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Hommage à Mohya
Tamuγli tanegarut (Le dernier regard)
samedi 11 décembre 2004, par
– Paris, 110, avenue Emile Zola, Maison Médicale Jeanne Garnier, Samedi 11 décembre 2004.
Ils sont déjà là à attendre. C’est ce matin qu’aura lieu la levée du corps de Mohya. Certains sont venus de province, d’autres de banlieues parisiennes. Qui aurait cru qu’avec un froid pareil, toutes les personnes auraient fait le déplacement. Et pourtant, ils l’ont fait. Qu’importe qu’il vente ou qu’il neige ; un compagnon, un ami de 20, 30 ou 40 ans pour certains vient de disparaître. Il faut bien regarder son visage une dernière fois.
La famille de Mohya était là. Sa sœur Nadia ne peut retenir ses larmes, son fils Djafer regardait toutes ces personnes qui arrivent et son frère Mouloud serre les mains et écoutent les condoléances avec respect et dignité.
Parmi les personnes présentes, il y avait :
– les compagnons du lycée Amirouche Tizi-Ouzou et de la fac. d’Alger
– les anciens membres du Groupe d’Etudes Berbères de Vincennes (1973-1980) dont Ramdane Achab, Omar Oulamara, Hacène Hirèche,...
– des anciens militants de l’Académie Berbère dont Smaïl Bellache, Ramdane Haïfi,...
– des amis qui ont notamment travaillé avec Mohya : Nafaa Moualek, Saïd Hamache, Mohand Chérif Bellache, Saïd Zidat,...
– des compagnons de toutes circonstances à l’instar de Mouhoub Naït-Maouche ;
– des artistes dont Idir, Benmohamed, Nora Aït-Braham, Aldjia, Kamal Hamadi,...
– des militants politiques comme Hend Sadi, Farid Aïssani, Rachid Ali-Yahia,..
– plusieurs cadres, ouvriers, retraités,...
Longtemps après le départ du cortège funèbre, ils sont encore là à discuter de l’organisation de la veillée funèbre prévue le soir-même à Saint-Ouen.
La Rédaction.