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Tamazgha occidentale
39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial
dimanche 25 mars 2007, par
Quelques 23 bébés et 16 adultes ont trouvé la mort de froid dans plusieurs villages d’imilchil, une localité de montagne connue sur le plan touristique et située au versant sud du Grand Atlas.
Les villages touchés sont Sountat, Aït Amer, Tissila, Tabachtint, Timarin, Agdal, Almaghu, Aqdim, Aït Ali Ouykou, Turabtit et Buwzmu, a-t-on appris récemment auprès d’une source "officielle" ayant requis l’anonymat à la province d’Imtghren (officiellement Errachidia).
Anefgou, ce village sinistré qui a vu disparaître dans l’indifférence totale plus de 37 personnes de ses habitants, essentiellement des bébés, n’était que l’arbre qui cachait la forêt des horreurs (voir nos précédents articles sur Tamazgha.fr). Nombre de bébés seraient aussi morts dans plusieurs autres villages enclavés des Atlas, dont Aït Merzoug, à quelques kilomètres d’Anefgou.
Des personnes contactées dans les villages d’Agdal et Buwzmu à Imilchil nous ont confirmé la mort des bébés.
Aucune aide n’a été portée aux Aït Hdiddou qui ont vu la mort faucher leurs enfants quatre mois durant. Aucun médecin n’a été dépêché à leur chevet pour les secourir. Le mois d’octobre 2006 était le plus meurtrier (13 personnes mortes, dont 10 bébés), novembre (7 bébés), décembre (10 personnes, dont 3 bébés). Neuf personnes, dont 3 bébés, avaient aussi trouvé la mort en janvier 2007.
Une centaine de personnes ont trouvé la mort dans plusieurs villages du grand et du moyen Atlas suite à une maladie mystérieuse due au froid glacial qui s’est abattu sur la région. Comme nous l’avions signalé dans de précédents articles, les habitants des villages sinistrés sont laissés mourir dans l’indifférence totale.
Lhoussain Azergui
Messages
1. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 25 mars 2007, 13:55, par Anizur
que des mauvaises nouvelles de ce sud est martyrisé et égorgé .on avait déjà été choqué et indigné par le drame d’Anfgu, en voilà un autre juste aux confins du sud est. allons nous continuer comma ça a passer en revue immobiles nos malheurs et les égrener via la presse et nos commentaires .ce qui se passe dans ces montagnes est forcément une épidémie ravageuse des enfants et des vieux. la population est soumises a l’oppression, le mépris en plus de la marginalisation économique .depuis 1930 le makhzen a su grâce a la France coloniale confiner ces régions dans des ghettos et des réserves qui nous rappellent ceux des indiens sous l’invasion de l’homme blanc(voir Charles Andres Julien dans son livre le Maroc face aux impérialismes).
nous connaissons bien sur maintenant la position de l’Etat et ses partis politiques vis-à-vis de ce genre de problèmes : ils ont démissionné de la région et ne voient ces drames que d’un bon oeil puisque l’épidémie réalise ce que l’Etat n’ose faire .cela ne coûterait rien a l’Etat d’équiper les hôpitaux sur place ou les dispensaires, ce serait son devoir, la région est riche de ressources forestières, un minimum de bonne gouvernance apporterait le minimum de prévention nécessaire pour éviter ce genre de choses .mais nous n’allons pas nous étaler sur ce genre de considérations .puisque l’on ne peut pas attendre grand-chose de ce coté la.
il reste maintenant de répondre a la question suivante : que faire ?
il est temps que les habitants de la région s’organisent dans des structures e solidarité propres a eux et d’y impliquer les personnes originaires de la région et qui vivent dans les autres villes du pays, on le sait , ils sont des ingénieurs et des professeurs et des cadres d’entreprise .il est temps également de construire des ponts de contacts et de solidarité entre toutes les forces vives du sud est pour pouvoir riposter en cas de catastrophe, et contacter les organismes internationaux pour dénoncer cette indifférence de l’Etat mais également pour mettre en place des mécanismes de soutien et de prévention pour les personnes précaires.
