Accueil > Actualité > EDITO > Dans quelle république sommes-nous ?
Dans quelle république sommes-nous ?
vendredi 21 décembre 2007, par
Faire des affaires avec des dictatures, commercer avec des tyrans, cela ne surprend aucunement. L’Etat français l’a toujours fait et continuera à le faire. Sa politique africaine n’est-elle pas basée là-dessus ? François-Xavier Verschave, dans ses différents écrits sur la Françafrique ne montre-t-il pas comment l’Etat français est allé jusqu’à financer à la fois des Etats et les rebellions dans le but d’entretenir une certaine instabilité de ces Etats africains auxquels l’on pompe les richesses ?
Mais ce qui vient de se passer avec le dictateur de Tripoli est pour le moins d’une nouveauté sans précédent. Nicolas Sarkozy lui déroule le tapis rouge, lui donne une légitimité internationale et le renforce. Tout cela au mépris des populations qui subissent ce mégalomane.
Des militants berbères libyens sont venus de plusieurs pays d’Europe (Angleterre, Pays-Bas, Italie,...) pour manifester à Paris et dire ce qu’ils pensent de Kadhafi et de son régime. Et à leur grande surprise, ils ont été empêchés de s’exprimer, et certains d’entre eux ont été même arrêtés par la police parisienne. Du coup ils sont repartis avec une toute autre idée de la “patrie des droits de l’Homme et de la liberté d’expression”.
Nicoals Sarkozy aime à justifier son geste par sa volonté de tendre la main à celui qui a “renoncé” au terrorisme et qui aurait affiché une volonté de se pencher sur les droits de l’Homme. Mais, Nicolas Sarkozy aurait-il fait la même chose avec ce terroriste “repenti” s’il n’avait pas laissé un chèque de dix milliards ?
Du coup, je ne peux pas ne pas penser au fait que la France ait décidé de livrer Cesare Battisti, ex-activiste italien des années de plomb, à la justice italienne qui veut lui faire payer son action de ces années là. Pourtant il a donné la preuve qu’il a renoncé à la lutte armée et il est tout de même plus crédible que Kadhafi.
Disons que la république s’assoit sur les principes lorsqu’il y a de l’argent en jeu… et ce sont des milliards !
Masin Ferkal
Entretien avec Apulius à Paris
envoyé par Tamazgha_Paris
|]
Messages
1. Dans quelle république sommes-nous ?, 21 décembre 2007, 18:02, par Umejkan
… et le salut national arrivera comme une colombe
Sarko persuasif, obstiné et malin. Il négocie avec le diable en personne et au final il le met dans la poche. Il veut ce qui est du bien pour la France, économiquement il le montre bien, du moins en analysant ce qui se fait paraître à travers ses déplacements. Il se mouille la chemise sur le terrain. Il a des concurrents en interne et des guetteurs en opposition qui eux n’hésitent pas à lui rappeler, avec tous les moyens qu’il faut, ses promesses à tenir, au moindre faux pas on le pousse à la démission. Les mauvaises critiques ne pardonnent pas ! Il préside sur un siège éjectable, du moins jusqu’aux élections présidentielles prochaines.
Pour lui, son plan de campagne et les préparatifs pour un deuxième mandant ne sont jamais arrêtés, roi de l’image et de la com., il pense à ces échéances toutes les fractions de secondes et pas uniquement les matins quand il se rase. Ce titre suprême de président de la république française, Sarko l’a gagné démocratiquement aux urnes par opposition aux autres qui se font placé par la probation internationale généralement par intérêt, en accord avec la gent militaire au pouvoir, cas Algérie. Bien sûr comme toujours, concocter d’avance des mascarades électorales dont le peuple vote ou boycotte, kif kif bourricot !
Monsieur Sarkozy sera reconduit ou pas à son poste suivant son bilan, ses résultats et le vote des citoyens par dessus tout. Rien est acquis, surtout pas un troisième mandat, celui là sa constitution lui interdit ! et lui à l’instar d’autres occidentaux, il est respectueux des lois pas comme monsieur Boutef.
