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Déclaration
Akfadou, le 2 septembre 2003
Les 1er et 2 septembre 2003 à Akfadou
jeudi 9 octobre 2003, par
COORDINATION INTER COMMUNALE N’BGAYET
Conclave dédié au citoyen assassiné Mustapha SEGHIR et à la presse indépendante
Au moment où le mouvement citoyen attend une prise en charge des incidences dans les délais les plus brefs, le pouvoir maffieux et assassin, fidèle à son discours à deux vitesses, procède à la convocation des ex-détenus et manifestants devant les tribunaux, au harcèlement des populations par le biais de la SONELGAZ et au musellement de la presse.
C’est dans ce climat politique délétère que le chef de l’état s’est exprimé devant le conseil des ministres pour instruire le chef du gouvernement à l’effet de réunir les conditions nécessaires à un dialogue destiné la mise en œuvre de la plate forme d’El-Kseur.
Conformément aux résolutions du dernier conclave inter wilayas, la CICB réaffirme l’exigence d’un engagement sans équivoque de l’Etat pour la prise en charge effective des incidences engendrées par l’obstination du pouvoir à entretenir le statu quo 28 mois durant.
A ce titre, les manœuvres insidieuses initiées par certains délégués de la wilaya de Bouira consistant à forcer la main au mouvement citoyen de façon à l’engager dans "des préliminaires avec les représentants de l’Etat", constituent une violation flagrante des principes du code d’honneur, s’inscrivant ainsi en faux avec les résolutions du dernier conclave de Raffour.
Tout en condamnant fermement ces pratiques, la CICB met en garde leurs auteurs et se démarque de tels agissements portant atteinte à la mémoire des martyrs du printemps noir.
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Devant l’acharnement d’un régime aux abois contre les journalistes de la presse indépendante, la CICB tient à apporter son indéfectible solidarité agissante en proposant une action d’envergure nationale dans la capitale.
Cette volonté délibérée de mettre au pas la presse libre est de nature à hypotéquer toute chance de règlement de la crise.
Par ailleurs, le mouvement citoyen enregistre dans la douleur son 124ème martyr lâchement assassiné par un "indu élu" du FFS. Cet acte ignoble, faisant suite à une multitude d’agressions dudit parti, confirme l’utilisation de la violence meurtrière comme moyen d’affirmation et d’expression politiques de ce dernier.
Enfin, la CICB dénonce les entraves administratives dont est victime l’entreprise MAC-SOUM (ex-SONIPEC d’Akbou) engendrant ainsi le risque de mise en chômage de centaines de salariés.
ULAC SMAH ULAC,
LE COMBAT CONTINUE.
Akfadou, les 1er et 2 Septembre 2003