il est temps de prendre en charge nous-mêmes nos problèmes et notre destin puisque aucune autorité, aucun parti politique ne sont la pour s’en occuper. il faut avouer que nous avions trop été indifférents, et maintenant voilà le grand scandale, après la marginalisation et l’exclusion c’est la mort qui frappe aux portes, je n’ai jamais imaginé une telle atrocité .chacun de nous sait ce qui doit être fait, et il est temps de le faire, de commencer a le faire, rien ne viendra a bout de notre malheur que notre solidarité, notre union, notre sens de timmuzgha et d’abnégation,pour aider les pauvres et les malades, pour soigner les blessures de l’oppression et de cet héritage hideux makhzenien
1. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 29 mars 2007, 10:46, par Aksil
Azul.
Rien, que des paroles. Rien, qu’un silence qui n’a aucun qualificatif. Organisons-nous, commençons à faire connaître nos malheurs en faisant sauter des édifices représentants l’autorité impériale, occupante, dictatrice. Invasionniste. Qui veut s’unir à moi pour parler avec des bombes ? Libérer NOTRE TAMAZGHA !!!
2. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 25 mars 2007, 15:53, par Anizur
dans l’émission de 2M " Tahqiq "( enquête ) , deux ministres , dont Harouchi , n’a eu aucune gêne de dire que " L’ETAT NE PEUT PAS TOUT FAIRE ".
comme si l’Etat faisait déjà quelque chose. comment un docteur ayant fait le sermon d’Hyppocrate puisse-il invoquer le rôle de l’Etat au lieu de sa conscience de médecin( diplôme en médecine à la faculté de Cochin Port-Royal Paris V en 1972),d’abord et son rôle de ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité ? comment se fait-il qu’après des années de discours sur le développement humain et de projets de lutte contre la pauvreté, on en arrive a mourir dans la précarité et l’indifférence ? ans un pays démocratique des responsables comme harouchi démissionnent mais il ne le font pas au Maroc car ils ont la caution d’un système .l’Etat ne peut pas tout faire, dit-il alors que le Maroc envoie des aides humanitaires en Palestine et en Afrique et ignore de s’acquitter du devoir de protéger ses propres fils.
Honte a toi Harouchi, vous ayez tout fait à Sidi Moumen pour éradiquer la pauvreté car elle accouche de l’extrémisme et des kamikazes islamistes qui ont terrifié Casablanca un 16 mai et vous ne faites rien a Imilchil et Anefgu ou les hommes et les femmes meurent dans le silence sans entraîner avec eux les tours jumelles de Casablanca. Faut-il comprendre qu’il faut être kamikaze pour que sa région bénéficie en retour du droit au développement, a la vie tout court ?.
Honte a toi Harouchi et a ton sens de déontologie si il y en a un !
.TU FAIS DESHONNEUR A LA PROFESSION ET A TOUS CEUX QUI T’ONT ENSEIGNE ET EDUQUE. TU FAIS DESONHEUR A LA PATRIE.
le monde entier en est choqué
.Comment peux tu dormir le soir alors que tu as sur la conscience la mort de plusieurs bébés. en tamazight on dit " adak d nzeghn ad’ar !" qu’ils te rappellent de leurs tombes...AMEN et Aza.
3. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 27 mars 2007, 17:20, par Haya
on a dit il y a qq temps que la banque alimentaire et les associations (lesquelles ?)ont fait le necessaire pour la population d’ Anfgou !??? alors, ce n’etait surement pas vrai. quand on fait pour un village, on fait pour les autres.
que faut-il faire quand on habite pas le Maroc et qu’on voudrait que cela ne reproduise jamais, plus jamais ca. et on ne pourra pas dire "je ne savais pas"
la banque alimentaire doit faire le necessaire avant l’hiver pas apres.
1. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 28 mars 2007, 00:27, par Anizur
il n’ya pas de banque alimentaire pour les imazighens.si les imazighens de la diaspora veulent faire quelque chose pour leurs freres du Maroc, qu’ils organisent une chaine de solidarité et contactent des associations ou personnes sérieuses sur place pour acheminer cette aide.sans oublier bien sur de dévoiler a l’opinion publique le déni et l’indifference dans lesquels le makhzen a relegué les imazighens.
4. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 29 mars 2007, 13:59, par Anizur
Le ministre marocain de la santé, Mohamed Cheikh Biadillah pourtant est parti en visite a à Riyad, en Arabie Saoudite, pour participer au " Congrès de la santé de l’enfant arabe " du 24 au 26 fevrier dernier.texto c’est clair il ne veut pas se deplacer pour constater les dégats humains d’Anfgou et Imilchil et leur apporter les soins necessaires et mettre en place une commission d’enquête pour élucider la nature de l’épidemie qui frappe la region...., lui et son ministere ne sont pas concernés par la santé des habitants amazighs de cette region.cette attitude irresponsabilité, de barbarie, sauvagerie est indigne d’un ministre sauf ans les régimes raciste et d’appartheid.
5. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 29 mars 2007, 19:25, par ohenna
La misère des montagnards est la même partout, elle a cinglé le monde de son cri - l’afgu
Le bouleversant afgu d’Anfgu
La misère a aussi son cri de victoire contre l’égosime arrogant de nos imprévoyants gouvernants et politiques marocains.
L’afgu est ce cri prolongé que hurlaient les meutes de chacals à la tobmée de la nuit, célébrant un festin . Il arrivait aux éleveurs de tarder sur les hauts alpages où leur cheptel savourait l’herbe renaissante qui leur faisait oublier la cadence des saisons. Alors l’hiver qui est leur ennemi juré les prenait parfois au dépourvu dans des tempêtes violentes et subites qui ravageaient leur cheptel. Dans leur débacle, ils descendaient difficilement vers les terres tièdes, laissant derrière eux et dans la nature des dizaines de cadavres d’ovins sur les lesquels se rabattaient les lugubres carnassiers, les chacals qui les dévoraient à satiété. Une fois saturés, les prédateurs se mettaient à pousser d’interminables ikaâwann "cris des chacals, akaâwan au sing". De véritables sérénades narquoises qui faisaient grogner les éleveurs affligés, murmurant leur peine entre les dents dans des expressions d’épouvante : Lla ghifn kkatn wuccann afgu "les chacals nous défient et cinglent de leurs hurlements de victoire". Expression de résignation de braves montagnards désemparés comme dans la réddition fatale de soldats trahis par leurs chefs, les offrant à un ennemi qui n’a engagé aucune bataille et qui goùte à sa victoire immérite.
Et l’afgu d’Anfgu, village amazigh montagnard n’est pas l’unique cri de détresse du Maroc profond qu’on ne cesse de vider de son âme après l’avoir oublié durant le demi siècle d’indépendance.
Réprobateur, dénonciateur ou méprisant, l’afgu , selon les circonstances peut être le cri de l’outragé désemparé ou d’un dénigreur arrogant.
Arme de fats ignorants-têtes insensées
ultime cri des consciences outragées
l’afgu est la gaie scansion des bêtes
quand sur le drame des accablés
Elles chantent et font la fête
Nnan "ils ont dit" :
unna taâma tayri day kkat afgu
adday tezri tesmunt ammi as iqqor ughbalu
(l’aveuglé d’amour pousse le cir de rage
quand l’amante le délaisse, sa source est tarie)
Awwujil day kkat afgu
ghif ismdal n ibbas d immas ar issru
(l’orphelin pousse le cri de rage
sur les tombes de ses parents, il fait pleurer de compassion)
Indliben lla kkatn afgu
ghif wa ittyrrun ad ikcom axbu
(les ennemis poussent le cri de victoire sur les
vaincus pour qu’ils se tapissent dans le trou )
Uccan dakkatn afgu
adday djawun azrjum teg ghursn almu
afflla idudda n mmirdos issird ussammid d’uzwu
(les chacals hurlent sauvagement dans ils sont saturés de charrognes lavées par le froid et le vent)
Nannay, n sel iwufgu n’aît u Nfgu
lla ssrun idamn iwtatn usru
(nous avons vu, entendu le cri de ceux du village d’Anfgu, ils pleurent et nous font pleurer le sang, ils subissent l’épouvantable misère)
Le pire des ifguten "cris, pluriel d’afgu)" est cette boule absurde que met la discrimination scolaire officielle dans les tendres palais des petits amazighs montagnards à chaque fois qu’ils quittent le seuil de leurs masures pour aller goùter à l’aigreur du mépris leur séchant la gorge. Dans ces écoles à plusieurs kilomètres de leurs villages, les instituteurs ne les ménagent point. Ils les affrontent dans un autre langage étranger à celui de leurs mères et à la nature de leur pays. Lors de l’amdja (drame) d’Anfgu, l’interpréte improvisait sur le grognement de leurs plaintes disloquées, tombant à terre sous leurs pieds gercés de sang à cause des gelures.