Boutef ou Boutefli arrogant, dépassé et superflu, ce qui l’intéresse : c’est financer à tout prix sa mosquée voué à l’échec avec l’argent pétrole-gaz du peuple miséreux. Avec un peu de chance et dans ses rêves les plus fous de perdurer un moment au commande pour la voir remplie d’intégristes fanatiques obscurantistes et de terroristes non repentis et lavés comme même de tout péchés à l’eau bénite de Bir Zemzem. Et grâce à qui ? aujourd’hui kamikazes ! à cause de qui ?
Et finalement mourir sur le trône (des WC = la présidence algérienne ) d’un règne sans partage, dans ce palais présidentiel puant la mort et hanté de plusieurs centaines de milliers d’âmes de victimes innocentes où elles livrent une guerre sans merci et de vengeance, car les vivants n’ont rien fait pour elles, contre les esprits papillonnants de leurs bourreaux amnistiés et blanchis.
Juste après le jour j, les portes cadenassées du paradis se cassent à coup de pieds et laissant passer sans fouille le monsieur vaniteux de la paix !
C’est son vrai projet, le reste que ça soit devant le président germanique, Prodi, sarko, le chinois, le coréen, Bush ou autres, c’est du pareil au même ; il vend, il signe et fait cadeau, des contrats des promesses, avec bénéfice ou à perte, il achète bon ou pourri, nationalise rien et privatise à la sauvage, on dynamite les règles on détourne et on vole, on harcèle on licencie, on emprisonne on tue,…et les gens bourrés d’explosifs s’explosent.
Monsieur le président ne s’en branche plus ! désormais plus rien ne pourra l’atteindre, un président fantôme délirant et amnésique, laissant le soin comme dirait l’autre à ses brus Zarhouni, Belkhadem, Ouyahia,…, de tous gérer comme des diablesses ! Qui parle du troisième mandat illicite ? qui casse la constitution et maquille l’illégitimité ? même son passage en force comme président à vie ne le branche pas, on lui impose et il ne peut renoncer !
Entre nous, qui ne connaît pas la chanson du premier ministre : « il a entamé des grands projets, pour sauver l’Algérie, et sur tous les plans, alors laissez-le y aller au bout de ces réformes et renouvelez-lui votre confiance. », le peuple vous répond : « vous êtes tous sommés d’arrêter et de payer pour ce que vous en avez fait parce que vous avez fait beaucoup trop de mal à cette Algérie pour qu’on vous laisse recommencer. »
Pour ce qui concerne les vraies reformes à mener, Mmis lahlal saura comment faire !
Sarkosy et les autres présidents reviendront pour conclure et refaire d’autres contrats en s’adaptant aux nouvelles donnes. La fin de Boutefli, c’est le début d’une nouvelle ère, celle de la démocratie et de l’autonomie des régions.
L’Algérie, tant que les caisses de l’état puissent être remplies de dollars en vendant à un prix fort le gaz et le pétrole, elle intéressera tout les chefs d’état de ce monde, qu’il soit Boutef ou âamar bouzoir au sommet. Pour ne pas se faire bouffer encore une fois, comme à l’accoutumé, Mmis lahlal au pouvoir est de rigueur.
Décentraliser le pouvoir en accordant l’autonomie au sens large à toutes les régions d’Algérie en commençant par l’initiatrice : La Kabylie, sera la préoccupation majeure du futur nouveau président algérien et le salut national arrivera comme une colombe.
Ou sont ces soi-disant opposants à ce régime, démocrates et se souciant de l’algérien malheureux ? ou sont-t-ils pour contre-attaquer, sensibiliser les populations, dénoncer l’illégalité de ce qui se prépare et l’empêcher d’aboutir. Peut être prendront-t-ils cette fois-ci les rênes de l’état ? C’est une occasion à ne pas rater, un bon travail est souvent récompensé !
Ah ! la chasse n’est pas encore ouverte ! « Où ai-je la tête ! » dirait l’humoriste Gad ! Attendre Zarhouni pour jeter les dés ! Ok messieurs. C’est dans le cadre de votre politique-fiction ! Très bien messieurs, n’y changez rien ! je vous souhaite une mauvaise continuation !
Vive la kabylie démocratique Vive la kabylie autonome
Umejkan vous salue, ne tenez pas compte des fautes mais du message !