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L’une devenant la mémoire de l’autre

Un spectacle de Saliha Bachiri

dimanche 26 février 2006, par Masin

Une pièce chorégraphique, de Saliha Bachiri, qui se veut résolument contemporaine dans sa construction chorégraphique, scénographique et corporelle, et qui puise sa force dans la danse kabyle.
C’est dans le cadre du "Festival au féminin" que ce spectacle aura lieu au Lavoir Moderne Parisien le samedi 4 mars 2006 à 21H00.




"L’une devenant la mémoire de l’autre"
Quand la danse kabyle fait danser la contemporaine

Samedi 4 mars 2006
à 21H00

Lavoir Moderne Parisien (LMP)
(35, rue Léon - 75018 Paris)
Métro : Château Rouge


Entrée : 9 €/7 €

Chorégraphie / Mise en scène
Saliha Bachiri

Pièce chorégraphique pour 3 danseuses et une chanteuse

Création lumière
Aurélien Amsellem

Durée du spectacle : 1H00






L’une devenant la mémoire de l’autre
La danse kabyle contemporaine vue par Saliha



Ce spectacle qui puise sa force dans la danse kabyle, matrice de cette création, est résolument contemporain dans sa construction chorégraphique, scénographique et corporelle.
Cette danse berbère se révèle à travers toute sa technicité dans un espace imaginaire de "village kabyle, bisous berbères, twist kabyle, Dehbia femme introuvable, femmes sans frontière..."
La danse kabyle et la danse contemporaine jouent ensemble et peuvent se mouvoir de manière complémentaire. Elles existent autrement dans un monde en pleine mutation sans pour autant que la dimension des deux genres soit absente.
La mémoire dansée de l’une magnifie le quotidien kabyle alors que la mémoire de l’autre se projette dans un devenir contemporain.
Le chant lyrique, imprégné de couleurs berbères, occupe sur scène un espace en se mêlant aux corps dansants sans savoir si c’est lui qui rythme la danse ou si c’est la danse qui cadence le chant.
Des photographies, pour seul décor, transcendent leur fonction pour s’animer et entrer dans la danse.
Une bande musicale composée de chants traditionnels berbères ayant fait vibrer des générations d’Imazighen (Berbères) accompagne l’ensemble.
De cette pluralité de langages émerge un voyage en Afrique du Nord et en Europe, endiablé ou mélancolique résonnant de la terre aux corps pour marquer les peines, les joies de cette rencontre. La danse permet ainsi de jeter un pont d’une rive à l’autre de ce spectacle.

Saliha Bachiri sait conjuguer deux genres, le contemporain et le kabyle, deux univers qu’elle connaît bien de par ses origines kabyles et de par sa formation contemporaine.
Ce spectacle est unique et nous étonne, nous amuse, fait sourire les mères et fait revivre la mémoire
Quelle audace que de nous faire entendre du chant lyrique imprégné de sonorités berbères, chant qui fait danser les corps et les montagnes.
Un geste, un mouvement et le spectateur fait le pas tantôt en Kabylie, tantôt ici.

Moussa Lebkiri



Saliha Bachiri


Saliha Bachiri est danseuse-chorégraphe. De parents kabyles, elle est née en France et elle découvre les danses d’Afrique du Nord seulement à l’âge de 15 ans et s’enthousiasme en même temps pour la danse contemporaine. Elle se forme alors à l’école de danse contemporaine de Françoise Dupuy.

Très rapidement, on lui reconnaît un style et une démarche dans laquelle elle fusionne deux genres, la danse contemporaine et la danse traditionnelle d’Afrique du Nord.

Elle crée sa propre Compagnie et produit plusieurs spectacles dont "L’une devenant la mémoire de l’autre", pièce chorégraphique Kabylo-contemporaine pour 3 danseuses et 1 chanteuse.

En 1987, elle fonde l’association de Danses Mistouta basée à Nanterre dans les Hauts-de-Seine où elle enseigne depuis une quinzaine d’années sa passion des Danses Traditionnelles d’Afrique du Nord.


Contacter la Compagnie Mistouta :
Mail : mistouta@free.fr
Site de Mistouta



Les photos sont tirées du site de Mistouta.



Festival au féminin est organisé par La Compagnie Graines de Soleil, Le Lavoir Moderne Parisien et La Galerie Cargo 21. Il aura lieu à la Goutte d’or à Paris du 1er au 8 mars 2006.