(à suivre)
Mars 2OO7
Eloges aux enfants des hautes terres
Là où les gloires se chantaient sur les hautes cimes
Là où le cri sourd des amants érode de sa lime
Le corps du jour pour y précipiter la nuit
des coeurs et fers et leurs duels sans bruit
Autour d’un sein de femme ou d’un genou de terre
Ainsi se déroulait le destin des fiers berbères
Un même destin sous des cieux controversés
de tous les peuples des hautes terres ayant versé
dans des tombes froides ou dans de chaudes noces
leurs enfants venant au monde en hommes précoces
qui portent des layettes de martyrs jusqu’au déclin
des jours, emportant les vertus des premiers matins
6. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 5 avril 2007, 13:26, par Haya
c’est bien beau de nous avertir de cela mais lorsque je demande ce qu’il a ete fait pour les gens d’Anfgou personnes ne me repond. alors que dois-je penser ?
7. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 6 avril 2007, 11:13
il suffit de lire les précédents articles sur Anefgou parus sur ce même site pour comprendre. Tu veux savoir, n’attends personne pour t’informer. checrhe. Tape par exemple "Anefgou" sur Google ou sur n’importe quel moteur de recherche. Si tu attends d’être informé par les autres, alors tu restera sur ta faim pour l’éternité.
8. 39 personnes, dont 23 bébés trouvent la mort à Imilchil suite à une vague de froid glacial, 12 avril 2007, 18:37, par Muhend saidi
DROIT À LA VIE
Mais pourquoi tant de bébés meurent-ils peu de temps avant ou après la naissance ?
D’abord, beaucoup de femmes berbères sont trop pauvres et n’ont pas le strict minimum pour du moins se nourrir. En plus, elles travaillent souvent au-delà de leurs forces. Leur corps ne peut donc pas procurer la nourriture nécessaire au bon développement du bébé à naître. Dans ces régions, il n’y a pas d’eau potable, pas d’électricité, pas de service d’hygiène, pas de service de maternité dans les dispensaires quand il en existe quelques-uns. Il y a un enclavement total ; l’Etat n’a jamais construit de routes liant les différents villages même après 50 ans de la dite indépendance. L’Etat traite toujours ces régions selon la politique coloniale qu’avait menée la France. Pour lui ce n’est qu’un Maroc inutile. Les habitants sont alors punis pour avoir résisté en braves hommes à l’invasion coloniale française. Aujourd’hui, ils font face à un génocide qui ne dit pas son nom.
Lorsque les bébés ne meurent pas dans les heures ou les jours qui suivent la naissance, il n’est par rare qu’il soient très malades. Nos villages sont marginalisés et nos familles sont pauvres. Il n’y a pas de lait en poudre ou en boîte pasteurisé dans ces régions pour venir au secours des bébés en cas de catastrophe. Il n’y a pas non plus, comme jadis, des femmes qui allaitent en remplacement des femmes incapables de le faire.
Souvent, les bébés attrapent des maladies à cause de l’eau infectée de microbes car il n’y a pas de réseau d’eau potable, ce qui rend la population vulnérable et favorise la prolifération des épidémies. En outre, les centres hospitaliers ou dispensaires sont souvent très loin de ces régions enclavées. Il faut toujours que les parents fassent le voyage rendu impossible par l’extrême pauvreté. Ici le slogan de rapprocher les administrations de la population ne fonctionne pas sauf pour réprimer les pauvres populations qui en ont marre de l’exclusion et qui manifestent pour revendiquer le droit à un minimum de vie digne de ce nom.
