
C’est dans la ville d’Iɛeẓẓugen (Azazga) en Kabylie que la police algérienne est intervenue avec violence hier, 14 juin, pour réprimer une manifestation pacifique organisée par le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) à la mémoire des Kabyles assassinés par la gendarmerie algérienne en 2001. Après l’interpellation de militants, une manifestation a eu lieu dans l’après-midi pour exiger leur libération et la réponse de la police fut violente. Le même jour, la ville de Larebɛa nat Yiraten (Fort National) a vécu la même violence.
L’attitude arbitraire et violente des autorités algériennes en Kabylie est une tradition vieille comme l’Etat algérien, mais ces derniers temps il y a comme un acharnement sur toutes les actions menées par les militants du MAK.
Ces provocations répétées de l’Etat algérien en Kabylie cachent-elles un énième plan diabolique visant le pays kabyle qui est dans le collimateur de l’Etat algérien qui ne renoncera jamais à son projet de destruction de la Kabylie et de l’éradication de son amazighité ?
Si la Kabylie doit se défendre et ne pas laisser l’Etat algérien lâcher ses chiens et ses supplétifs pour faire subir aux populations l’humiliation et la violence, elle doit aussi déjouer tout plan visant son instrumentalisation et servir à d’autres intérêts autres que les siens.
Bien entendu, et tout comme pour ce qui se passe à Arif ou dans d’autres régions de Tamazgha, la communauté internationale, et à sa tête la France, laissera faire l’Etat algérien - comme elle laisse faire la monarchie marocaine à Arif - et ne manifestera aucune compassion avec les Kabyles victimes de la répression algérienne.
La Rédaction.