Musique - Poésie

"Pénètre dans le vide / dépasse les airs / transperce l’envolée de l’azur / En dessous au dessus / de la mer de fer / tu voleras sans ailes / sur la crête de l’essence / qui crache les flammes". Pour renaître "du giron des cendres", pour résister à l’éradication des mondes sans voix "qui ne comptent pas", Hawad s’appuie sur la liberté incompressible de l’imaginaire et dégaine sa poésie furigraphique et son verbe tellurique. Ci-après le premier chapitre de son ouvrage "Irradiés", paru en (…)

Quelques chansons de l’artiste amazigh d’At-Willul Ali Afḍis
Salit Tafsut
Elumman
Aminig n yiman
Ula yella
Adrim
Imaziɣen

Nesfeḍ imeṭṭi d igulaz n tagwda
Nesbedd iẓẓaf d tawezɣi, turda
Amlayem n ussan d iddjet tagrawla
Amcum yeslubbeḍ yessuṭa
Lemmi ayetma ?
Mani yella ?
Matta iṣar g tmura ?
Tazzla tazzla
Lukfan …. Acenyal n Imelyan
Nekmes urrif d guda n tikma
Neḥrez asirem d kra n tmusna
Agraw n iwdan d iddjen yedda
Ulawen sstaḥc-ent, merra
... syya
... da
sla yessikel imir-a
nella nella
Lukfan …. Acenyal n Imelyan
Suḍ a tilelli, egget n aḥruzi
Tif tujjut i yif isli
Imnayen (…)

Nous n’irons pas, ce dimanche printanier en randonnée comme à l’accoutumée, sur les crêtes de la Sainte-Victoire ou les Calanques. C’est ainsi que mon fils en a décidé car occupé à écouter une musique qui le captive. La musique de Zimu. Et nous nous sommes tous mis à ré écouter du Zimu pour ne pas s’exposer au Mistral. Bref, indubitablement et non pas apipri kan, cette musique émane des tripes ; elle s’arrache à l’âme avec force, comme le magma de son volcan, imprégnée et irriguée de (…)

C’est tout à fait par hasard que j’ai eu à découvrir l’artiste Amar Amarni, et je n’ai pas regretté d’aller le voir dans ce café parisien. Amar fait partie de cette famille d’artistes qui valorisent l’art amazigh et contribuent à sortir la musique kabyle de la médiocrité dans laquelle certains l’enfoncent.
Ce mercredi 25 avril 2012, au café de Paris, à Paris, Amar Amarni a bercé le public venu le découvrir. Il a eu à partager ses différentes passions avec le public. En effet, le public a (…)

Azmez 17/12/2011-2961 udl-aɣ dis lemmi isi-ɣ g lqiṭar seg Napoli in Milano talji(Tajji) mi ssneɣ yused g elbal-inu ad-riɣ s kra n tawalin f elli yella it-ṣara g tmura ,seg matta mmal-nas asuffeɣ ḥkummet n tiknukraṭ elli exs-en essis ad-suffɣ-en iwdan se gag n 8 iyyuren g umennuɣ jar elli it-naba s ikkas n uqeddafi (asekkur) d elli yexs-it ad-yeqqim d iddafeɛ fellas.
Tawalin ted-hat taḥerfit exs-ɣ ukan ad-mmla-ɣ matta g elxaṭr-inu, ad-eqqimen isekkilen s yal tilɣiwin d inigan f tamara-inu, (…)

Inutile de chercher l’erreur. Il y’ en a pas.
Le choix d’Afalou de rendre hommage à Muḥend u Yeḥya, en ce mois de mars 2011, ne correspond à aucune date anniversaire concernant Muḥend u Yeḥya. Oui, sommes-nous obligés d’attendre une date anniversaire pour rendre hommage ???
Nous vous invitons donc à découvrir la chanson "ANWI WI ?" du groupe AFALOU, qui nous rappelle le poème de Muhend U Yehya : "Tujur d agad wer neswi."
Bonne écoute !
Anwi wi, anwi wi...
Anwi wi par (…)

En 1985, en évoquant Imazighen (les Berbères), le minable de Tripoli a osé faire croire qu’une femme qui parle à son enfant en Tamazight, c’est comme si elle l’empoisonnait. Il aurait dit, en arabe, quelque chose comme ceci :
"Si ta mère t’allaite Tamazight, elle t’alaite du poison".
Ali Fettis, un chanteur amazigh engagé répond à l’énergumène par cette chanson intitulée "Yemma" en lui disant, entre autre :
C’est plutôt ta mère qui t’allaite de mensonges, nos mères quant à elles nous (…)

Abdellah Achini : un artiste amazigh engagé condamané à cinq ans de prison
Artiste chanteur, Abdellah Achini est connu au sein de la population amazighe de Libye pour son engagement dans le combat pour la reconnaissance des langue et culture amazighes. Il a à son actif plusieurs albums dont les textes célèbrent la civilisation amazighe à travers l’Afrique du Nord. C’est à ce titre qu’il a participé, en avril 2006, au Festival de la musique amazighe organisé à Las Palamas, aux Iles (…)

Triste vie que la tienne, pauvre Icheva !
Toutes les atrocités du monde tu vas voir.
Te seront cachées toutes les belles fleurs.
Tes vieux fantômes : Amour, rêve : leurres.
Que faire face à cette vie où triomphe le noir ?
Tenir le flambeau, ou baisser les bras.
Dans ce dilemme déloyal, tu n’as pas le choix.
Prend le flambeau, le salut est proche.
Prend force des malheurs des Amrouche.
Nourris- toi de leurs êtres hybrides, de leur colère,
Tanne ton corps de leur sang (…)