Quand les parents réussissent à atteindre un des lointains dispensaires ou hôpitaux, le médecin n’est pas toujours présent sur place. En attendant, les bébés souffrant de forte fièvre ou d’une grave diarrhée peuvent mourir dans l’indifférence totale des services concernés. En agissant ainsi, le Maroc viole l’esprit et les textes des conventions internationales qu’il avait signées notamment la Déclaration des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1959 par l’O.N.Ustipulant que
« L’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ». En n’apportant aucun soutien à ces bébés qui meurent tous les jours, le Maroc porte également atteinte à la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’O.N.U. le 20 novembre 1989 qui réitère que « L’enfant a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, avant comme après la naissance ».
l’enfance vit une effroyable discrimination dans "le beau pays du monde",Il y a moins d’enfants et de bébés qui meurent à la ville qu’à la campagne. Les habitants des villes ont une meilleure nourriture et l’eau moins contaminée. Les enfants de la ville ont donc plus de chances de grandir en bonne santé. Un nouvel enfant y est habituellement accueilli avec joie par toute la famille. dans la campagne, le droit a la naissance est bafoué, la deuil continue. et aucun responsable politique n’a assumé sa responsabilité, ni envoyé les condoléances aux familles concernées. Ce ne sont que des enfants berbères appelés a disparaître. la politique d’extermination trouve son compte avec l’épidémie mystérieuse
les drames d’Anefgou et d’Imilchil est et restera à jamais une honte indélébile pour le pouvoir assassin,les responsables indifférents, une honte également pour les humains quelqu’ils soient et ou qu’ils soient. tout court
L’enfant, est un être humain
Et là dans cette tragédie. C’est une personne qui est tuée.
Tuée par la politique de pouvoir assassin
Le cri silencieux.
La tragédie cachée par le pouvoir assassin, d’une société berbère qui s’effondre.
Les arabes nourri et logé par les berbères sur la terre des berbères et les pauvres berbères meurent de faim et de maladie
Sous la pression des pouvoirs place au nord africain
Nous vivons sans hôpitaux financées par nos impôts et par les biens de notre terre.
Sans apporter aux femmes berbères enceintes en état de détresse, une protection solide
Ni de commissions d’aide à la maternité, cette dernière jamais été mises en place dans nous villages recules.
Nous bébés sont privés de leurs droits.
Le droit de naître.
Laissez-les-vivre.
Un très grand malheur pour ces bébés.
On les privait de la vie.
Le pouvoir assassin leur refuse le droit à la vie sur leur terre propre.
Ne les privons pas de la vie.
Laissez-les-vivre.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette tragédie.
Nous Bébés au feu.
Devant nous yeux.
En leur volant la vie
.
Pourquoi les berbères se trouvent face à mort ?
Nous le savons, mais personne ne peut réagir car il n’y a pas de conscience.
Là encore, notre sort dépend complètement de nous volonté, et surtout tout les berbères de monde entier sont touche.
***Les cadavre des enfants mort-nées.
Au Maroc La naissance des bébés est égale la mort des bébés
Il y a 100 ans, les mauvaises conditions de vie faisaient mourir beaucoup des bébés de femmes des hommes des vieux et veilles de jeunes enfants.
Aujourd’hui « en 2007 » encore comme avant le même problème
La mort d’un enfant est un événement, En fait, un enfant sur quatre mourait avant de savoir marcher.
Quand est ce qu’il s’arrête l’enterrement de nous bébés ? il y a plus de cimetières dans nous villages que de maisons dise le feu Matoub Lounes .
D’ailleurs, il nous reste qu’une seule solution la guerre, pour chasse le malheur et les mauvais esprits de nous terre.
La loi de la Charte européenne des droits de l’enfant, adoptée le 4 octobre 1979 par l’assemblée du Conseil de l’Europe :
« Le droit de chaque enfant à la vie, au logement, à une nourriture convenable et à un environnement adéquat dès le moment de la conception, devrait être reconnu et les gouvernements nationaux devraient tout mettre en oeuvre pour permettre l’application intégrale de ces droits ».
Autre texte
Article 6 : « Les états reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie. Les états assurent dans toute la mesure du possible la survie et le développement de l’enfant ».
Muhend saidi