Accueil > Culture > Agenda (concerts, colloques, confèrences,...) > Hommage à Matoub Lounès à Toulouse

Hommage à Matoub Lounès à Toulouse

Les 25 et 26 juin 2010

mardi 22 juin 2010, par Masin

L’association Tamazgha-Oc rend hommage à Matoub Lounès à la ville rose les 25 et 26 juin 2010



Un poète peut-il mourir ?

2Retrouvons-nous autour de Lounès Matoub et de son œuvre...2

<br /
Le Vendredi 25 juin 2010 à 20h avec la projection du film "Matoub Lounès, la voix d’un peuple" (un film de Youcef Lalami)

La projection a lieu à la Maison des Associations (3, rue Escoussières - Arnaud Bernard - 31000 Toulouse).

Le samedi 26 juin 2010à 20h30 avec la lecture de textes de Lounès Matoub et documentaires.
Nous avons tous quelque chose à dire, à fredonner de Lounès...
Pour cette soirée, venez avec un poème de Lounès, une anecdote, un témoignage,...

La soirée aura lieu à la Pizzeria Belfort (Chez Zoubir et Hafid) / 2, rue Bertrand de Born - 31000 Toulouse - 05.62.73.00.74.


Pour tout renseignement :
tamazgha-oc@laposte.net
06.26.29.61.79.

Messages

  • a maetub a mmis nehr...toujours et a jamais l’Amazighité

    • Pardon à-toi Matoub
      Car depuis ta mort nous sommes sur le chemin.
      Pardon à-toi Matoub
      Car depuis ta soirée, un gros caillou m’écrase la poitrine
      Perdre les dents pour mordre
      Perdre la tête pour donner le dernier coup, c’est grave.
      Agressivité, alcool et détresse.
      Perdre le sens est une chose grave dans notre culture
      Pour un homme comme moi, c’est beaucoup plus pire.
      Pardon à mon ami-frére Rabah.
      Pardon à mon ancien ami Gérard.
      Pardon à Hmed, pardon à Mokhtar mes fréres de chaque jour.
      Pardon aux jeunes militants et de combat.
      Pardon à vous tous, hélas même s’est le pardon ne suffit pas.

      Tanemmirt à tous et Azul afellawen.
      Sas
      Toulouse

    • Hommage à Matoub

      JOURNAL INTIME (Poème)

      Quant le poète meurt
      Un silence absolu règne
      Dans le dicionnaire
      Mot a mot
      Glissent les verbes
      Derrière sa dépouille
      Pleurent la rime qu’il portait.

      Je te vois
      Evadé dans ton journal intime
      Traces d’arbres et d’oiseaux morts
      Hurlent sur la page.

      Une vieille lumière
      Pliée dans ton poème
      Ombre de blessures animent ta main.

      Sur les doigts s’accumule ta musique
      Et la tristesse couvre ta bouche matinale
      D’une cicatrice profonde.

      Tanemmirt
      Sas Toulouse