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Déclaration
Déclaration de Tifra
Le 7 juin 2002
mardi 7 octobre 2003, par
Fidèle à sa fuite en avant qu’il a érigé en politique, le pouvoir est allé au bout de sa mascarade électorale en ignorant la volonté populaire exprimée maintes fois contre le scrutin de la honte du 30/05/2002.
Le pouvoir maffieux et assassin n’a épargné aucun stratagème et a eu recours à toute forme de répression pour faire passer cette énième pilule. Il a eu l’outrecuidance d’importer des électeurs d’autres wilayas et d’opérer un lâcher de produits chimiques toxiques nocifs sur certains villages d’Ait Oumalou tout en fustigeant l’empêchement des élections qui n’a cessé de déclarer d’inégales. Le taux de participation de 46% déclarés officiellement reflète le rejet de cette farce électorale par l’écrasante majorité du peuple algérien. Avec près d’un million de bulletins nuls et une fraude qui se plaisent à décrier des partis qui voulaient bien croire à l’honnêteté des élections. Le taux de participation est beaucoup plus faible que celui arrêté par le conseil constitutionnel dont le président a été importé spécialement pour se faire.
Réellement, très peu d’algériens ont daigné glisser le bulletin dans l’urne et le pouvoir qui mérité plus que jamais les qualificatifs de corrompus et corrupteur s’est honteusement mis à nu dans la mesure ou un taux de participation aussi faible dans un pays où les institutions souffre d’éligibilité constitue un véritable camouflé pour les tenants du pouvoir. Ces derniers devraient en tirer les conséquences et reconnaître qu’ils doivent être à l’écoute des pulsions de la société au lieu de vouloir la régenter malgré elle. Dans ce sens, le pouvoir passe après les menaces, aux sanctions contre les élus et les fonctionnaires qui n’ont voulu que faire prévaloir leur statut de citoyens en n’acceptant pas d’aider à l’organisation du scrutin de la honte. La population demeurera toujours à leurs cotés et n’acceptera, en tout cas, aucune autre autorité que celle des élus qui jouissent de toute leur légitimité jusqu’à la fin de leurs mandats.
Le mouvement citoyen dont les prévisions se sont avérés les plus justes, rejette les résultats de cette mascarade et défie le pouvoir de prouver l’ouverture des bureaux de vote en Kabylie sauf dans de très rares cas. Dans ce sens, ce qui veulent représenter la Kabylie, malgré et contre elle, sont désormais considérés persona non rata dans la région et ne peuvent avoir le statut de désignés du pouvoir qui les a utilisé pour servir docilement dans une assemblée qui ne peut être que croupion.
Encore une fois, la plate forme d’El Kseur, explicitée à LNI, constitue l’alternative pour donner à notre pays une chance de rejoindre le concert des nations démocratiques. La balle est dans le camp du pouvoir qui doit désormais comprendre qu’il ne peut plus gouverner contre le peuple et que le sens de l’histoire, vaille que vaille, et la démocratisation du pays.
Enfin, tout en réitérant l’exigence de la libération immédiate et inconditionnelle de nos détenus arbitrairement arrêtés, le mouvement citoyen, après concertation avec la base, saura sortir avec des perspectives adéquates permettant la satisfaction pleine et entière de la plate forme d’El kseur qui demeure scellée et non négociable.
Tifra (Tigzirt), le 7 juin 2002
Messages
1. Déclaration de Tifra, 23 septembre 2006, 02:03
Que peut on bien faire pour changer les choses, concrètement.
De l’argent...
Certainement il en faut encore faudrait’il savoir pourquoi et surtout comment ?
Peut’on encore croire que les mots avec nos dirgeants dequis maintenant 44 ans puissent changer quoi que ce soit.
Non je ne le croit pas !
Pour que cela change il faut une image Algérienne forte au niveaux national et capable d’opposer au pouvoir en place un rapport de force pour le contraindre à discuter, à agir.
Le seul que j’entrevois sans faire couler le sang est l’Union Sacrée du Peuple.
Mais pour cela encore faudrait’il que nous ayons une autre idée de la notion d’Etat et de ses obligations qui nous dépassent et nous transcende, autrement que par des destructions qui ne font que le jeux du pouvoir en place depuis des décennies et le légitimme à se maintenir par l’état d’urgence en s’autorisant tout les passes droit voir les non droit, au nom de la sécurité nationale !
Nous unir non pas pour nous combattre mais pour nous aimer.
Ont ne construit rien dans la Haine, il nous faut le l’Esprit, de la Raison et de l’Amour.
Pardonner, comprendre ceux et celles de nos voisins, voisines, amis, relations de travail, citoyens dans la rue, ceux et celles qui habitent notre pays au delà de notre petit village, petit pays, d’autres régions que nous sommes aussi leurs frères et leurs soeurs que nous les aimons et avons besoins d’eux, comme ils ont eux aussi besoin de nous et nous attendent en silence.
Jumelons nous ! Nous aussi !
Que notre fierté, nos misères et nos orgueils qui nous rongent et nous font nous combattre disparaissent.
La Raison à besoin du ciment de l’Amour pour pardonner et construire une entente inébranlable entre tous nos frères et soeurs pour définir des actions communales, régionales, inter-régionales, nationales et internationales avec nos frères Algériens de par le monde dans tout les pays.
Echange culturels des régions à une autre, échange entre nous, nous connaitre pour mieux nous comprendre, des hommes rencontre des hommes...
Refus de vote, boycotte des transferts d’argent, pressions par des associations organisées et financées par nous tous, tout cela est à discuter pour agir.
Mais le voulons nous tous vraimment, le pouvons nous, cela est moins sûr...
Et je pleure de voir le souvenir de mes aieux, nos hommes d’esprits disparus, nos intelletuels, nos grands Hommes, notre peuple chéri,les combattants de La Liberté, ceux qui ont tout donner pour que nous soyons,être ainsi violés car c’est le terme et souillés par ces salauds qui nous font honte et nous salissent au yeux du Monde.
Gouverner c’est d’abord aimer ses enfants, pour aider son pays.
Tant de morts et encore tant de misère quant l’Algérie à dépensée tant de Milliards.
A donné tant de richesses à tout ceux qui la dupait, l’abusait et la trompait.
Que les Nations corruptrices tente de nous acheter est une chose, cela est de bonne guerre dans le Concert du Monde des Nations qui se combattent les unes les autres pour leurs survies, c’est la guerre Historique.
Hélas, elles trouvent toujours en face d’elles bien plus de responsables qui se vendent que de d’Hommes fidèles à leurs convictions si tant est que les hommes est beaucoup de conviction.
Alors voilà, chez nous ont ne nous achète pas, nous nous vendons, nous nous prostituons et vendons les notres, hypothèquant ainsi l’avenir de l’Algérie celui de nos enfants pour moins cher que cher.
Alors oui il n’y a pas de pardon il n’y en a pas. Certe.
Mais que fait’on ?
Ils se rient de nous, de nos jeux d’enfant et de nos chamailleries.
Idéaliste, peut être ?