniqué
La nation amazighe vient de perdre l’un de ses grands créateurs, l’écrivain Mohand u Yahia (MUHYA), décédé le 7 décembre 2004 à Paris.
En cette circonstance douloureuse, les membres et les adhérents de l’Association Socioculturelle TILELLI (Goulmima, Maroc), en s’inclinant devant l’âme de MUHYA, présentent leurs condoléances à ses proches, aux Imazighens de Kabylie et au peuple amazighe dans son ensemble.
En quittant ce monde, MUHYA rejoint l’éternité amazighe. (…) -
Tamuγli tanegarut (Le dernier regard)
11 décembre 2004, par webmestre– Paris, 110, avenue Emile Zola, Maison Médicale Jeanne Garnier, Samedi 11 décembre 2004.
Ils sont déjà là à attendre. C’est ce matin qu’aura lieu la levée du corps de Mohya. Certains sont venus de province, d’autres de banlieues parisiennes. Qui aurait cru qu’avec un froid pareil, toutes les personnes auraient fait le déplacement. Et pourtant, ils l’ont fait. Qu’importe qu’il vente ou qu’il neige ; un compagnon, un ami de 20, 30 ou 40 ans pour certains vient de disparaître. Il faut bien (…)